
J’ai envie cette semaine de donner un coup de pouce à un projet dont j’ai entendu parler par mon épouse, qui en a rencontré un des protagonistes, Yannick Bernard. Je trouve ce projet intéressant car il défie la morosité ambiante et le sentiment d’impuissance qui l’accompagne. Savoir se remettre en question pour vivre sa vie en s’appuyant sur des choix qui font sens, je trouve ça plus sur que d’attendre la prochaine cagnotte de l’Euromillions. Point encore plus remarquable : ce projet englobe une famille avec 2 enfants de 4 ans et 18 mois. Or, c’est souvent l’un des plus confortables paravents derrière lequel s’abritent tout ceux qui « voudraient bien » créer la vie qu’ils méritent, mais « ne peuvent point » : les enfants (avec le manque d’argent) sont alors d’un secours inestimable pour justifier le maintien dans la zone de souffrance tolérable. Dernier point qui m’a plu, ce projet intègre de manière pragmatique la question de l’argent.
En résumé, Yannick a 27 ans, est consultant indépendant spécialisé dans l’accompagnement des collectivités à la mise en place d’une transition énergétique, et l’accompagnement des PME/PMI au niveau commercial. Il a mis en place avec sa famille un mode de vie correspondant à des valeurs fortes (qu’on les partage ou pas n’est pas la question). Maude, son épouse, s’occupe des enfants, ils pratiquent l’instruction en famille, mangent bio etc. Néanmoins, ces options ont peu à peu placé Yannick dans une Rat Race incompatible avec le projet de départ entrainant fatigue et insatisfaction. Pour arrêter le mécanisme, une remise en cause et une rupture radicale s’avèrent nécessaire : c’est le « point de bascule ». « Notre philosophie, c’est que si c’est le bon chemin, tout se fait facilement. Sinon, il faut faire autre chose ». Je partage totalement cette vision des choses.
Il ne suffit pas de savoir ce qu’on ne veut plus, il faut aussi définir ce qu’on veut pour s’engager dans l’action. L’idée est venue rapidement : vivre en roulote tractée par des chevaux et sillonner la France pour y démontrer, par l’exemple, qu’on peut vivre différemment. Cette idée a été immédiatement supportée avec enthousiasme par Maude et le projet est devenu familial. Les voilà donc en passe de partir pour un an ou plus à la rencontre de lieux et de gens qui proposent « une alternative à un monde en train de s’enrayer » (fermes alternatives, lieux de woofing, éco villages, écoles alternatives). Avec comme fil conducteur la rédaction d’un blog et d’un livre.
Bon tout ça c’est bien joli, mais comment financer ce rêve ? Beaucoup se seraient arrêtés à cette seconde excuse si pratique : on n’a pas d’argent. En fait, c’est simple, il y a un plan de financement avec un capital issu de la vente du mobilier de leur logement actuel et de leurs économies. Mais c’est insuffisant. Ils ont donc créé une association, « la roulotte qui gigote » de manière à recevoir des fonds soit par don, soit par souscription remboursée à la fin du périple, pour financer le poste principal : la construction d’une roulotte qui sera leur « home sweet home ». Le choix de ce mode de vie réduira d’ailleurs fortement leurs besoins financiers, qui seront comblés en effectuant des petits travaux au gré du chemin. J’apprécie la confiance en la vie qui émane de ce projet et le courage de le mener à son terme.
Je vous invite donc à visiter le blog http://laroulottequigigote.overblog.com/ pour vous faire une idée plus précise de ce projet, de sa finalité et de la logique qui le sous tend. A vous de voir ensuite si vous souhaitez y contribuer (ce que j’ai fait bien entendu !).
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Commentaires 15
bonjour
je suis un grand fan d’esprit-riche.
Maisl email m ayant donné le lien de cet article nous invite à dire ce su on en pense. Donc :
on souhaite bon courage à cette famille mais bon, on s’éloigne de l’esprit originel du blog…
avant, en venant sur esprit-riche, on savait qu’on allait trouver des bonnes idées et maintenant ça vire un peu au trash-mails (limite publicité) qui font perdre du temps.
mais ça reste quand même bien et il y a quand même du positif dans l article ! disons le aussi
a+
Author
L’idée était de montrer une famille qui agit voilà tout !
A vous lire, vous donner l’impression de vouloir stigmatiser les gens ayant une activité salarié, comme c’est le cas pour la majorité des français. Tous les salariés, qu’ils soient ouvrier, employés, cadre, cadre sup … ne sont pas en souffrance.
Bonsoir
Moi je pense que esprit-riche apporte aux salariés une solution pour vivre plus pleinement leur vie, pour vivre leurs rêves en entreprenant. Quel choix ferez-vous entre “ne pas vivre en souffrance” et ” vivre la vie de vos rêves”? Comme Robert Kiyozaki le dit si bien, “le salaire c’est une solution à court terme pour un problème à long terme”
Bien amicalement
Author
Je sais que le mot stigmatiser est l’étendard de l’offensé dans notre France du politiquement correct et je conçois tout à fait qu’il existe des salariés “qui ne sont pas en souffrance” (grand bien leur fasse). La dinde que l’on nourrit chaque jour ne sait pas qu’à noël, c’est elle que l’on mange. Je m’adresse à ceux qui veulent prendre les commandes de leur vie et créer le style de vie qu’ils souhaitent.
Bonsoir à tous
Je pense que c’est vraiment prendre le courage de faire ce qu’ils ont décidé de faire. En plus c’est un projet familiale. Combien de personnes osent prendre le courage de réaliser leurs rêves. Bien sûr qu’il y a des risques mais que serait notre vie si nous ne prenions de risque? J’admire le courage de Yannick.
En plus d’être carricaturale votre vision des choses est infamantes.
Avoir une activité de salarié n’empêche en rien d’être au commande de sa vie. Considérez vous les employés comme spectateur de leur vie ? Quelle curieuse conception de la vie que de croire que l’épanouissement se trouve forcément dans la création d’entreprise.
La création d’entreprise demande beaucoup de travail, et par voie de conséquence d’important sacrifices qui se répercutent bien évidemment sur la vie personnelle et familliale.
Author
Laissez-moi reformuler ma pensée : je considère qu’entreprendre fait appel à un grand nombre de compétences qui mènent à un développement personnel sans aucun autre équivalent dans le domaine professionnel.
Encore une fois je conçois que l’on puisse être salarié et heureux 🙂
Par curiosité, quelle est votre profession ?
Michael, tu as une vision du salarié très réduite. Le salarié n’est pas que celui qui travaille à l’usine!
Un prof est salarié ! (le plus beau métier du monde non?), à l’hopital on est salarié (qui aide plus les autres que dans cet endroit?)….
Chacun a son propre chemun, le développement personnel ne passe pas forcément par l’entreprenariat!.
Je comprends que tu mette en ant ce thème, mais on a pas tous envi d’acheter des parking, de faire un blog et d’être chez boursorama comme vise a nous insiter tous les blogs de developpement personnel!
Author
Les profs sont majoritairement fonctionnaires ou assimilés donc c’est un peu particulier et de mémoire l’une des professions avec le plus fort taux de suicide. Bref, pas le meilleur exemple. Il n’y a aucun rapport entre le développement personnel, le fait d’avoir un blog ou un compte chez Boursorama 🙂
Cela n’enlève rien au fait qu’ils travaillent pour quelqu’un, et pour le suicide, ma question pose sur le fond!
Pour le rapport entre développement personnel et le reste, il suffit de faire un tour dans vos articles à toi michael et dans ceux des blogs Français sur le développement personnel = Toujours les même thème!
Pour résumé, le sense de mes propos, c’est de dire que l’on soit salarié ou entrepreneur, le tout c’est d’être bien et d’avoir un sens à sa vie. Et c’est l’objet de ton article non.
Comme on veux essayer de te le faire comprendre dans l’ensemble des commentaires, Michel, on préfererai que tu reste sur la thématique principal de ton blog, et que tu ne stigmatise pas un choix de vie ou un autre. (c’est juste un conseil!)
PS : je suis salarié, et je veux devenir riche sans être entrepreneur car je suis bien dans mon boulot.
Author
Nous sommes bien d’accord ! D’ailleurs l’article en question n’est pas de moi mais de Philippe mais bon 🙂
PS : Michel ce n’est pas moi
Pourquoi est-ce que le salarié peut sembler mal vu ici ?
L’image que donnent les médias des salariés est celle de quasi esclaves à la merci de leur patron. Leur travail semble être l’élément le plus important de leur vie et ils sont prêts à toutes les concessions pour le conserver. C’est juste l’image qu’on voit à chaque fermeture d’usine ou lorsqu’il se plient à des directives absurdes, ou encore certaines émissions où ils sont traités pire que des bêtes lors de recrutements.
Pourtant, ce n’est à mon avis pas une question d’être salarié ou pas, mais une manière de voir la vie. Mais il est vrai que le problème semble plus toucher les salariés.
Il me semble qu’un tendance sur les sites comme celui-ci est de relativiser l’importance des biens matériels. Car c’est à mon avis là que viens tout le problème du salarié: s’il perds son emploi, il perds aussi sa maison, sa belle voiture, sa TV avec écran plat…. Il ne va pas mourir de faim et pourra même continuer à avoir certains loisirs, le filet social étant suffisamment efficace dans nos pays.
Le petit entrepreneur ou l’entrepreneur débutant tel que présenté ici a déjà pris le risque de perdre à ses bien, voir y a déjà renoncé. Le problème surgira peut-être le jour où il deviendra trop gros et aura de nouveau quelque chose à perdre (ne serait-ce que son entreprise): il risque bien de retomber dans la rat race.
Peut-être que la vraie liberté est de ne rien posséder, je ne sais pas….
C’est la chaleur? Je ne vois pas trop le rapport entre cette polémique sur le salariat et l’article… Il s’agissait de présenter un exemple original (et non un modèle!) qui peut donner des idées à d’autres… ça me semble bien faire partie de la ligne éditoriale du blog! Après chacun est totalement libre de penser, ressentir et faire ce qui est bon pour lui!
Il y aussi un important taux de suicide chez les entrepreneurs. En Italie ils ont d effrayé la chronique. Par ailleurs je suis cadre dans une entreprise entité d’un groupe IT international.
Je suis salarié, non suicidaire et epanouï.
Je suis propriétaire de ma résidence principale et je possède d’autres appartements en location qui me donnent l’espoir d’après mes calculs, de prendre ma retraite assez jeune (45 ans)