On ne fait pas une bonne équipe avec un mauvais partenaire
Dans mon cheminement vers l’esprit riche il y a une question qui fut délicate à traiter : celle de la séparation de la vie professionnelle et personnelle.
D’un côté, la tendance naturelle et souvent méfiante qui sommeille en nous nous pousse à protéger le cocon familial de tout lien avec l’extérieur. Ceci étant impossible et de toute évidence pas très sain, la famille se retrouve souvent en contact avec un ensemble de personnes sélectionnées sur le volet. Sur le plan personnel, on remarque que la plupart de nos collègues parlent assez peu de ce qu’ils aiment vraiment, de ce qui les motive et que l’on retrouve au travail des échanges assez utilitaristes.
À côté de ce besoin de protection se trouve cette envie de partage et de rencontre qui a du mal à trouver sa place parmi nos relations professionnelles. On retrouve ainsi beaucoup de gens très actifs au travail mais bien solitaires dans leur vie.
L’intérêt de séparer sa vie professionnelle de sa vie personnelle se manifeste lorsqu’il y a un décalage entre les 2. Que cela soit au niveau des valeurs (le commercial qui travaille dans l’industrie du tabac ne souhaite pas que sa famille ait des liens avec cet univers) ou pour des raisons pratiques pour les personnes exposées comme les stars ou les hommes politiques, la séparation permet de poser la frontière entre les 2 mondes.
Ce décalage peut être une véritable source de souffrance car elle nous pousse à jouer 2 rôles différents, bien souvent il peut être corrigé en changeant d’activité professionnelle ou en alignant sa vie personnelle sur les valeurs véhiculées par son activité professionnelle.
Au début, j’avais cette tendance à séparer mes connaissances professionnelles et personnelles. L’idée de croiser un collègue le week-end était vraiment dérangeante, je faisais comme s’il s’agissait de 2 mondes séparés dont je n’étais le seul élément commun. Mon activité de salarié m’étant inconfortable, je ne voulais pas retrouver tout élément en rapport en dehors des horaires de travail. Puis avec le temps, j’ai appris à accepter que tout ce petit monde interagisse jusqu’à aller à créer les interactions lorsque je trouvais qu’elles manquaient. Désormais, la différence n’existe plus.
Le fait d’être entier, d’être autant « soi » à la maison et au travail est devenu incontournable. Si l’on a des valeurs auxquelles on croit, on ne peut les oublier le matin en arrivant au bureau ou le soir en arrivant à la maison.
Mieux encore, ne pas créer de frontières virtuelles entre ces mondes donne encore plus de puissance à vos relations : vous êtes alors en mesure de connecter les gens entre eux. Vous tirez parti de votre réseau et vous rendez service.
Etre entier, le secret d’une vie riche ?
Si vous regardez ce que font ceux qui mènent une vie riche vous remarquerez qu’ils mêlent les 2 mondes. Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il n’existe aucune limite. Toutes les relations professionnelles ne deviendront pas des relations personnelles, ce n’est ni souhaitable ni réaliste. Mais si et seulement si les relations professionnelles prometteuses ne s’arrêtent pas à cela et deviennent une part entière de votre vie, vous avez un formidable effet de levier sur votre réseau, vous travaillez avec de gens que vous respectez.
Est-ce que vous imaginez faire du business avec vos amis ? Pensez-y une seconde. Si l’idée vous rebute, réfléchissez aux raisons. Vos amis ne sont-ils pas fiables ? Pas professionnel ? Evidemment on ne peut pas faire n’importe quel type de business avec n’importe quel ami, le style doit correspondre mais même sans cela, le feriez-vous ? Identifiez la véritable raison.
Une vie riche, c’est une vie où l’on est bien entouré. Si tout ne se résume pas au business, il reste capital d’avoir des liens forts et solides avec vos partenaires business (client, collaborateur, fournisseur…) et l’un des meilleurs moyens c’est surement de les sélectionner comme si vous alliez faire un bout de chemin ensemble.
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Commentaires 8
Très intéressant cet article, j’essaye de mettre en phase les deux, c’est primordial pour moi!
Que pensez-vous du cas des marketings de réseau, comme par exemple Lyoness, où il s’agit de parler à son entourage proche ou lointain d’une possibilité d’investissement?
Author
Je pense qu’il faut vraiment savoir ce que l’on recommande ! Je me souviens de témoignages de personnes à qui des proches avaient recommandé du De Robien mal placé..
Effectivement, il nous a été donné une vie, pas une vie pro et une vie perso. En tant qu’indépendant, le réseau est un des moteurs de la richesse: compétences, rencontres, money, plaisir etc. si on met des frontières hermétiques, cela ne marche pas
bonjour ,merci de poser cette question trés importante,pour moi j’ai jamais méler les deux et pourtant j’amierais bien ,de nos jour on passe plus de temps avec nos collégues qu’avec nos amis ,pour ma part je pense que c’est fesable si on gagne notre vie avec notre passion et que c’est on travail avec des gens passionnés ,on peut tout a fait conciliés les deux monde.
a bientot
Bonjour,
Pour moi les 2 vies sont entre mêlées, je travaille avec des amis, mon assistante est une amie.
Je conseille des clients tous les jours, donc à partir du moment où ces conseils sont bons pour mes clients, ils le sont aussi pour mes amis.
Par contre je les laisse venir à moi, ce n’est pas moi qui vais les chercher 🙂
L’article est intéresant pour une certaine catégorie de personnes – entrepreneurs, indépendants, cadres dynamiques, formateurs. Ce modèle s’applique t’il également au bas de la pyramide à savoir ouvriers, employés, manoeuvres, temps partiels, qui selon moi ont mieux fait de séparer leurs 2 vies pour éviter que le travail, souvent peu intéressant, contamine une vie déjà rendue pénible par un pouvoir d’achat assez léger?
je confirme l’idée de Amine : ” une amitié nait d’une affaire mieux qu’une affaire nait d’une amitié.
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