Beaucoup de gens se contentent de leur boulot même s’ils n’en sont pas satisfaits. La raison principale ? Crédits à payer, peu d’économies permettant de voir venir !
Le fait de rester dans sa zone de confort est aussi un élément qui conforte le statu quo.
J’ai déjà évoqué tous ces facteurs dans un précédent article sur les 2 bonnes raisons de quitter son boulot.
Pire encore, la plupart d’entre nous avons au moins une fois auto raisonné un de nos comportements : ainsi il vous est sûrement déjà arrivé de vous « faire une raison ».
L’auto raisonnement ou auto justification est souvent utilisé pour se rassurer ou éviter de se poser trop de questions :
Votre patron ne veut pas vous accorder une augmentation pour la 5ème année consécutive alors que vous avez participé de manière significative au développement de l’entreprise ?
-> Vous allez vous dire qu’après tout si tout le monde demande ça, où va l’entreprise. Et puis au fond, vous êtes bien content du comité d’entreprise qui vous a permis d’avoir 10% de réduction sur votre location au ski l’année dernière.
Bref il nous arrive de se voiler la face.
Définissez votre objectif pour éviter de tourner autour du pot (on y revient !) :
– Où (géographiquement) voulez vous travailler ?
– Dans quel type de société ?
– Quel type de métier voulez vous ?
Cela vous mènera peut-être à identifier un autre métier que celui que vous occupez actuellement : c’est normal et fréquent. Au bout de 4 ans, une grande partie des jeunes diplômés ne travaillent pas dans le domaine qu’ils ont étudié.
Dans l’informatique, domaine très cyclique (comme l’immobilier), pendant les périodes où la main d’œuvre est désirée, on a vu débarquer toutes sortes de cursus dans la profession : chimiste, gestion, psychologie….
C’est plus que jamais fréquent de changer de métier.
Et même plus que ça, si vous n’êtes pas heureux, vous devez vous rendre ce service : cherchez autre chose.
Le bonheur est le chemin, pas l’hypothétique destination.
Alors sortez ! Allez rencontrer les entreprises qui semblent convenir à vos aspirations. Discutez avec les gens et confirmez (ou non !) vos impressions.
Si vous avez déjà été au chômage, vous avez déjà entendu que les offres d’emploi ne couvrent que 30 à 50% des emplois disponibles ; le reste 50 à 70% des emplois est caché.
Le fait de rencontrer de potentiels employeurs provoquera des effets que vous ne pouvez soupçonner !
C’est le moment de vous prendre en main : décrochez votre téléphone et appelez une entreprise qui semble convenir. Expliquer que vous envisagez de venir travailler dans le secteur et que vous aimeriez en avoir une brève description (quelques minutes).
La plupart de vos interlocuteurs vous accorderont ce court laps de temps pour vous présenter leur métier.
Obtenez des informations sur le secteur : qui sont les leaders, quelles sont les perspectives, les qualités requises ?
A la fin de ce premier contact, ne profitez jamais de cette occasion pour annoncer votre recherche d’emploi. Votre interlocuteur ne doit pas se sentir sous la pression que représente le fait d’accepter ou de refuser une telle requête.
Faites vos devoirs, lisez les magazines/livres sur le secteur que vous convoitez.
Quand vous avez fait le tour, rappelez les personnes avec lesquelles le contact a été intéressant. Demandez un rendez-vous afin de présenter vos résultats. Imaginez le type de poste que vous pourriez avoir.
Si vous arrivez avec un début de solution permettant à votre interlocuteur d’imaginer économiser ou gagner plus d’argent que vous n’en coûterais : Bingo.
A ce stade, votre interlocuteur vous a sûrement fait une proposition d’emploi. N’acceptez jamais tout de suite. Vous avez réussi à vous vendre et vous êtes dans la meilleure position qui soit.
Remerciez-le et demandez à réfléchir.
La proposition qu’il vous aura faite sera bien souvent 10 à 20% en dessous de ce qu’il pense pouvoir vous offrir. Le but de cette première proposition est juste de ne pas vous perdre et de continuer la négociation.
Mais le pouvoir que vous avez ne doit pas être utilisé n’importe comment. « Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités » est une citation qui prend tout son sens ici (Spiderman pour ceux qui n’ont pas reconnu !).
Lors de votre deuxième entretien demandez 20% de plus que ce qui vous a été proposé mais surtout ne justifiez pas votre requête et restez silencieux.
Soyez prêt à partir sans tomber d’accord ou à demander plus de temps pour réfléchir. Dans la plupart des cas, l’offre sera relevée.
Une fois qu’un accord est trouvé sur le salaire, il reste plusieurs points incontournables à négocier :
1 – la prochaine augmentation : quand ? Sur quelles conditions ?
2 – les avantages : une mutuelle ? Des RTT ? Des primes ?
3 – votre rôle précis dans l’entreprise : quelles formations ? Quelle sera votre marge de manœuvre pour atteindre vos objectifs ?
Tout ça doit être discuté avant la fin de la négociation. Après, il sera trop tard.
Tout ça peut être fait en ayant une autre activité : pendant le déjeuner ou en fin de journée et peut durer plusieurs mois. Rien n’est rapide ni facile mais le bonheur, ça se mérite !
Même si cette description est un peu idéale, c’est une trame à suivre et comme on dit : elle a le mérite d’exister !
Alors vous commencez quand ?
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Commentaires 8
Bonjour
Très intéressant comme vision mais surtout très utopique je trouve.
En France, il est difficile voire impossible de se réorienter car les employeurs ne se fient pas à vos qualités mais à vos diplômes !!
J’ai un master européen en communication et pas moyen de me réorienter dans des métiers qui font la part belle aux relations humaines… IL FAUT TOUJOURS LES DIPLOMES.
Utopique…Mais autant tenter sa chance.
apres tu peut toujours faire une VAE ou autre pour avoir des diplômes, rien ne t empeche ! apres il faut la motivation! moi même etant jeune il ma fallu 2 ans pour me dire que l école, enfin les etudes, etait important, car même en voulant passsé par la “voie royal” comme dirais mickael, ils faut des diplômes !en france c’est ça qui represente ta”valeur”
Tout à fait d’accord avec Hidden (le message date, mais toujours d’actualité).
Pas de bac, mais mais j’ai été directrice adjointe d’une grande maison de maroquinerie, puis aujourd’hui assistante assurance qualité depuis 3 ans et je veux valoriser mon statut par une formation à Descarte.
Et bien ils ont refusés car pas le bon cursus !
Finalement j’ai trouver une formation Responsable Qualité, mais je retente ma chance l’année prochaine à la fac Descarte.
La France ne veut pas des sans diplôme, mais elle devra tout de même s’y mettre !
Oui l’on peut faire tout cela et malgré tout cela l’entreprise est mal gérée, car l’on ne vit pas dans le monde des bisounours, donc il vaut mieux travailler sur son propre business que sur celui des autres.
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