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… on ne sait jamais sur quoi on va tomber (Forrest Gump pour les non cinéphiles).
C’est tellement vrai.
Je vais reparler de la fameuse conférence à laquelle j’ai assisté.
Un tournoi de babyfoot était prévu le premier soir. Pour moi, le babyfoot c’est pleins de bons souvenirs d’étudiant où je passais du temps à améliorer ma technique et à faire des matchs contre mes amis.
Ce genre de proposition à immédiatement éveillé mon intérêt 🙂
Seulement voilà, il fallait être 2. Il était midi et les inscriptions se terminaient à 14h, j’avais donc 2 heures pour trouver un co-équipier.
J’ai donc cherché quelqu’un qui souhaitait participer. Ce n’était pas chose évidente : les gens sont là pour des raisons professionnelles et 90% des participants sont étrangers.
Je visais malgré tout quelqu’un de jeune, disons moins de 30 ans pour avoir plus de probabilités qu’il ait un souvenir de la chose.
N’ayez pas peur de demander !
Honnêtement, je ne suis pas sur que j’aurais fait ça il y a un an mais je me sentais amusé par ce petit défi. J’ai donc trouvé un jeune qui mangeait seul et j’ai commencé à discuter avec lui.
C’était un autrichien qui me dit n’avoir pas vraiment envie de jouer. Je lui demande pourquoi (ne jamais rester sur un refus générique) et il me dit que c’est un mauvais joueur.
Sur ce je lui dit que je ne suis pas très bon non plus mais que je cherche un co-équipier et que ça serait vraiment sympa de participer à ce championnat.
Il a finalement accepté, nous nous sommes inscrit au tournoi.
Ce que je pense être bien peut être mauvais pour quelqu’un d’autre
Il n’était non seulement pas mauvais, mais il était plutôt bon le bougre !
Nous avons non seulement éliminé les 3 équipes de notre groupe mais aussi passé les huitièmes de finale. En quart de finale nous avons perdu d’un point contre une équipe qui avait un plus mauvais niveau que nous (mais plus de chances).
Hormis cette bonne surprise, j’ai surtout trouvé quelqu’un de sympathique avec qui j’ai pu partager des moments autant professionnels (autour de la conférence où nous étions venu bosser malgré tout) et personnels (nous sommes allés visiter la ville et avons partagés nos expériences).
Les échanges humains sont sources d’expériences amusantes
Ce que vous devez retenir de cet article c’est qu’il faut aller vers les autres. Que ça soit par souci de bien utiliser votre temps ou par envie de rencontrer des gens, n’hésitez pas à engager une conversation.
Parfois le contexte aide beaucoup à avoir un sujet de départ (salons, mariage…) mais ça n’empêche vraiment pas, dans les autres cas, de tenter de créer un lien.
La sujet numéro 1 et complètement universel : l’autre. S’intéresser à l’autre c’est le meilleur moyen pour créer une conversation. Commencez avec une simple question : « Pourquoi vous êtes là ? ».
Après tout qu’est ce que vous risquez ? Un refus ?
La personne qui refuse la discussion ne le fait à cause de ce que vous êtes car elle ne peut pas vous connaître, elle n’a simplement pas envie et ça arrive.
Alors, la prochaine fois que vous êtes dans un nouveau groupe, vous chercherez à connaître les gens ?
Après tout on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
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Commentaires 2
Ce n’est pas toujours facile d’aller vers les autres, ça dépend aussi des personnalités. En petit comité, je me débrouille assez bien mais quand il s’agit de faire la conversation avec 50 personnes différentes que je ne connais pas (comme dans les fêtes organisées par les amis des amis par exemple), je suis plutôt mal à l’aise, je ne trouve pas de sujet de conversation intéressant et, bien souvent, c’est quand la fête est finie que je me dis “ah mais j’aurais pu parler de ci, demander ça…”.
D’après le test du MBTI, c’est typique des introvertis. Sur le moment, on ne sait pas quoi dire, on a besoin de réfléchir posément. À l’inverse, les extravertis réagissent au quart de tour, ils ont plein de questions à poser, ils sont tout de suite dans le coup.
Après, c’est sûr qu’il revient à chacun de dépasser ses petits handicaps pour aller de l’avant mais c’est vrai quand même qu’il y a des gens qui ont des prédispositions et d’autres pour qui ça relève de l’effort.
Un autre truc désagréable, c’est le lourd silence qui règne dans les groupes où plusieurs introvertis font des efforts pour faire la conversation mais ne sont pas à l’aise dans cet exercice. Je trouve ça terrible et je n’ai qu’une hâte : que ça s’arrête, qu’un extraverti se joigne à nous, qu’on m’appelle ailleurs…!!!
Pour moi la question cruciale, ce n’est pas tant : qu’est-ce que je risque à essayer, après tout je peux tomber sur le bon chocolat, mais plutôt : comment faire pour tomber sur le bon chocolat ?
Author
Merci pour ton commentaire !
Je suis d’accord avec ce que tu dis et il vrai que nous avons chacun une nature qui fait que c’est plus ou moins facile d’aller vers les autres. Je voulais insister sur le fait qu’il faut faire l’effort de se mettre un coup de pied pour aller vers les autres. Je sais à quel point c’est difficile car ce n’est pas totalement naturel pour moi mais après coup c’est toujours une sensation satisfaisante.
Pour tomber sur le bon chocolat je te dirais qu’il faut essayer et suivre son instinct.
Dans une discussion de groupe ça ne choque personne si au bout que quelques échanges on se détourne de la personne si jamais ça ne passe pas.