Une partie des lecteurs d’Esprit Riche vise l’indépendance financière et si c’est votre cas, l’actualité politique et fiscale doit vous donner quelques sueurs froides. Petit guide par gros temps.
La liste des réformes fiscales suit son bon train et l’espoir de garder une partie raisonnable du fruit de son travail s’éloigne de plus en plus. Que faire dans un contexte décourageant et de plus en plus décourageant lorsqu’on sait que l’ensemble des bricolages mis bout à bout ne suffiront pas à combler la dette et où la probabilité qu’on aille directement se servir dans votre portefeuille augmente de jour en jour ?
Autour de moi, les réactions sont variées. Les indépendants qui étaient proches de 100 % d’activité réduisent la voilure en disant “A quoi bon ?”. Les entrepreneurs continuent leur développement sur fond d’inquiétude. Les salariés ne comprennent pas tous l’indignation que provoque le tabassage fiscal (la plupart ne se rend toujours pas compte que plus de la moitié de leur travail part à l’état et qu’ils pourraient avoir les mêmes services et gagner 20 % en plus si les choses étaient bien gérées). Beaucoup parlent de partir, certains l’ont fait.
Mais la seule question qui compte est toujours la même : que pouvez-faire ? ou que pouvez-vous y faire ?
Parce que évidemment, la tentation pour moi est grande de pester (et vous ?). Non pas uniquement car je vais payer plus. Mais surtout car il n’y a aucun projet. Aucune vision. De l’amateurisme. De l’instabilité. Même les journalistes montent au créneau. Et aucun espoir. Râler est bien sûr un exutoire. Mais il ne fait pas avancer.
Le contraste avec la leçon de leadership de Robert Dilts est frappante. Les 4 critères d’un leader sont :
Ce qui me dégoûte, c’est que je ne peux cocher aucun de ces 4 critères pour la politique actuelle (la précédente n’était pas beaucoup mieux).
Et d’une certaine manière ce qui se passe est un test pour un “esprit riche” pour qui l’indépendance importe.
Les options qui s’offrent à vous :
Comme je l’écrivais dans l’individu souverain, de plus en plus, les états sont en compétitions pour attirer les individus. Certains l’ignorent, d’autres le réfutent mais les chiffres le montre comme par exemple le fait que le solde migratoire de mexicains aux USA est pour la première fois depuis 50 ans nul ou le pic d’activités des avocats fiscalistes et autres professions accompagnant les mouvements de patrimoine. Dans l’individu souverain, les auteurs racontent que l’église a perdu sa place d’organisateur de la société le jour où elle est devenue une entrave au développement, l’état subit le même sort sous nos yeux.
Partir, c’est le choix le plus difficile à faire et il ne peut se faire uniquement pour des raisons fiscales.
Rester est une possibilité et ce que vous pouvez adapter est très vaste.
Diminuer vos revenus, au contraire profiter du moment pour développer votre revenu, vous préparer à investir, demander des jours de congés en plus au lieu de demande une augmentation. Je suis curieux de voir dans les commentaires ce que vous avez changé ou ce que vous souhaitez faire.
Continuer à vivre votre vie en ignorant le monde autour de vous. On dit qu’il n’y a que 2 manières d’être heureux : mettre la barre si bas que tout va bien ou avancer sans cesse. Si vous avez un métier plaisant et que vous avez de bonnes perspectives c’est une option défendable.
Ce qui est délicat, c’est que la situation est inédite et qu’il est impossible de prédire quoi que ce soit. Ce qui rend la situation passionnante et inquiétante à la fois, c’est ce mélange entre :
Ma position, est celle-ci :
Ce sont des principes. Voici comment ils se traduisent :
Je ne sais pas jusqu’où ils iront. Ils continueront certainement tant que personne ne les arrête. “The sky is the limit.”
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