Peut-on bâfrer comme un veau sans aucune conséquence ?

Philippe est coach et auteur du livre « Soigner vos problèmes d’argent » dans le domaine de l’argent et du développement personnel. Chaque semaine, il publie sur Esprit Riche un article parlant d’argent et de ses secrets que nous avons parfois du mal à comprendre. Voici Philippe !

Je ne vais pas vous parler d’argent cette semaine (quoique) mais de responsabilité par rapport à sa santé. Noël arrive, les magasins regorgent de victuailles : c’est devenu la grande fête de la consommation. La grande bouffe se prépare, tout le monde déplore d’avoir à subir cette tradition du « beaucoup manger », mais qui la fait évoluer en servant un repas de fête qui n’aboutisse pas à des indigestions, maux de ventre, ballonnements etc ? En tout cas, pour nos affaires digestives, j’ai une bonne nouvelle : il y a une solution simple et efficace qui va vous permettre de bâfrer comme un veau sans aucun dommage : le citrate de bétaïne.

Le métro parisien est inondé de publicité pour ce produit et je trouve intéressant de regarder attentivement les messages qu’elle recèle. Nous y voyons un couple « bon chic bon genre », la trentaine, mince, un verre à la main, se souriant. Entre eux, un invité peu banal, notre citrate de bétaïne. Assis sur son fauteuil , un tube dudit citrate (gout menthe, c’est sympa) trône au milieu du couple. Il est là pour les protéger des « digestions difficiles», texte (avec un point d’interrogation) qui chapeaute cette photo.

A en croire l’autre message à droite de la photo : « je ne sors jamais sans lui ». Je vous avoue qu’avoir un tube comme invité permanent lorsque je dine avec ma douce ne m’enthousiasme pas. Qu’il soit gout menthe ou gout citron. Ca laisse supposer que ma digestion va être perturbée mais que le Zorro de la motricité gastrique (c’est ainsi qu’il agit) viendra me tirer d’affaire. Ouf, je peux donc m’empiffrer, sans mastiquer, en buvant plus que de raison, au mépris de ma sensation de satiété et de mes besoins, me faire péter la panse et le Saint Tube sera là, pour moi, m’autorisant tous les excès.

En faisant quelques simples recherches, on apprend que ledit produit ne présente pas d’effets indésirables (ouf, 1 entrée à l’hôpital sur 16 serait due à des effets secondaires de médicaments) mais qu’il est déconseillé chez la femme enceinte. Néanmoins, « le caractère alcalin de la préparation justifie une modération de l’emploi pour éviter un phénomène de rebond sécrétoire ». Imaginez votre estomac en phase de rebond sécrétoire (vous allez gerber ? il y a plus simple et naturel pour provoquer ce réflexe). Je trouve cette phrase issue de la notice incompatible avec ce slogan « je ne sors jamais sans lui ».

Bien sur, le fait de l’avoir dans la poche n’entraine pas automatiquement la prise de ce médicament. Mais vous savez que la chair est faible, il est tellement plus facile de prendre un médicament plutôt que se prendre en charge ! Comment dire non à la belle mère qui vous sert pour le 3ème fois des la dinde aux marrons en vous terrorisant du regard : « elle est pas bonne, ma dinde ? ». Tout ce processus entraine une déresponsabilisation qu’on peut étendre à bien d’autres domaines de la santé. A quoi bon avoir une hygiène alimentaire et physique alors que toutes ces pilules du bonheur viennent combler ces manques ou ces excès. En plus, pour la plupart d’entre elles, elles sont remboursées ! (ce qui ne me semble pas être le cas du citrate machin, encore heureux !). Ce n’est donc pas un médicament « indispensable » destiné à soigner de « vraies pathologies ».

Alors il est peut être, finalement, question d’argent. De grosses bouffes (de préférence industrielle) répétées qui entrainent des perturbations digestives conduisant à de la consommation de médicaments, c’est de la croissance, c’est du PIB ! Revenir à ces choses simples et de bon sens pour se maintenir en bonne santé est une idée tellement évidente qu’il faut une volonté de fer pour la mettre en œuvre. A quand un vaccin contre les campagnes marketing des laboratoires pharmaceutiques ? En tant que champions de la consommation de médicaments, nous avons besoin d’une croissance de conscience et de responsabilisation . Pour moi, c’est aussi cela avoir « l’esprit riche ».

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Commentaires 14

  1. Très répandu comme comportement. C’est comme quand on parle de “la pilule mange graisse qui fait maigrir sans efforts” ou “le régime sans privation”. Quand je lis ça j’ai envie de hurler “Va faire du sport TAPETTE”. Ou y a encore le fameux “Gagnez une fortune en 2 jours sans même travailler”.

    Bref, tout le monde veut le beurre et l’argent du beurre. Comme c’est pas possible, alors les gens sont frustrés (désir provoqué + impossible de le réaliser si vite / sans effort).

    D’un autre côté, est-ce que c’est les gens qui ne veulent plus faire d’effort, et le marketing répond à ce désir ? Ou est-ce le marketing qui pousse tout le monde à devenir flemmard ? La poule ou l’oeuf 😀

    1. Tss Tss Tss.
      Nous sommes entre gens qui essayons d’évoluer, évitons les noms d’oiseau à caractère discriminatoire envers toute communauté s’il vous plait. Ça ne fait que nous rabaisser 🙂

      C’est d’autant plus dommage qu’ayant perdu la majorité de mon gras en quelques mois en combattant mon envie de manger et en me mettant à la boxe thaï je suis tout à fait d’accord avec ton opinion et ta réflexion finale !

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  2. Je ne pense pas qu’il faille condamner l’excès de nourriture s’il est ponctuel.

    Le problème c’est que Noël et le nouvel an sont proches et donc nous faisons un double excès… il faudrait mettre Noël le 25 juin…

    Ce qui fait peur également c’est que tout le monde mange en masse en même temps.

    Finalement pour les fêtes, il faudrait plutôt faire un repas plus évolué et raffiné sans en faire trop. Mais c’est à chacun de voir selon ses moyens.

  3. Gérez cette période de fêtes, mangez doucement, un peu moins quitte à vous resservir pour faire plaisir à votre hôte, buvez lentement, un verre vide est toujours rempli.

    Cette méthode permet de concilier un repas agréable sans avoir à recourir à un médicament quel qu’il soit..

  4. Bonjour,

    Une de mes tantes se “vantait” il y ‘a quelques années d’avoir tellement mange de foie gras pendant les fêtes qu’elle avait tout rejetée par voie orale.

    Pourquoi ne pas manger raisonnablement ? Est-on si mal nourri pour qu’on doive manger compulsivement?

    Nous sommes devenus des consommateurs pire des oies.

    Mais voir les choses permet de dépasser cette étiquette de consommateur qu’on veut nous assigner. Cette année comme tous les ans, je mangerais de façon honnête, a ma faim et juste a ma faim.

    Bonne fête !

  5. 3 choses à éviter :
    – éviter de manger trop de biscuits apéritifs
    – éviter de manger trop de pain
    – ne se resservir QUE sur 1 seul plat >> soit l’entrée, soit le plat de résistance soit le dessert
    il y a une une solution pour tout mais il faut avoir cette volonté et cette discipline

  6. Bien vu. L’industrie pharmaceutique est prête a tout pour nous en faire bouffer du cacheton, et oui nous les français on une réputation a deffendre. Le sujet que tu aborde me fait penser a un autre sujet qui pourrait t’interesser : la psychothérapie. D’après toi pourquoi crois tu que le titre de psychotherapeute a été réglementé, Pas pour les victimes des charlatants qui se sont autoproclamé psy juste pour se faire du fric et aussi pour régler certains complexe d’infériorité, bref. Pourquoi d’après toi le texte de réglementation a d’abord atterit dans une loi qui s’appelait la ” loi médicament ” pour enfin dans la loi hôpital de bachelot. Le psychotherapeute ne pouvant delivrer d’ordonnances, ayant suivi des études, une analyse didactique et suivant une supervision est une véritable menace pour l’industrie pharmaceutique qui ne pourrait plus vendre assez d’anti-depresseur et autres anxiolytiques qui font le chiffre d’affaire de certaines entreprises. Évidemment aujourd’hui seuls les psychiatres (médecins) et les psychologues vraiment motivés peuvent exercer la psychothérapie de quoi donner de belles années a nos cher médicament. Un documentaire télé passer sur public sénat qui s’appelle “les medicamenteurs” nous a prouvé que l’hyperactivité chez les enfants a été purement créée par l’industrie pharmaceutique : votre enfant a un peu trop de vitalité, un peu de ritaline et vous en ferai un petit robot qui reste tranquille dans son coin. Depuis quelques années il y a un boom d’enfants hyperactif, jamais auparavant il n’y en avait eu autant, un véritable jackpot pour l’industrie pharmaceutique. Enfin tu bois combien le sujet me passionne et étant moi même un psychotherapeute qui ne peu exercer faute de diplôme de médecine, j’ai pourtant suivi un cursus de 4 ans dans un institut avec certification et mémoire de fin d’études, j’ai suivi une analyse didactique de presque 3 ans, malgré tout cela comme je pouvais aider les gens a aller mieux sans médicament et j’en ai aider, j’ai décider d’arrêter mon activité pour ne pas être hors la loi. Enfin je n’ai qu’à m’en prendre qu’ a moi même, je connaissais les risques, j’avais pour espoir que cela se légalise pour les psy ayant fait des études, maiss notre système politique n’est pas prêt a évoluer et beaucoup de crétins de français jaloux de ceux qui réussissent ne sont pas prêt a faire évoluer les mentalité et notre pays.
    Allez j’arrête, si le sujet des psys t’intéresse tu peux me contacter, je suis toujours ok pour donner un coup de main.

    1. Ton raisonement tient la route je n’y avais pas pensé “à ce point”. Je partage ton idée de comment on crée une dépendance aux médicaments (comme à l i phone et autres). Je ne comprends pas ce qui a pu t’empecher d’exercer. C’est le “titre” de psychothérapeute qui est réglementé pas la pratique, les écoles privées regroupées notamment à la FF2P ont trouvées d’autres appellations, il y a même une rubrique pages jaunes adéquate. Et pour ceux qui venulent faire une psychothérapie avec un psychiatre ou un psychologie, ils n’ont en aucun cas l’assurance qu’il en aura suivi une. C’est le modèle français basé sur le savoir univesitaire……

  7. C’est vrai j’aurais pu prendre un autre titre, adhérer a une fédération. J’ai fait parti de psy en mouvement et sincèrement il pense beaucoup plus au cheque de cotisation qu’a faire un quelconque mouvement, quand à la ff2p quand ce fut le moment de monter au crénau je les ai trouvé bien fébrile voir inexistant dans la défense du titre. Alors c’est vrai comme tu le dit c’est le titre et pas la pratique quiets réglementer. Changer de titre, revient à jouer le jeu des gouvernants qui veulent prouver que la psychotherapie en dehors des psychiatres, se sont des charlots qui la pratique sous n’importe quel titre. Surtout que les ouvertures pour travailler dans des institutions, des cliniques ou des hôpitaux n’était déjà pas accessible dans le vide juridique passer et en changeant de titre le psychotherapeute perdent toutes les chances de voir un jour cette opportunité ouverte un jour. D’autant que les titres proposés par les fédérations sonnent très charlatans. Pour ma part j’ai vu tellement d’arriviste dans ce métier et tellement de personnes détruite par des personnes qui pensait plus à l’argent qu’aux soins que je me suis aperçu je n’avais pas le sens du business, surtout pour aider des gens avec des traumatismes aussi lourds. Je suis peut-être un petit peu trop idéaliste et perfectionniste dans mon domaine et je ne gagnais pas assez par rapport au temps que je prenais pour aider les patients que j’ai pu avoir. Je ne me plains par rapport au fait que je n’exerce plus, la réglementation du titre a été un prétexte de plus pour que je cesse mon activité en ajoutant les charges énormes qui mettaient demandés en tant que profession libérale.

    1. OK question de choix, il y a effectivement un (long) chemin entre etre formé à une approche psy et en faire son métier avec un revenu correct. Après pour avoir reçu régulièrement des personnes déçues des psy – chologues/chiatres, je me dis que c’est une bonne chose d’être différenciés, meme si le grand public n’est pas très informé la dessus….

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  9. Je pose souvent aux personnes que je rencontre dans mon activité de passeur d’idées en bien-être la question : Qui est responsable de votre santé ? A qui est-ce que vous vous adressez quand vous avez des troubles de santé ? La question est quasi invariablement : au médecin.

    Mais savez-vous que nos systèmes de santé ne s’occupent pas de santé, mais de maladies ? Si vous aspirez à la santé, vous devez vous occuper par vos propres moyens. L’industrie de la santé ne vit pas de santé, mais de maladies. Et un des plus gros fournisseur de malades est l’industrie agro-alimentaire qui a mis sur le marché des produits sans aucune valeur nutritionnelle, au point qu’on estime aujourd’hui que 60% des produits que nous mangeons sont des aliments vides.

    Le billet de Philippe l’illustre de manière parfaite. Vous seul vous pouvez décider, de ce que vous laissez entrer dans votre corps. Aucun médecin, aucune entreprise pharmaceutique, aucun industriel alimentaire ne peut le faire à votre place.

    C’est vous qui décidez ce que vous respirez, buvez, mangez, ce que vous vous accordez comme sommeil et comme mouvement.

    Savez-vous que vous respirez env 16’000 litres d’air par jour ? Est-ce un air propre, pur ou pollué ? Savez-vous ce que vous mangez ? Les aliments ont-ils les éléments nutritionnels dont votre corps a besoin pour fonctionner correctement ? Connaissez-vous les bienfaits de l’eau et les effets d’autres boissons sur votre niveau d’énergie et de vitalité ? Offrez-vous à votre corps la qualité et la quantité de sommeil dont il a besoin pour que vous puissiez vous lever en pleine forme pour réaliser de grandes performances et réussir vos journées comme vous le souhaitez ?

    La richesse sans santé n’est plus de la richesse. Ce billet illustre de manière parfaite que la santé est et doit être votre affaire. Si vous désirez savoir comment vous pouvez maîtriser les entrées de manière simple, prenez contact avec moi ou visitez mon site.

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