Lorsque nous valons mieux que ça…

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La vie est pleine de moments où l’on sent que quelque chose nous manque. Souvent, il arrive que l’on contemple le résultat de l’une de nos actions et que l’on soit déçu. Ce peut autant être le projet que l’on a géré que la discussion que l’on a eu avec un proche.

Ces situations laissent un arrière goût peu agréable. En effet, si l’issue n’est pas très positive, nous restons sur notre faim. Ce qui nous gène plus exactement, c’est que l’issue soit en deçà de ce que nous pensions atteignable.

L’image de soi

Je me souviens encore de ce moment au collège en classe de dessin. Nous devions tous dessiner la même chose, un personnage que le professeur avait désigné. Tout le monde s’était alors mis au travail en commençant par la forme globale puis en affinant les détails. De mon côté, je ne savais pas par où commencer. Devais-je tracer le contour en premier ? Commencer par le haut ? Par le bas ? Si dans de nombreuses situations, on peut d’inspirer des autres ici j’étais bien perdu.

Le résultat fut à la hauteur de ma perplexité et mon manque d’attention pour les détails était flagrant. J’avais simplifié la plupart des formes et la plupart des couleurs. Mon dessin était bien loin du modèle original. Il était simplement moche. Si ce genre de notion est très personnelle, je pense qu’un consensus s’était pourtant formé autour de ce mot.

Je pense que le consensus avait raison mais je savais aussi une chose : je valais mieux que ça !

L’interprétation des évènements

Lorsqu’on vit une situation dont l’issue nous déçois, nous sommes évidemment renvoyé à l’image que l’on a de soit. Le meilleur moyen de ne jamais être déçu, c’est d’avoir une attente si basse que n’importe quel évènement suffit à la combler. Si je me contente de vouloir reproduire la forme globale du personnage et pas de rendre une image fidèle, je suis certain d’y arriver.

Mais cela n’empêche que dans chaque situation, quelque chose de plus subtil est en jeu. L’interprétation des évènements entre en action et nous donne une information : il précise le niveau d’attente que l’on a par rapport à soi. Lorsque je vois mon dessin que je trouve sincèrement moche, je sais que je suis en mesure de faire mieux. Ce qui me permet de penser ça, c’est mon goût.

C’est exactement comme lorsqu’un amateur de vin goûte un vin et qu’il trouve qu’il n’est pas à la hauteur. L’amateur éclairé (l’étymologie du mot amateur nous apprend qu’il provient du verbe aimer), sait reconnaitre si ce qu’il goûte est élaboré, si c’est fin. Il sait le placer sur une échelle plus ou moins précise allant de mauvais à très bon.

Nous sommes chacun à notre manière, des amateurs en train de goûter notre vie. Parfois on apprécie la saveur et puis parfois on trouve qu’il manque des arômes.

L’amélioration continue

Alors que faire de ça ? Le savoir est bien, l’utiliser est mieux. Les livres sont pleins de théories mais votre vie est seulement une collection de pratiques. L’une des meilleures conséquences que peut avoir cette conscience du goût, c’est de vous donner confiance pour avancer.

Tel le dessinateur qui voit que son oeuvre n’est pas à la hauteur ou tel le musicien qui perçoit que les notes qu’il couche sur le papier ne sont pas harmonieuses, vous savez que vous devez encore travailler mais pour cela vous devez être suffisamment attentif.

En étant ouvert et prêt à entendre, vous ouvrez la porte de l’amélioration continue. Je fais parti de ceux qui pensent que nous sommes ici bas pour voir ce que l’on peut faire de notre vie. L’amélioration continue est donc un chemin parfait et rien de tel que l’appréciation fine des éléments pour y arriver.

Sur un domaine particulier, le chemin peut prendre des années. Par exemple, dans la pratique d’un art martial, l’élève sait qu’il peut mieux faire. Il voit ce que les grands maitres arrivent à faire et se dit que quelque part, il peut s’approcher de leurs performances sans vraiment savoir jusqu’où il est capable d’aller. Ce qu’il sait c’est que son niveau actuel n’est pas son niveau définitif. Il sait qu’il y a des années d’affinages à faire, des entrainements à suivre et de la douleur à subir pour y arriver. Comme l’amateur de bière, il sent la différence entre les entrainements. Il voit l’amélioration continue à l’oeuvre. Il sait que lorsqu’il ne le perçoit pas, son travail produit des effets.

Le résultat n’est donc pas immédiat. C’est n’est pas en un mois que l’on devient un caviste de renom. Par contre, c’est en s’exposant aux variétés des goûts et à la diversité des sensations que l’on est en mesure d’affiner notre appréciation. Pour cette raison, ne ratez jamais une occasion d’aller essayer, de discuter avec celui qui a déjà affiné son sens pendant plusieurs années. N’hésitez pas à faire le premier pas. Même le néophyte sait reconnaitre un grand vin. Il ne saura pas à quel point il est grand (au grand dam des amateurs) mais il saura que celui-là est spécial, qu’il ne ressemble pas à celui qu’il a l’habitude de boire.

La mise en oeuvre de son sens du goût, qu’il soit gustatif ou visuel, déclenche chez celui qui le travaille une sensation de bien être, ce que certain appellent l’expérience de flow. Il serait dommage de s’en priver !

Image par Sakurako Kitsa

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