Comment ne plus avoir le blues de la rentrée

Philippe est coach et auteur du livre « Soigner vos problèmes d’argent » : argent et développement personnel. Chaque semaine, il publie sur Esprit Riche un article parlant d’argent et de ses secrets que nous avons parfois du mal à comprendre. Avec Philippe, nous avons créé le séminaire Créez la vie que vous méritez : une expérience unique pour obtenir ce que vous voulez de la vie. Voici Philippe !

Êtes-vous sujet au blues de la rentrée ? Cette maladie saisonnière touche de près ou de loin une partie significative de la population laborieuse. Le pire, c’est que chaque année, en septembre, c’est pareil. Pourtant, si on regarde les choses en face, l’actualité n’est ni meilleure ni pire qu’en 2011, ni qu’en 2010, en 2009 ou avant. Lisez les journaux, vous verrez comme d’habitude les mêmes infos sur la crise, sur les politiques, la popularité du Président, quelques faits divers, la reprise du foot. Vous verrez les mêmes unes de journaux sur les prix de l’immobilier (ça va baisser oui ou m… ?), les riches qui pillent les ressources, les fonctionnaires qui glandent, les profs qui sont dépassés, puis plus tard le sexe et les Francs Maçons. Sans oublier tous les bons conseils pour être au Top à la rentrée (ça c’est la question qui tue)…

On a donc tous les ingrédients pour se mettre la rate au court bouillon. Et pourtant, tout ça est là depuis longtemps, a toujours été là d’une certaine manière et sera vraisemblablement encore là l’année prochaine. Et sur la plupart de ces sujets votre influence est faible voire nulle. Bon, donc vous avez bien raison d’avoir le blues.

Pour beaucoup, les vacances sont un temps ou il faut à tout prix mettre de coté et oublier le quotidien, le boulot, les clients ou le chef, les courses au supermarché, les rallyes pour emmener les enfants au sport, au cours de rattrape et au piano, le métro et les embouteillages. Et c’est capital de le faire. Vacances vient de « vide ». Avoir un peu de vide autour de soi, pas trop d’activités planifiées, farnienter, prendre plaisir à prendre un interminable petit déjeuner, se baigner, se faire du bien, se reposer… Comme il est facile d’oublier au bout de 4 ou 5 jours (le temps de décompresser)… On se détend, on devient moins irritable, moins stressé. Le soleil donne le moral, du sport, des ballades, un spectacle, la famille ou l’amitié… Ah, un monde humain, enfin ! Vous en avez eu de la chance de prendre des vacances! Seulement……….

Seulement, pendant ce temps, vous êtes resté propriétaire à 100% de vos emmerdes. Pas ceux que j’évoquais en début de chronique, les vôtres à vous ! Tous ceux que vous aviez parfaitement réussi à gommer de votre esprit (malgré les agressions de votre I phone). Ils sont là, ils vous épient, ils se frottent les mains de vous voir revenir si détendus ! Pour mieux vous sauter dessus. Tout ça parce que vous n’avez pas su profiter des vacances (je rappelle l’origine : vide) pour prendre de la distance, poser clairement les zones de satisfactions et de frustrations, poser les choses et accueillir leurs conséquences, identifier sur quoi vous pouvez agir et comment. Cela vous aurait permis de redémarrer en récupérant de vos contrariétés et en arrêtant de vous focaliser sur ce qui est en dehors de votre champ d’influence.

Impossible de créer du plein sur du trop plein. Impossible de modifier son itinéraire le nez dans le guidon. Risqué de prendre des décisions cruciales sous l’emprise du stress. Savoir s’arrêter pour se donner des moments de vide fondateurs demande du courage, celui d’examiner de manière impartiale les différents domaines de sa vie. Pour beaucoup, les vacances ne sont surtout pas le bon moment pour ça. Ils ne veulent pas, disent-ils, se prendre la tête. Mais il ne faudra pas qu’ils s’étonnent que rien ne changent. A propos, pour celles et ceux qui veulent VRAIMENT que ça change, il y a très prochainement un séminaire : Créez la vie que vous méritez !

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