Êtes vous efficace dans ce que vous faites ? Vos articles sont-ils pertinents ? Votre activité est-elle en progression ? Vos clients sont-ils vraiment heureux ?
Aujourd’hui, je plaide pour une cause noble : la qualité, la satisfaction et l’accomplissement de soi contre son ennemi N°1 : la médiocrité. Voici mon argumentation.
J’ai constaté qu’un phénomène se généralise. La médiocrité est de plus en plus acceptée. Parfois on considère même qu’elle est une fatalité et alors est totalement excusé celui qui n’est pas capable de faire quelque chose de bien. Ce que nous dit la médiocrité, de nombreux autres indicateurs nous le confirment. Mal faire quelque chose est accepté et justifié par une série de bons sentiments dégoulinants d’excuses pourtant vous devez savoir une chose : personne ne vous dira que vous êtes nul, que vous faites fausse route ou que vous perdez votre temps.
Service client à pleurer, relations humaines déplorables et émotions retenues : voilà un bon cocktail pour produire de la merde. Y’a-t-il un autre moyen de le dire ? Certainement mais ce serait moins vulgaire. La merde, ça parle à tout le monde sans détours !
Que peut-il se passer de pire que d’avoir passer sa vie à être Mr Moyen ? Mr Moyen se distingue pour une chose : il est toujours Moyen. Il est prévisible et c’est rassurant mais il ne sera jamais en avance sur quoi que ce soit. Mr Moyen, c’est nous à l’école qui ne veut pas chercher à comprendre ce qu’il fait. C’est le nous qui travailler au service client mais qui ne supporte pas les questions stupides des clients. Mr Moyen, c’est le boulanger qui fait du pain dégueulasse (je te hais!) mais qui s’en fout. Mr Moyen, c’est le consultant qui se moque de produire un résultat positif.
Mr Moyen mène une vie moyenne et ça, ses voisins aiment. Ca leur permet de se sentir mieux. Lorsqu’on le cherche, on sait où le trouver et pour cela il est ennuyeux. Le drame de Mr Moyen, c’est que personne ne lui a fait remarquer qu’il gaspillait sa vie.
Alors bien sûr, nous sommes toujours le Mr Moyen d’un autre. Est-ce pour autant qu’il faut s’en satisfaire ? Est-ce pour autant qu’il faut ne rien faire ?
Comment identifier ces petits détails, ces messages non-verbaux ou prononcés à demi-mots qui ne laissent transparaître qu’une seule chose : “tu es mauvais !”. Sachez reconnaître ces signes dans une situation qui vous préoccupe.
Je me suis trouvé plusieurs fois dans cette situation. L’un des situations où j’étais vraiment mauvais, c’est lorsque je travaillais comme pompiste durant mes études. Sale boulot, mal payé : 2 conditions idéales pour être médiocre. Chacune des journées que je passais dans cette station service était un supplice. J’avais l’impression de jeter ma journée dans les abimes du temps et d’en retirer quelques euros de la fatigue. Je n’étais pas intéressé par le métier qui n’était qu’un moyen de subsistance. Je me foutais totalement de ce qui se passait en dehors des tâches qui m’étaient demandées. Je n’avais pas envie de réfléchir durant la journée. Autre époque, autre état d’esprit.
Le fait est que j’étais médiocre. L’êtes-vous actuellement ?
Chaque axe peut-être examiné : vie personnelle, vie professionnelle, relations…
Y’a-t-il une fatalité à être mauvais ? Heureusement non. Le développement personnel est l’une des clés. La conscience de ce que l’on fait également. Rien de tel que de se comparer pour savoir où l’on se trouve par rapport aux autres mais attention dans cet exercice, si vous regardez au-dessus de vous, vous allez irrémédiablement vous sentir plus mal. Votre confiance ou votre égo vont prendre un petit, parfois sans que vous le remarquiez. La comparaison est une arme très tranchante. Vous voulez casser quelqu’un moralement ? Prenez sa situation et comparez-la à celle de quelqu’un qui a beaucoup mieux réussi. Pas très “white hat” tout ceci mais au moins cela vous servira à identifier une tentative à votre encontre.
Alors, quelles bénéfices tirer de la comparaison ? Tout d’abord, la comparaison doit toujours se faire avec ceux qui ont moins, qui ont moins réussi et qui galèrent plus. Pas question de se montrer méprisant avec ceux-là mais si l’objectif est de vous sentir mieux, ce type de comparaison produit des résultats garantis.
La médiocrité est situationnelle. S’il y a un élément à retenir, c’est celui-ci. Si vous montrez des signes de médiocritudes aiguës, il n’est pas trop tard. Aucun cas n’a été identifié comme définitif et irréversible. La médiocrité est liée à votre situation, à votre entourage et surtout à la différence entre ce que vous êtes et ce que vous faites.
Ce que je veux dire par ça, c’est que vous devez absolument découvrir vos valeurs, ce qui est vraiment importants pour vous. Qu’est-ce qui compte plus que tout ? Quelles sont vos croyances ?
Si vous établissez suffisamment bien cette liste, vous allez être en mesure de trouver pourquoi vous êtes mauvais et surtout de trouver comment devenir la prochaine version de vous-même, comment passer à l’étape supérieure. Vous allez être en mesure de devenir un autre au prochain lever de soleil.
La route est longue. Elle n’est pas facile. L’essentiel reste d’être sur la bonne voie et d’avancer. Si vous réunissez ces 2 conditions, vous n’êtes plus Mr Moyen mais vous venez de devenir Mr Wow, celui qui surprend et qui étonne. Vous êtes devenu celui sur lequel on peut compter.
La quête d’une vie ? Certainement. Une aventure quotidienne ? Totalement. Un objectif long-terme comme celui-ci est véritablement un projet de vie. En faites-vous parti ?
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