Ce livre est une référence pour toute personne désirant accomplir quelque chose, en voici le résumé.
Il commence avec une anecdote révélatrice :
L’auteur à son fils de 6 ans : ” Que veux-tu faire plus tard ?”
Le fils : “Je veux être professeur en bonheur“.
Voilà ce à quoi veux répondre ce livre. Voilà pourquoi il faut voir les choses en grand. Voilà pourquoi rien n’est trop beau.
Il y a une certaine magie dans le fait de voir grand.
Et ce n’est pas vraiment nouveau : le livre a été publié en 1995. Déjà 13 ans !
L’histoire commence par un témoignage :
C’est le séminaire annuel d’une entreprise. Le directeur marketing veut illustrer un point : un des commerciaux a réalisé près de 60 000$ de chiffre d’affaires lorsque la moyenne se situe à… 12 000$.
Le directeur démontre alors que : ce commercial n’est pas 5 fois plus intelligent que les autres. Il est même dans la moyenne. Il ne travaille pas plus que les autres. Il prend même plus de temps libre. Il n’a pas de meilleurs clients, ni une meilleure santé ou de meilleurs diplômes. Il voit simplement les choses en 5 fois plus grand.
Ce petit exemple est trivial mais le fond est vrai. En fait, après ce discours tous les autres commerciaux ne peuvent se trouver d’excuses.
Le livre développe une idée très répandue dans les livres de développement personnel : Faire quelque chose d’irréaliste est plus facile qu’on ne l’imagine. TIm Ferriss en parle dans son livre “La semaine de 4 heures” : il est plus facile de lever 10 000 000€ que 1 000 000€. Il est plus facile d’obtenir un boulot à 80 000$ qu’un boulot à 20 000$. Il y a moins de monde au haut de l’échelle.
Ensuite le livre est construit comme une série d’anecdotes. Chaque petite histoire donne lieu à une règle. Même si on peut douter de la pertinence de cette approche, de nombreux conseils valent de l’or. La plupart ne sont pas intuitifs et c’est là que réside la valeur du livre. L’auteur les illustrent de manière brillante. Il les rend compréhensible et donne envie d’adopter sur le champ de nouvelles habitudes.
Le livre contient des leçons de vie applicables dans sa vie personnelle autant que dans sa vie professionnelle.
Il y a une histoire très intéressante à ce sujet. C’est celle d’un commercial à qui on fixe un objectif de 50 000€ de chiffre d’affaires pour une année. Ce commercial atteint ce chiffre au mois d’octobre et devinez quoi : il n’arrive plus rien à vendre jusqu’en janvier. Il trouve tous les prétextes possibles. L’histoire dit juste qu’il n’y croyait pas mais il semble aussi que cela soit un phénomène fréquent lorsque un objectif est donné et que la personne n’a rien prévu après l’atteinte dudit objectif.
Tout ceci ne vous sert à rien pour avancer. Ce sont simplement des moyens d’apaiser votre conscience.
3 moyens de s’immuniser :
-> vous pensez être trop vieux à 40 ans ? Si on considère que la vie de travail va de 20 à 60 (70?) ans, vous n’en êtes qu’à la moitié. Nous ne sommes pas trop vieux à la moitié de notre vie.
-> soyez reconnaissant pour ce que vous avez car il y a toujours pire que soi. A moins que vous ne soyez petit, moche, pauvre, stupide, malade et issue d’une minorité victime de racisme vous avez toutes vos chances.
-> vos pensées sont plus importantes que votre QI. Il existe énormément de personnes intelligentes qui n’ont jamais réussi pour cette seule raison. Votre QI n’est pas une excuse, c’est ce que vous en faites qui compte.
Nous avons tous des moments difficiles dans notre vie. Apprenez à penser à des moments positifs. Oubliez les moments négatifs.
Tuez les “monstres mentaux”. L’auteur parle d’une idée à retenir : les monstres mentaux. On dirait “une affaire”. Il donne l’exemple d’un couple qui a passé une mauvaise nuit de noce et dont l’un des deux s’en fait tout une affaire qui éclate 5 ou 10 ans plus tard. Crevez l’abcès.
Parmi les monstres mentaux fréquents on trouve : un mauvais investissement, un problème au boulot ou dans la famille…
-> L’action soigne la peur. Si vous ne faites que réfléchir, vous alimentez la peur.
“Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait”.
Un point à retenir c’est de se créer un discours pour se motiver soi même. Au delà de l’aspect “je suis un winner”, je crois vraiment que ce genre de comportement peut aider à affronter une présentation importante, une négociation difficile ou tout autre moment du quotidien.
Ce discours à une forme du genre :
“Voici ce sur quoi tu dois te concentrer :
– Bonheur
– Progrès
– Prosperité
Tu es capable de fournir un excellent service. Tu es enthousiaste et motivé. Tu as été bon hier et aujourd’hui sera une très bonne journée. En avant !”
ou
“J’ai en moi tout ce qu’il faut pour réussir ce défi”.
La différence entre quelqu’un de moyen et quelqu’un au top peut se voir sur un trait particulier : la capacité à surmonter un problème et à aller de l’avant. C’est la réaction face à un problème.
Le mot de la fin :
Ce livre est un “must” et vaudra largement le temps et l’argent investi. Il regroupe un très grand nombre de principes incontournables. Il fait parti des classiques d’une bibliothèque de développement personnel.
David Schwartz a su capturer et formuler une série de conseils pratiques pour le quotidien.
Le livre est clairement orienté business et s’adresse particulièrement à celui qui veut gravir les échelons de son entreprise. Bien sur, les principes sont applicables à tous et je trouve qu’il convient bien aux entrepreneurs.
C’est le genre de livre qu’il faut lire doucement, appliquer, relire et mettre en œuvre.
Je vous recommande donc de le lire et de l’acheter (ou l’emprunter si vous pouvez).
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