Investir dans un immeuble de rapport : c’est fait

Regardez ma tête quand j’ai trouvé ce trousseau de clé, ça me donne un air de passe partout

J’ai peu posté récemment et pour cause, j’ai 2 bonnes raisons que vous allez adorer !

La première, c’est que j’ai finalisé l’achat de mon premier immeuble de rapport. 7 appartements et une dépendance qui peut offrir 100 m² habitables, mais qui doit être rénovée. Au total, cela fait plus de 400 m² et un beau bien dans mon patrimoine.

Je devrais dire « notre » car cet achat, c’est avec madame. Etre financièrement indépendant à 2 c’est une aventure agréable que j’ai la chance de partager au quotidien.

C’est génial d’avoir quelqu’un qui partage votre vision, vos idées, vos interrogations et votre passion.

Les chiffres sont sympa quand on regarde de plus près. Le bien est financé à 110 %, c’est-à-dire tous frais inclus (notaire, agence). Je n’ai pas mis grand-chose en cash. Le crédit est de 1600 € par mois, l’immeuble entièrement loué rapporte 2400 € par mois. J’ai payé le bien lui-même 265 000 €. (Je garde les détails pour le point N°2)

Un calcul simpliste mais rapide donne un rendement brut (frais d’achat inclus) de 10 %. C’est bien, ça pourrait même être mieux. Eh oui, pour ce prix-là, l’immeuble n’est pas situé dans le centre de Paris ou de Lyon ! Nous verrons comment optimiser la suite car plusieurs options sont possibles :

  • rénover et revendre la dépendance
  • rénover la dépendance et la louer
  • transformer certains appartements en meublés
  • vendre un appartement

Pas mal non ?

Ce qui a été long, ce sont les démarches naturelles qui vont avec un achat immobilier car ici lorsque j’ai mis le bien en gestion, c’est 7 contrats de location en doubles exemplaires qu’il faut signer.

Le compromis de vente était un bloc qui nous a été remis dans une boite en carton que nous avons mis plus d’une heure à signer. Mais l’avantage d’avoir un immeuble de rapport c’est que le travail est fait une fois pour acheter 7 appartements !

Un bon gros compromis de vente

Bref, vous aurez compris que ça m’a bien occupé mais heureusement tout rentre dans l’ordre.

La deuxième bonne raison, c’est l’académie Esprit Riche où j’accompagne un groupe d’étudiant extraordinaire vers leur indépendance financière.

Nous déroulons chaque module de la formation pour qu’ils deviennent des maîtres de leur destinée en comprenant les clés de l’investissement dans l’immobilier, en bourse mais aussi de la création de revenus complémentaires.

Je suis convaincu que nous allons vers un monde où nous aurons tous plusieurs sources de revenus, plusieurs activités. Comprendre ce qu’il se passe et prendre la vague au début est une clé pour en profiter par la suite.

Comme vous le savez, le temps est votre ressource la plus précieuse, c’est aussi le cas pour moi et j’ai choisi de le consacrer à ce groupe en particulier.

Je les adore ! Et ce qui est incroyable c’est la diversité des personnes qui sont inscrites, des étudiants (c’est fou à votre âge je ne pensais pas à ça !), des expatriés, des cadres, des personnes qui veulent juste arrêter de courir après le prochain salaire, des personnes qui ont envie d’être plus libres. Globalement des personnes qui veulent construire quelque chose qui ne dépend pas d’une décision politique. Des personnes qui veulent prendre leur avenir financier en main.

A chaque fois que j’ai un échange avec l’un d’entre eux, je cherche à mettre mes tripes parce que ça me rappelle (par pure projection de ma part !) ma situation au départ. Ces semaines du lycée à prendre le bus sans payer parce que je ne voulais pas trop coûter cher à mes parents qui avait peu de moyens. Ça, ça me donne l’énergie tranquille pour avancer. Ça me motive pour non seulement profiter la chance que j’ai mais aussi pour continuer à construire une forteresse avec des coffres pleins.

J’ai un problème de « riche » c’est que j’aime déjà ce que je fais. Mais je reconnais que c’est un bon problème à avoir.

Parce qu’évidemment pour aucun d’entre eux le but est de devenir oisif.

Etre rentier comme l’on dit en France. Aucun n’a l’illusion qu’il sera un jour sans rien faire. S’occuper de son patrimoine est une activité mais avoir une Œuvre à accomplir est une source de bonheur pour un être humain.

C’est comme ça que vous travaillez tout le temps sans jamais travailler. Vous ne prenez pas de vacances parce que vous n’en avez pas besoin. Votre activité est votre vie et vice versa. Pensez au travail d’un artiste ou d’un artisan. Vous faite ce que vous avez à faire parce que vous voulez le faire, parce que vous avez une vision, une conviction.

Mais si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que mon problème c’est qu’investir n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un moyen de vivre une vie plus riche et de contribuer.

 

A la rentrée, je suis allé à la fête de l’humanité. Oui, je sais. Mais c’était pour voir, au moins une fois. J’aime bien l’ambiance, il y a des spécialités culinaires de chaque région !

Quelques minutes après notre arrivée, un habitué entame la conversation. Sa première question : « vous avez la carte du parti ? » (PC bien entendu).

J’ai souri. Il avait des cartes postales pour écrire au président, il m’a demandé si j’avais quelque chose à lui dire. J’ai dit « Bon courage mais ça, ça ne vaut même pas la peine que je lui écrive ».

Je lui ai demandé : « et vous, vous avez quoi à lui dire ? »

Sa réponse : « qu’il écoute moins les patrons, et plus les ouvriers »

J’ai cherché s’il y avait une caméra cachée. Après tout peut être qu’un lecteur voulait me faire une blague. Je l’ai regardé fixement, j’attendais à ce qu’il éclate de rire et me dise « non je déconne, vient je te paye une bière ».

J’ai dû me payer ma bière moi-même. En discutant avec mon acolyte, j’ai découvert qu’il était prof. Il m’a demandé quelle était la solution d’après moi.

« La solution à quoi ? » dis-je bêtement.

« A tous les problèmes du pays. » me dit-il.

J’ai souri. « La solution pour le pays, j’en sais rien. Ma solution personnelle, c’est de me prendre en main et de m’occuper de moi. »

Outré, il s’exclame « Mais c’est le chacun-pour-soi ! ».

Moi : « oui, exactement. C’est notre chance, nous pouvons nous en sortir en comptant sur nous. Welcome en 2014, merci internet. »

Je respecte ses idées et l’échange était instructif et moins romancé mais si je devais y retourner et mettre ma vie en jeu, j’écrirais en gros sur une banderole et je courrai (habillé) la fête tout entière :

« Personne ne viendra vous sauver »

Aucune institution qui dépend de votre argent pour vivre, aucun regroupement qui veut votre bien malgré vous et qui sait mieux que vous ce qui est bon pour vous.

Nous pouvons collaborer, construire ensemble, développer notre économie, créer de l’activité, enrichir notre patrimoine. Mais c’est à nous de le faire.

A très vite,

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