Arrête de parler, agis !
Ça y est, j’y pensais depuis un moment mais je me suis lancé. Je pars pour l’étranger. Après de multiples questions et une longue remise en cause la décision est prise.
Sur mon blog je parle beaucoup et même si depuis son lancement j’ai fait des changements significatifs dans ma vie de tous les jours, il manquait quelque chose.
Ce qu’il manquait c’est passer à la vitesse supérieure. Choisir de quitter, décider quand quitter. Quitter pourquoi ? Pour moi, la raison est assez simple : pour sortir de ma zone de confort et mettre en œuvre mes idées.
J’ai mis en œuvre pas mal de mes idées en parallèle de mon boulot mais il est assez difficile d’accomplir véritablement quelque chose en étant occupé le reste de la semaine et en gardant un niveau acceptable d’implication.
Ma décision est même prise depuis quelque temps mais j’attendais d’avoir une vision plus précise avant d’en parler.
Pourquoi partir ? L’expérience de l’étranger m’a toujours tenté. Je n’ai pas eu la chance de pouvoir faire ça pendant mes études, j’ai toujours voulu le faire, je le fais J
Mobilité géographique me voila
Le choix du pays d’arrivée est grandement dû à Madame mais je suis très rapidement tombé amoureux du pays : l’Allemagne. Pas sexy hein ? Ça fait ça à tout le monde, surtout quand on ne connaît pas le pays.
En l’occurrence, Berlin sera notre lieu d’atterrissage. Cette ville offre un cadre agréable pour beaucoup moins cher que Paris et nous ouvrira les portes pour aller visiter l’est de l’Europe.
J’aime bien les chiffres et en voici un (selon Wikipédia):
Densité à Berlin 3 812 hab/km²
Densité à Paris 20 433 hab./km²
Il y a un rapport de 5.
Besoin d’en rajouter ?
Et pour l’argent ?
Les détails sont toujours en discussions mais l’accord de principe semble acquis : je vais continuer à travailler pour mon entreprise actuelle pendant quelques mois à mi-temps.
Cela me permettra d’avoir un revenu et de pouvoir avoir du temps. Pour mon employeur c’est l’opportunité de me faire faire des tâches de fond qu’ils n’ont pas le temps de faire en temps normal et c’est aussi l’occasion de ne pas me perdre sèchement.
Tout le monde est gagnant.
Et le plan dans tout ça ?
Si j’avais l’esprit riche à Paris, je veux doubler sa puissance à Berlin. J’aurai à priori une fenêtre de 2 à 6 mois où je pourrais continuer à travailler pour mon entreprise. Cette fenêtre est pour moi l’occasion de développer mes produits et de me lancer en tant que fournisseur de contenu. J’en dirai plus le moment venu !
Et si ? et si ? et si ?
Oui forcément dans ces cas-là on se demande toujours que se passera-t-il si les choses ne marchent pas comme prévu. Voilà la réponse : les choses ne marcheront pas comme prévu. Je n’attends pas que ça arrive.
On fait un planning pour avoir un plan et on avise dans la vraie vie. C’est toujours comme ça.
Une chose à prendre en compte : rien ne peut être aussi désastreux que nos pensées et aussi terrible que dans nos pensées. Si j’écoutais mes peurs, je ne ferais rien, je ne changerai rien.
J’en suis arrivé à un point où je considère que continuer tel quel sans rien changer est synonyme de s’empêcher de réaliser ma vie. Je ne peux donc rien perdre.
Le plan d’urgence est simple : revenir à Paris, retrouver un boulot. Il n’y a rien de plus simple dans ma position actuelle et dans le contexte actuel. Les choses changent mais aucune raison d’avoir peur.
Grâce à l’application de mes conseils (bah oui quand même !) j’ai de l’argent en réserve pour vivre plusieurs mois.
Le livre de Tim Ferriss m’a beaucoup aidé dans ma démarche et c’est aussi pour ça que je l’aime autant !
Ce départ est prévu pour la fin de l’année et ne marquera pas l’arrêt de mon blog, bien au contraire !
Vers l’infini et au-delà !
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