
Les lecteurs d’esprit-riche sont-ils des poètes ? A vrai dire je n’en sais rien ! Mais je sais qu’ils sont sensibles à des valeurs d’engagement, de responsabilité, de choix, que leurs rêves sont importants pour eux et qu’ils cherchent à devenir des entrepreneurs de leur vie. J’ai récemment découvert ce texte du poète et écrivain engagé Pablo Néruda, prix Nobel de littérature en 1971, et j’ai été touché de sa justesse et de sa concision. Je me suis permis de relever certaines phrases plutôt que d’autres, emblématiques de comportements « tue-la-vie ». Ce choix est très subjectif et j’invite chacun à faire sa propre sélection, en prenant le temps de lire lentement pour laisser ainsi résonner chaque phrase.
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude,
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.Il meurt lentement
celui qui évite la passion,
et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux,
et réparent les cœurs blessés.Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques,
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!
Après cette lecture, je me dis qu’un autre poème pourrait être écrit en miroir de celui-ci. Plutôt que de partir sur « il meurt lentement », ce nouveau texte débuterait par « il vit vraiment » ou « il vit intensément » et toutes les formulations négatives seraient remplacées par des formulations positives (voir chronique sur les croyances). Cela donnerait par exemple :
Il vit vraiment
celui qui voyage,
celui qui lit,
celui qui écoute de la musique,
celui qui sait trouver grâce à ses yeux.
Il vit vraiment
celui qui construit son amour-propre,
celui qui se laisse aider.
Etc.
En étant capable de nommer ce qu’on veut plutôt que ce qu’on ne veut pas, on envoie (et on s’envoie !) un message plus clair et spécifique. C’est une des bases fondamentales de la définition d’objectif. Et si vous continuiez cette réécriture dans ce sens ? Avec vos propres phrases ?
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Commentaires 5
Bonjour,
Je m’y essaierai bien mais ça me fait quelque chose de reprendre ce merveilleux poème. Comme un sacrilège 😉
Il vit vraiment
celui qui prend des risques 😉
celui qui se défait de ses chaînes
celui qui ose défier les plus grands !
Et comme j’aime beaucoup le monsieur, je me permets de laisser quelques uns de ses mots :
“J’ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j’en ai frôlé la mort plus d’une fois et j’ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j’ai écrit et aimé la vie.”
Un beau classique que ce poème!
J’apprécie particulièrement la première phrase, forcement:-)
Bonjour,
Il vit vraiment
celui qui échappe à la mort
celui qui gagne sa liberté
celui qui gagne sa liberté financière,
celui qui atteint ses objectifs
celui qui sait “dessiner” son destin
celui qui peut recommencer à zéro une fois qu’il a tout perdu
celui qui sait apporter des solutions aux problèmes des autres
Amicalement,
Sorin
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