Selon l’état, le PEL ne fait plus recette. Depuis 7 ans, le nombre de souscripteurs chute (de 16 à 11 millions) et les dépôts sont passés de 206 millions à 176 millions. Les coupables de cette désaffection ? Les taux immobiliers très bas depuis plusieurs années qui rendent peu intéressants les taux proposés par le PEL et très certainement les prix de l’immobilier qui ont poussé les ménages dans leur retranchement. La promesse de la nouvelle formule ? Votre dépôt sera mieux rémunéré car le taux sera dynamique.
Un taux dynamique : il évoluera chaque année selon une formule calculée par la Banque de France sans pouvoir tomber en dessous de 2,5%.
Une prime plus “verte” : pour un prêt d’au moins 5 000 €, la prime d’Etat variera de 1.000 (bien classique) à 1.525 euros (bien “vert”).
Une fiscalité revue : les prélèvements sociaux seront prélevés chaque année et non plus à partir du dixième anniversaire comme c’est le cas actuellement.
Des conditions d’utilisation restreintes :
Dans tous les cas, le nouveau PEL avec son taux minimum de rémunération à 2,5 % offrira un taux d’emprunt de 4,2 % minimum (taux de rémunération + 1,7 points) ce qui actuellement n’est pas compétitif. Cela pourrait bien le redevenir un jour mais personne ne saura dire quand. La destination limitée du nouveau PEL est un point important ainsi que le fait que les 2,5 % annoncés sont en fait un taux brut dont il faut déduire les prélèvements sociaux (CSG) chaque année.
L’ancienne formule PEL disponible jusqu’au 1er mars permet de garder son PEL sans limites de durée et de ne payer les prélèvements sociaux qu’au bout de dix ans. En ces périodes de taux bas, choisir le nouveau ou l’ancien PEL n’est pas un grand enjeux mais en tout état de cause, l’ancienne formule me parait meilleure, courez donc chez votre banquier pour prendre date si ce n’est pas déjà fait 😉
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