EL’un de nos grands défis consiste à être pris au sérieux sans se prendre au sérieux. Ceci est capital pour tous les aspects de nos vies : conjoint, professionnel, ami, parent…
Etre pris au sérieux est une condition pour vivre une vie à la fois stable et prospère. Sans cette condition les gens vous fuiront, vos clients vous abandonneront et vous vous retrouverez qu’avec des gens mal considérés.
Si vous vous prenez trop au sérieux, c’est exactement la même chose qui risque d’arriver. Vous allez faire peur aux gens, vous serez perçu comme le psychopathe de service (pour ne pas dire le sale con) : vous allez attirer d’autres malades comme vous.
Voici Bozo le clown
Pour autant, être identifié comme Bozo le clown est facile. Nous connaissons tous le blagueur du bureau qui n’en rate pas une. Celui-là possède presque un rôle social qui consiste à dire la connerie qu’il y a à dire. Les attentes de ses collègues ne seront pas autres et l’encourageront jusqu’à l’enfermer dans ce rôle. Il arrive parfois que l’on imagine pouvoir faire carrière en étant le déconneur de service pourtant n’oublions pas que la réalité du terrain n’exige pas de vous d’être un récital de blagues. Même s’ils partagent volontairement une tranche de rire, les gens ne font pas confiance au déconneur de service. Le problème de Bozo, c’est qu’il n’est pas pris au sérieux.

La mascotte de Mc Donald’s est née grâce à Bozo. Source : https://www.franceinter.fr/monde/bozo-le-clown-est-mort
Au tour du méchant Robert
L’autre excès, c’est Robert. Robert est méchant, c’est pour ça qu’il s’imagine être bon. Il confond amabilité et faiblesse alors il cherche à s’imposer à tout le monde : il ne sait pas s’arrêter. N’espérez pas lui faire décrocher un sourire, même notre Bozo le clown n’y arriverait pas. Robert est là pour tuer façon “seek and destroy” : ne vous mettez pas sur sa trajectoire. Alors évidemment, le monde n’est pas rempli de Robert et de Bozos et tous les autres, ceux qui n’appartiennent à aucune de ces catégories caricaturales, vont surtout fuir Robert. Qui a envie de se faire tuer au boulot par ce con de Robert ? Au moins, avec Bozo on se marre. Le problème de Robert, c’est qu’il se prend au sérieux.
Etre sérieux et se prendre au sérieux
Il peut être facile de confondre le fait de se prendre au sérieux et le fait d’être sérieux. Voici ma conclusion actuelle : ceux qui se prennent au sérieux manquent de confiance en eux. Au même titre que les arrogants ou les autoritaires, ils cherchent à en jeter pour compenser l’insécurité intérieure qui règne en eux et beaucoup de gens le sentent. Lorsqu’on cherche à montrer que l’on est sérieux, il peut être tentant d’opter pour la stratégie qui consiste à se prendre au sérieux et y aller à fond. La visée du court terme nous pousse à aller dans ce sens mais il est salutaire d’y résister. L’objectif doit être durable, il n’est pas utile d’obtenir une victoire rapide en ayant mis plein la face et plein les yeux sur un coup d’éclat.
Pour être pris au sérieux, commencez par être sérieux avec vous-même. Etre sérieux avec soi-même pourrait être défini par “croire en soi“. Je ne vous conseillerai pas d’avoir confiance en vous car la plupart des gens n’ont pas confiance en eux et ce serait trop demander mais la première étape, c’est de croire que vous pouvez. Croire en vous, c’est utiliser ce fond d’amour propre et de fierté pour grandir. L’une des techniques les plus puissantes pour construire quelque chose dans ce domaine, c’est de prendre un modèle. Votre modèle peut être un personnage historique ou un proche qui vous servira de référent pour savoir comment réagir. “Qu’aurait fait mon père ?”, “Qu’aurait dit Napoléon ?”, “Comment aurait réagi Tyler Durden ?”
Avec un référent dont vous connaissez la personnalité, vous aurez une aide précieuse pour vous conseiller.
Petit jeu pour défier ceux qui se prennent au sérieux
J’aime bien défier ceux qui se prennent trop au sérieux. C’est un petit jeu que je trouve amusant (eh chacun son truc!). Voici l’une de mes techniques favorites : lorsque je croise le chemin d’un de ces personnages, je le remet en cause. Lorsque quelqu’un d’équilibré est remis en cause, il va chercher à comprendre la remarque et essayer d’en discuter mais lorsque Robert est remis en cause, il s’énerve immédiatement. Il n’accepte pas la critique. Pour énerver Robert, il suffit de lui expliquer que ce qu’il raconte est faux (ce qui est souvent le cas avec lui). Essayez, vous verrez. Au moins Robert vous fera passer un bon moment cette fois-ci 🙂
Leadership
Tout est une question de mesure et de situation. Blaguer est évidemment nécessaire et salutaire parfois. Etre sérieux la plupart du temps est une clé. Donc savoir réagir en fonction la situation est essentiel – tout le monde se souviendra que Bozo avait blagué sur le décès de la femme du chef et que Robert avait annulé toutes les réunions auxquelles il n’avait pu assister alors qu’il n’était pas en charge.
Cette distinction entre être pris au sérieux et se prendre au sérieux est l’une des composantes du leadership : celui qui vous permettra d’accomplir votre potentiel et de réaliser vos objectifs. Si tout le monde n’a pas vocation à devenir leader de grandes communautés de personnes ou diriger des peuples, tous ceux qui veulent avoir de l’influence et produire quelque chose doivent intégrer cet aspect et faire la différence entre se prendre au sérieux et être sérieux.

Infographie de leadership avec 6 étapes. Source : https://libreentreprise.ma/flash/biennale-du-leadership-la-fondation-hem-signe-et-sengage/
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Commentaires 22
Le tout c’est de ne pas se prendre au sérieux, mais de prendre son travail extrêmement au sérieux.
C’est exactement ça.
J’AIME cet commentaire
Je suis souvent en désaccord avec toi Michaël, sur le fond de tes billets, mais là je retrouve une vrai vision, un avis et un style. Beau billet.
En effet le monde de l’entreprise grouille de ses deux personnages.
Le premier ne me dérange pas, il peut être saoulant, fatiguant et casse un peu la productivité mais on s’en accommode.
Le second est, je pense, l’ennemie de l’entreprise. Il est destructeur dans tous les aspects du travail. Il tue le lien social dans l’entreprise, il détruit la motivation des gens qui sont tétanisés à son contact, il amenuise la créativité et l’innovation car on ne peut jamais lui plaire alors à quoi bon proposer des nouveautés … Le méchant le devient souvent lorsqu’il prend du galon. C’est souvent l’apanage du petit chef, celui qui gravite entre le haut et le bas de l’échelle du service. Mais comme le boulot est quand même fait et bien ses chefsi ne lui en veulent pas trop, ils s’accommodent de cet odieux personnage. Car eux aussi en ont peur mais comme ils sont au dessus ils peuvent s’en protéger.
J’ai déjà vu des gens en larme à cause de ces méchants invétérés. Je trouve cela inacceptable. Ma position me permet comme toi de les défier, de les remettre en cause. La plupart du temps je suis assez déçu de leur réaction. Ils abandonnent très vite le combat et m’évitent. Je cherche le moyen de vraiment les faire capituler sans rompre le combat.
J’ai même dans mon service une ultra méchante qui lorsqu’on la remet en cause se met à pleurer et essaye de se faire passer pour Caliméro. Une vrai peau de vache, un spécimen heureusement rare…
Cet article ne se réduit pas seulement au monde de l’entreprise.
S’il y a bien un domaine dans lequel il faut être sérieux… sans prendre la tête à tout le monde, c’est bien l’investissement !!
Bonjour;
J’ai fait la découverte de votre blog par l’intermédiaire de celui de olivier.R ..et fait parti des nouveaux lecteurs abonnées.
Effectivement pour moi cette article symbolise vraiment l’esprit d’entreprise et même en dehors …et j’en ai connu des Robert à qui on pouvait même pas décrocher un mots car il se prennent tellement aux sérieux pour leur misérable place, que l’on pouvait même croire que c’était eux les boss de l’entreprise ( juste un soufif en vérité ).
Et en lissant l’article — je me suis rappeler d’eux ..incroyable.
Et de même c’est aussi vrai pour la technique du petit petit jeux ,
Mais je savais pas que cela pouvait signifier que la personne se prenait trop au sérieux (quand j’y repense ça m’fait marrer comme Bozo.
Comme le dit William : Il Faut juste faire son job le plus sérieusement possible .et avec un peu d’humour ça détend…
J’aime beaucoup le sujet de cet article ! Il a été difficile pour moi, dans certaines situations, de me détendre… Et tu as tout à fait raison, dans ces cas là, c’est l’insécurité qui règne à l’intérieur !!
Aujourd’hui, ça va de mieux en mieux, mais il est vrai qu’il faut souvent “se regarder” pour se rendre compte de ces choses là. Et désormais, dès que je m’en rend compte, je cherche à comprendre pourquoi je me sens en insécurité et je me prouve que cette insécurité n’est pas justifiée !!
Merci pour cet article ! Et toi, tu as réussi à bien doser ?
Author
Le meilleur moyen pour doser reste de prendre du recul et de sourire de sa propre situation. C’est le “qu’est-ce que j’en garderai dans 2 ans ?”. Souvent, la réponse est RIEN 🙂
Bonjour Michael,
C’est un bon sujet et cela m’a fait également pensé à différentes situations que j’ai personnellement vécues en tant que Responsable…. La difficulté est de gérer des comportements de chefs , de sous- chefs, de soi-disants chefs pour des fonctions qui demandent à “être sérieux,” ce qui donne l’impression de travailler pour rien etes amener à rencontrer des gens qui se prennent pour Dieu le père, cela devient même grotesque, le pire c’est que vous pouvez y perdre la santé, la confiance et votre travail…. au bout du compte, l’essentiel qui vous maintient motiver. Remède à mon avis est de tâcher de faire de son mieux et d’arriver à un seuil de compétence que même eux ne pourront pas renier, et devront vous respecter mais au moins, c’est la seule chose qui vous reste lorsque vous déciderez de partir ou non de l’entreprise : votre compétence….
J’ai rencontré pas mal de Robert dans ma jeune carrière, des Bozos un peu moins, mais ce qui est sûr c’est qu’on n’a réellement envie de travailler avec aucun des deux. Dans l’entreprise comme ailleurs, on fuit les gens trop sérieux, tout comme on fuit les clowns, les lourds, les arrogants, les je-sais-tout, etc.
J’ajouterai juste une nuance à cet excellent papier, c’est que la perception que l’on a de quelqu’un, diffère d’une personne à l’autre. A trop vouloir calculer le dosage entre sérieux et relâchement, à trop vouloir plaire à tout le monde et faire l’unanimité, on en perd son naturel et, quelque part, sa crédibilité. Un mec dont on sent qu’il “joue un rôle”, quel qu’il soit, n’inspire pas la confiance de ses collègues.
Ce qui est important selon moi, c’est de connaître l’impact que notre comportement a sur les gens, et d’être capable, le cas échéant, de l’adapter aux différentes situations afin d’en tirer parti au maximum. Mais ça demande une certaine connaissance de soi, et surtout, beaucoup de travail.
Bonjour…
J’ai atteri sur votre blog par le biais d’un article paru sur Le Figaro; Pour des raisons qui m’échappent, le commentaire que j’ai souhaité y faire n’a pu être publié : problème technique de chez Figaro ???
Alors, si vous le voulez bien, je le reproduis ici :
Être Riche…. Aah… Quelle affaire, n’est-ce pas ??? ….
Il y a ceux qui sont nés, “du bon côté”, avec une cuiller en platine dans la bouche….
Il y a ceux que le “destin”, le “karma” a placé sur le bon chemin…. Et pourtant, on n’aurait pas parié un sou sur leur vie…
Ceux qui ont la “chance”, font la rencontre qui changera tout dans leur vie… N’est-ce pas, Mister Zukerberg ??? Puis ceux qui ont l’esprit vif, les mots comme “doute”, “peur”, “pessimisme”, etc… ne font pas partie de leur vocabulaire… Un brin d’audace, beaucoup d’optimisme, ils croient beaucoup en eux et en leur projet… Qu’en dites-vous, M. Ferrari ??? …
Ils pensent que seuls ceux qui “osent échouer prodigieusement savent réussir prodigieusement”, comme le dit haut et fort Oprah Winfrey…
Puis les autres…. Dans le fond, ils aimeraient bien, mais… Comment faire… Lire ce livre ??? Et après tout, pourquoi pas…. Certes, pour livrer cet honorable secret, d’autres sont passés avant lui : ils ont créé “Money Clinic”, le concept de “père Riche, Père Pauvre”… Mais être Riche, c’est avant tout un état d’esprit….. Je remercie Michael Ferrari (Il porte un bien joli nom…) d’y avoir mis son grain de sel. J’aime son audace, gageons que son initiative portera ses fruits. Tous mes voeux de succès. Eh bien, Michaël, si vous me lisez… Même si j’ai largement passé l’âge des fatidiques 35 ans, rien que pour le plaisir, j’irai l’acheter, votre bouquin….
Bonne fin de journée ! Bien cordialement.
Author
Merci pour votre commentaire !
Comme vous l’aurez compris, le livre a plus pour objectif de savoir gérer son argent et le mettre à son service plutôt que de chercher à tout prix à devenir riche, course idiote en soit.
Cet état d’esprit, j’espère l’avoir retranscris dans le livre car je pense simplement que faire en sorte que l’argent ne soit plus un soucis est une victoire pour apprécier les joies simples de la vie 😉
Bonsoir Michael,
Fort bonne nouvelle la sortie de votre livre… Où peut-on se le procurer ? Fnac ? Virgin ? ailleurs ??? D’avance, Merci pour votre bonne info…
Tiens, au fait… Connaissez-vous le concept de “Money Clinic”, de Mike Fink ? Qu’en pensez-vous ?
J’ai vécu une expérience intéressante aujourd’hui; Je me suis rendue à Lisieux, en Normandie, pour aller à la rencontre de l’auteur d’un livre assez détonnant, Pierre-Jean THOMAS LAMOTTE, sur un registre tout différent du sujet traité ici (sur l’origine émotionnelle des maladies); En faisant le parallèle avec le sujet de votre blog, je me dis ainsi que pour développer l’état d’esprit propice au concept de “Richesse”, ne va-t-il pas de pair de développer l’état émotionnel qui en permet la genèse ?
C’est un domaine qui à terme m’intéresserait beaucoup à développer :
Telle personne est réputée “avoir tout pour réussir”, et pourtant, sa vie demeure source permanente d’insatisfaction…. Telle autre personne que rien ne prédisposait au départ au “succès”, se voit entourée des meilleurs interlocuteurs, associés… Malgré ses doutes, ses contradictions, elle donne l’impression d’être “bénie par la vie”…
La saine gestion de ses émotions y est-elle pour quelque chose ?
Tels sont les sujets qur lesquels j’envisage de travailler…
D’où cet intructif périple aujourd’hui en normandie… Je ne souhaite pas travailler uniquement sur cet aspect, disons que cela fait partie d’un tout un domaine qu’il serait passionnant à découvrir, puis transmettre les infos utiles en temps utile…
Affaire à suivre.
J’ai encore un peu de mal à “naviguer” au sein de votre blog, mais çà va venir.
Bonne soirée à vous…
Author
Oui chez tous les distributeurs habituels !
L’état d’esprit propice est selon moi capital. Les compétences techniques ne comptent pas. D’abord la pensée, ensuite les émotions puis l’action.
Bonjour,
Le fait d’être pris au sérieux dans une entreprise ne dépend pas de vous directement, , mais de ce que vous apportez à l’entreprise; Deux atouts sont pour cela nécessaires, à mon humble avis, l’un est complémentaire à l’autre : La maîtrise du sujet et la peronnalité.
Maîtriser son sujet et n’avoir pas de “personnalité”, tout comme avoir de la personnalité mais pas maîtriser son sujet peut tôt ou tard poser problème; La personne concernée peut être tentée, pour compenser ce “manque”, de se prendre au sérieux, voire se retrouver dans la peau d’un Robert ou d’un Bozo…
Vous avez une excellente maîtrise du sujet ou du domaine pour lequel vous avez été mandaté / recruté…
Vos suggestions sont pertinentes, elles permettent d’innover, d’atteindre de manière noble les objectifs fixés par la hiérarchie, de faire gagner du temps, de l’argent, de gagner en productivité, bref, de répondre à un besoin qui peut être crucial, participer à la réussite de l’entreprise…
Reste à faire passer le “message” à l’équipe…. Un excellent relationnel, savoir remettre soi-même et son travail en question…. La maîtrise de soi et de ses émotions, savoir décrypter celles de l’autre, l’encourager dans ses initiatives ou “remettre en place” avec doigté et diplômatie un “Robert” ou un “Bozo”…
C’est tout un art…. Cela peut nécessiter un travail sur soi, apprendre à se connaître et développer l’estime de soi….
Ainsi, une bonne, voire excellente maîtrise de son sujet, une aisance relationnelle où on sait faire preuve d’humilité et poser un regard Humain sur l’autre, s’investir avec coeur dans son entreprise et contribuer à la faire avancer et grandir, réussir…. Telle personne sera prise au sérieux du fait de ses atouts, de ce qu’elle dégage, de sa personnalité…
On dira d’elle qu’elle est une “belle personne”, elle sera appréciée dans l’entreprise, on recherche sa compagnie, son charisme et son sens de la discrétion forcent le respect, voire l’admiration….
Mais rien n’est perdu… Un Bozo ou un Robert, pour peu qu’ils acquièrent un brin de lucidité à un moment clé de leur vie, un “déclic” conduisant à une prise de conscience du besoin de changer, de “grandir”…. Ils auront tout à gagner, et même leur entreprise aussi…
Bonjour,
Assez bon article mais j’avoue ne toujours pas saisir les démarches concrètes pour arriver à vraiment pouvoir me sentir “respecté” dans le sens d’être écouté ou tout au moins compris.
Pour avoir été tour à tour Bozo et Robert je confirme en tout cas ce qui est dit ici : en Bozo les gens vous aiment bien mais ne vous écoutent guère que quand vous dites une connerie et n’hésitent pas à se foutre de votre gueule, bref vous traitent un peu “par dessus la jambe”. Robert par contre est rarement traité de cette façon mais c’est plutôt le genre de type que tout le monde préfère fuir ou regarder en coin, peu importe ce qu’il peut dire ou faire on préfère faire comme s’il n’existait pas.
J’ai essayé de “doser” mais je n’ai pas le sentiment que ça fonctionne, puisque maintenant je me comporte parfois comme les deux alternativement. Je peux faire une plaisanterie, et du même coup être raillé puis tout à coup devenir très agressif voire mauvais. Pourtant j’ai fait des efforts pour avoir une meilleure élocution, un vocabulaire plus élargi et des opinions plus réfléchies tout en étant sincère et à l’aise dans l’affirmation de ces dernières. J’essaye également de faire en sorte de faire parler les autres et m’intéresse sincèrement à leurs opinions en leur demandant d’argumenter ou d’étayer ces dernières. Bien entendu il y a un point sur lequel j’accorde plus d’importance que tout le reste : c’est l’authenticité. Ne pas jouer un rôle, de ne pas être dans le paraître et d’avoir une réaction, même inappropriée, si cela nous caractérise. J’essaye cependant de prendre en compte les critiques quand je les trouve constructives.
Mais non, ça ne marche pas, j’ai toujours l’impression d’être traité de façon désinvolte.
Avoir confiance en soi c’est bien gentil, mais pour moi ça reste des fourre-tout assez classiques : dans le monde actuel on a tendance à foutre le moindre problème personnel de telle ou telle personne sur le dos de la fameuse “confiance en soi”. C’est cool mais ça ne fait guère avancer les choses.
Pardonnez mon franc-parler, je ne doute pas que vous croyiez sincèrement à ce que vous avancez et avez une idée bien précise en tête de ce que vous entendez par là mais j’aurais aimé une idée plus précise sur cette fameuse solution.
Cordialement,
L.
ui je trouve aussi que kiyosaky se prend beaucoup trop au serieux
Bonjour,
Je suis d’accord avec L.
Pas de solution ici ou d’exemples concrets. Et ce n’est pas que dans une entreprise ce problème!
Quand on a des raisons de se plaindre avec des arguments ; ex: un client envers son conseiller bancaire ou ex: un client envers la poste, ou un client envers un centre commercial ou autre enseigne.
Les associations et les avocats sont là pour être pris au sérieux et c’est malheureux d’en arriver là!
Comment faire prendre au sérieux certaines choses, lorsque l’on veut des réactions, des changements… quoi faire? la menace je ne suis pas pour mais action il y aura souvent même si ce n’est qu’un courrier recommandé pour garder des preuves! Tout le monde s’en fou, ne veut pas être “emmerdé”… Ceux qui ne lâchent pas sont souvent récompensés quand même. Gardez la santé!
JE VOUS AIMES
CAR JAIME LES PERSONS ONET
Je n’ai pas compris
Excellent article.
Être sérieux sans se prendre au sérieux, c’est, à mon sens, un état d’esprit positif qui influe sur tous les domaines , vie professionnelle , vie privée ou vie amoureuse.
J’ai longtemps été prise pour un Bozo dans le milieu professionnel. Parce que trop différente. C’est plus facile de se moquer de quelqu’un que de s ouvrir l esprit.
Ma compétence m a permis d avancer.
J’ai appliqué le conseil que vous donnez, bien avant de vous lire, vu mon grand âge . Je vous confirme que avoir confiance en soi est plus facile à dire qu’à faire.
En revanche croire que l on peut est un facteur déterminant de réussite.
Et les autistes, alors ? Ils se situent chez les “Robert”, c’est ça ? Je suis autiste et vous m’avez profondément offensée ! J’ai du mal avec l’ironie mais de là à dire que je suis bête, il y a un gouffre ! Eh non, je ne me prends pas au sérieux pour autant (je regarde des humoristes à la TV) mais dès fois, certains vont vraiment trop loin et ce sont justement ceux-là les vrais cons !