Parfois, on retrouve certains documents présentant les prix de l’immobilier. La source de l’information est contestable dans le sens où il n’y a pas d’organisme officiel sérieux pour fournir des chiffres. Cependant, les chiffres sont tout de même parlant.
Imaginez qu’ils sont surévalués et regardez les valeurs pour votre ville. En 7 ans, c’est tout bonnement hallucinant.
Ce qui l’est encore plus, c’est que à l’époque les prix sortent tout juste du tunnel de friggit. Autrement dit, c’est à partir de 2002 que les prix de l’immobilier sont devenus excessifs.
Si le tunnel de friggit n’est juste une courbe pour vous, je peux vous assurer que c’est la seule courbe de qualité que nous ayons concernant les prix de l’immobilier.
Par exemple, sur cette page je vois que les prix à Aix-en-Provence et à Marseille sont respectivement à 1700 et 1200 € le mètre carré pour les appartements anciens. C’est bien évidemment très loin des niveaux de prix actuels.
Devinez quoi : c’est la valeur que devra retrouver l’immobilier (corrigée de l’inflation).
D’ailleurs, c’est à peu près ce que valait l’immobilier en 1991. Regardez ce tableau, vous y verrez (seulement pour Paris qui est censé être immunisé face à la baisse des prix) que les prix de l’immobilier en 1991, avant le précédent krach, n’ont été retrouvé qu’en 2002 pour la plupart des arrondissements.
S’il y a une leçon à retenir, c’est que l’immobilier est comme tous les investissements : cyclique.
Wait & see.
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Prix l’immobilier à Paris en 2002
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