Je suis toujours très amusé lorsque l’on me soupçonne d’être né avec une cuillère en or dans la bouche car en fait, c’est plutôt le contraire. Mes parents ont toujours travaillé dur sans avoir l’abondance financière associée. Mais ne sortez pas les mouchoirs pour éponger votre peine, j’étais parfaitement heureux car ils n’ont pas fait la plus grosse erreur dans le genre : être plein d’argent mais n’avoir pas de temps pour les enfants. Bien au contraire.
Pendant que tout le monde s’amuse dehors et passe du bon temps, j’ai consacré un peu de mon temps à faire quelque chose que les personnes bizarres comme moi font : regarder leur passé financier.
Regarder dans le rétroviseur est intéressant pour mesurer le chemin parcouru et le bon côté des choses avec les chiffres, c’est qu’ils ne mentent pas (si on ne les fait pas mentir).
Mon point de départ est dévoilé dans ce relevé de compte de 2001 : 920 €. C’était mon salaire à cette époque et aussi fou que cela puisse paraitre j’arrivais à vivre avec.
En épluchant ces vieux documents, j’ai fait une autre découverte : j’étais relativement frugal dès le début. Regardez le solde qui indique 543,18 €. J’épargnais constamment ce qui me restait, même lorsqu’il s’agissait de 50 €.
Alors pour mener l’exercice plus loin, je me suis amusé à regarder le niveau de mon patrimoine. En 2001, je n’avais même pas 2000 € de côté. Les années passant, ce montant a lentement progressé alors que j’étais à nouveau étudiant.
Vous savez à partir de quand il a explosé ? Attendez.
Voici ce qui ne l’a PAS fait exploser :
Mon patrimoine a commencé à progresser lorsque j’ai commencé à gagner plus. J’ai commencé à gagner plus lorsque j’ai décidé de mieux travailler. Incroyable ?
C’est aussi simple que cela… mais ce n’est pas facile pour autant. Faire des économies et être frugal n’est pas une fin en soi tout comme épargner n’en est pas une. Si avoir de l’épargne rendait heureux, notre pays qui possède l’un des plus forts taux d’épargne d’Europe ne serait pas aussi champion de la consommation d’antidépresseurs. En y réfléchissant bien, peut être que l’épargne rend dépressif 🙂
Ce point de départ n’a pas conditionné mes résultats parce que j’ai tout fait pour que ça ne soit pas LA fin. J’ai fait ce que je pouvais avec les moyens que j’avais. Lorsque vous êtes dans le brouillard et que vous ne voyez qu’a 10 mètres tout ce que vous avez à faire c’est avancer de 10 mètres.
L’histoire ne dit pas encore où j’arriverais. Elle dit simplement pour le moment que ce montant est multiplié par plus de 10 et je ne compte pas m’arrêter là.
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