Mon avis sur le coaching de vie : est-ce de l’arnaque ?

Le reportage sur M6 abordant le business du coaching a lancé un réel débat autour du coaching et du business. L’enquête a soulevé un business pas très clair, alors que le coaching de vie est une discipline à part entière. L’émission a suscité beaucoup de réactions pour pas grand-chose. Notez que le coaching est un business comme un autre. Cependant, il me semble pertinent d’apporter quelques éléments de réponses sur la relation avec un coach. Et pour les coachs, c’est peut-être l’occasion de se remettre en cause.

Bon ou mauvais coaching ?

Peu de coachs peuvent aujourd’hui justifier d’une formation dans des écoles de coaching. Certifié de l’ICF ou international coach fédération, la validation n°1 des coachs, Franck Nicolas a été valorisé dans le reportage. D’une part, sa certification lui permet de gagner en crédibilité. D’autre part, le coach est salué pour ses tarifs de base accessibles pour la plupart.

David Laroche a pour sa part été pointé du doigt pour ses tarifs de formation élevés. De plus, l’homme ne dispose d’aucune certification connue et compte à son actif 13 signalements enregistrés en deux ans. Le prix des conférences, des séminaires et mastermind ne permettent pourtant pas d’évaluer les compétences du coach qui propose tout de même des formations à 17 €.

D’où l’intérêt de se poser les bonnes questions autour du coaching. Il existe en effet deux types de coaching, à savoir le coaching professionnel et le coaching de vie. Le premier s’adresse exclusivement aux professionnels, tandis que le coaching de vie est ouvert à tous. En ce qui concerne le reportage, il n’est pas objectif. Il a principalement pour but de permettre à chacun de se poser les bonnes questions, en tant que coach, mais aussi dans une relation de coaching.

Savoir faire la différence

Les éléments de contexte apportés dans le documentaire abordent notamment le business sur Internet, le coaching et tout ce qui se rapporte à ce monde-là. Si vous vous référez aux arguments évoqués dans le reportage, un bon coach propose des tarifs accessibles et confère de bons résultats. Par ailleurs, un mauvais coach propose le plus souvent des tarifs élevés, exerce sans certification. Et par-dessus tout, les clients ne sont pas toujours en mesure d’identifier ce qu’ils ont pu avoir comme résultat.

Beaucoup l’ignorent encore, mais il existe deux milieux distincts du coaching. D’une part, le coaching médiatisé tel que vous le découvrez sur YouTube, avec un mythe de marketing très fort. D’autre part, le coaching offline est l’univers des coachs traditionnels, qui font preuve de beaucoup d’humilité. Les coachs de ce monde-là sont généralement bien formés et ont suivi des cursus certifiants. Il est donc important de bien dissocier ces deux milieux assez différents et qui ne se côtoient pas.

La relation de coach-client

La première grande question à soulever, c’est quel type de relation un coach doit entretenir avec son client ? Le coaching est avant tout un accompagnement. Autrement dit, coach et client sont d’égal à égal. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue l’influence dans le coaching. D’une manière ou d’une autre, le coach exerce une influence sur son client, qui peut être positive ou négative.

Les composantes du coaching
Source : Génie édition

C’est dans un processus personnalisé qu’il intervient en tant qu’influenceur justement. C’est donc de cette manière que le coaching se positionne en tant qu’outil puissant dans les différents domaines de la vie du client. Cependant, une certaine relation d’autonomie doit être respectée.

Concrètement, aucun coach ne doit s’attribuer les résultats obtenus par son ou ses clients. L’humilité est une qualité indispensable à un coach. Le coach est avant tout un catalyseur pour son client, et son rôle est de faire en sorte que son client obtienne des résultats réels. Les effets du coaching demeurent toutefois le résultat d’un travail personnel du client et non du coach.

Un miroir pour son client

Un coach n’est pas toujours prêt à l’entendre ni à l’accepter, mais le coaching consiste à être un miroir pour son client, et non de l’influencer. Mais dans la réalité des faits, le coach influence le client du début jusqu’à la fin. Une personne qui décide de faire du coaching accepte donc en toute connaissance de cause d’être sous l’influence d’une personne. D’où l’intérêt de choisir minutieusement le coaching duquel chacun souhaite être influencé. Le coaching consiste à attirer les personnes ayant vécu des situations désagréables, et à leur donner l’envie de rebondir.

Au niveau du coach, son rôle est d’établir une boucle vertueuse, en usant de son influence justement pour aider son client à trouver par lui-même la solution à sa situation. Alors, le mélange tarifs élevés et changements radicaux peut parfaitement être légitime. Par contre, si l’évolution est le plus souvent positive, elle peut également être négative pour le client. Une situation qui génère l’inquiétude des proches, qui mettent ses changements sur le compte du coach. Pourtant, l’art du coaching repose justement sur la capacité du coach à laisser son client croire que tous ces résultats viennent de lui.

Une prestation payante pour une valeur apportée

Il est donc important de comprendre que le coaching découle d’un savoir-faire et d’une expertise spécifique. Cette discipline vise à apporter une valeur souhaitée dans un domaine spécifique de la vie. En d’autres termes, c’est en toute conscience qu’un client décide de faire appel à un coach pour l’accompagner dans sa démarche.

Lorsqu’une personne privilégie ainsi un coach à un autre, c’est spontanément et consciemment qu’elle investit dans une valeur. Clairement, quel que soit le prix de la prestation du coaching, c’est un investissement que chacun est libre d’entreprendre. Sachez en effet que les effets du coaching sont bien réels, mais ce n’est pas une magie pour autant. Ce qui fait du coaching payant un sujet très sensible.

L’ancien monde ne conçoit pas qu’une personne achète consciemment et en connaissance de cause, des prestations à très haute valeur pour des résultats incertains. Pour le nouveau monde, les gens sont pourtant prêts à payer très cher pour obtenir la valeur qu’ils souhaitent, tout simplement. En d’autres termes, le coaching doit avant tout être jugé par rapport à valeur ajoutée qu’il apporte. C’est là tout le côté business du coaching.

Coaching de vie ou de business

Un autre aspect du coaching qu’il est important de connaître, c’est le type de prestation proposée. Il faut savoir que le coaching est une discipline à part entière, désormais reconnue, établie et normée. Ce qui explique qu’il existe aujourd’hui différents préceptes dans le coaching. Il y a le coaching business ou le coaching professionnel qui traite exclusivement des sujets professionnels. Dans ce reportage de M6, c’est le coaching de vie qui est mis en évidence. Une approche qui est présentée telle une méthode pas toujours très carrée. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne donne pas de résultats.

D’une manière générale, il est difficile de comprendre et d’accepter comment un coach peut changer la vie d’un individu. Lorsque vous n’avez pas testé la méthode, vous ne pouvez pas certifier que cela ne donne pas forcément de résultats. C’est un peu comme l’effet placebo qui donne 30 % de résultat. Quoi qu’il en soit, le coach a pour mission principale d’envoyer du positivisme à son client, à travers des conseils de bon sens. Son rôle est d’aider ces personnes à adopter un esprit positif dans les domaines de sa vie, et de les encourager à toujours aller plus loin dans leur démarche.

La relation du coaching avec l’argent

Pour contribuer à ce débat intéressant autour du coaching, des médias et du business, nous allons aborder la relation du coaching avec l’argent. Beaucoup de jugements sont effectivement basés sur l’argent. Ce qui est important de noter, c’est que le coaching est avant tout un accompagnement. Ce processus particulier est un outil extrêmement puissant pour le développement personnel et/ou professionnel. Les coachs ne sont pas là pour faire de la gratuité, parce qu’il s’agit d’un business comme un autre.

Là où vous devez être vigilant, c’est de définir votre place dans ce monde-là. Si vous suivez un coach, que vous avez souscrit à du coaching, posez-vous les bonnes questions. Est-ce que vous êtes dans l’achat d’un service ? Est-ce que vous êtes dans une relation de vénération ou d’admiration ? La réponse à ces questions doit être personnelle. Ce que vous devez savoir, c’est qu’il est primordial de rester dans une relation d’autonomie, même dans le cadre d’un coaching. Le client ne doit en aucun cas être dépendant de son coach, mais rester focus sur le travail qu’il aura personnellement accompli.

Enfin, le coach doit être en mesure de faire la part des choses entre le personnel et le business. Qu’est-ce que vous allez créer comme conséquences chez le gens qui vous suivent ? Cette réflexion est d’autant plus importante pour les coachs de vie travaillant dans le domaine personnel. Ils peuvent facilement mettre les gens dans la dépendance. Un aspect plutôt négatif, surtout si le coach demande beaucoup d’argent pour son accompagnement.

 

Bien que ce débat, lancé sur M6, ne soit pas un reportage d’information, il met en exergue le business en ligne. Le coaching est d’ailleurs un aspect de l’activité sur Internet, notamment sur YouTube, un business qui intrigue de plus en plus et qui motive les personnes en quête d’indépendance financière.

 

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