Qui a dit qu’une entreprise devait être démocratique ? Personne. Pourtant depuis que nous sommes dans l’ère de l’information le bien être des salariés n’a jamais été aussi important : il a un effet direct sur la performance de l’entreprise.
Connaissez-vous Semco ? C’est une entreprise atypique. Ici, il n’y a pas d’organisation hiérarchique, pas de ressources humaines, pas de règles internes. Les réunions sont basées sur le volontariat, il n’y a pas de code vestimentaire ni d’emploi du temps (même pour les personnes sur la chaine de production). L’entreprise prévoit son activité pour les 6 prochains mois seulement. Les gens décident des salaires qu’ils vont avoir et toutes les informations financières de l’entreprise, du salaire de chacun aux résultats, sont communiquées à tout le monde.
2 sièges sont disponibles pour que n’importe quelle personne de l’entreprise puisse participer au comité de direction et le PDG n’a pas le pouvoir d’imposer une décision.
Semco est une entreprise étonnante. Son histoire l’est tout autant. J’avais vu, il y a quelques années, un sujet à la télévision sur cette entreprise. On y voyait des gens qui allaient au bureau à 14h et qui devait trouver un emplacement (les bureaux ne sont pas fixes) pour travailler.
Le sujet m’est revenu en tête après que je sois tombé sur un livre, Seven-Day Weekend: Changing the Way Work Works (voir le résumé).Ce livre est écrit par le PDG de l’entreprise, Ricardo Semler, qui se trouve être le fils du créateur. Il est également l’auteur de MAVERICK: The Success Behind the World’s Most Unusual Workplace, un bestseller vendu à plus d’un million d’exemplaire.
Son père lui a confié les rennes de l’entreprise à 21 ans. Sa première décision fut de renvoyer 60% des managers seniors qui étaient en place.
Semco a un turnover (taux de démission) d’environ 1%. Ce taux fait rêver beaucoup d’entreprises (en particulier les SSII qui se situent plutôt dans les 10 à 20%).
Hum, difficile à dire. A l’origine ils fabriquent des pompes pour l’industrie. Maintenant, ils font énormément de choses différentes, selon les envies des salariés.
Chez Semco, vous pouvez travailler d’où vous voulez. Les gens créent de petites équipes autour des différents projets à réaliser.
En fait Ricardo Semler part d’une idée totalement folle : pourquoi traiter ses employés comme des enfants en leur imposant des règles contraignantes comme des horaires ou des règles lorsque l’intérêt de l’entreprise est d’avoir des gens créatifs et motivés ? Pourquoi ne pas considérer les gens comme des adultes responsables (ce qu’ils sont en dehors du travail) ?
Mais chut, je n’en dis pas plus, le résumé du livre sera plus complet !
Que pensez-vous de ce modèle d’entreprise ?
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