Economies au quotidien, la frugalité peut-elle vous aider à sauver 500 € par mois ?

Etre frugal sans être frustré

Être frugal sans être frustré

C’est l’un de mes vieux démons : la frugalité. Nous en parlions dans le forum et je confessais presque mon manque d’attrait pour cette manière de voir les choses.

En effet, je trouve peu attirant le fait de parler de se priver et d’économiser en permanence alors que mon état d’esprit est bien d’étendre et d’améliorer ma vie mais je dois reconnaître que mon article “Comment bien manger pour pas cher” a reçu un grand succès. Même si je préfère écrire et conseiller sur l’entreprenariat et le fait de créer ou d’améliorer ses revenus, je ne peux pas vraiment faire l’économie de ce sujet.

Les tensions actuelles dans l’économie mettent à mal de nombreux ménages et regarder ses dépenses est certainement plus que nécessaire pour les personnes en difficulté. De plus, je sais que l’immense majorité des gens est stressée par l’argent et l’hypothèse du manque d’argent. Ces peurs se reflètent dans le quotidien.

J’en suis arrivé au point où faire des économies n’est pas frustrant et dépenser de l’argent ne rend plus coupable.

Ce dilemme est  résolu, de manière assez simple.  Voici ce que je vous propose :

Il y a 2 sortes de dépenses dans la vie qui peuvent se classer ainsi. Celles que l’on fait par nécessité et celles que l’on fait par envie.

Être économe (ou frugal), c’est faire attention aux dépenses nécessaires et donc non désirées. C’est simple et efficace : si vous voulez acheter cette part de tarte chez Pierre Hermé, parce que vous adorez ça : faites-le !

Ainsi, il n’est plus question de se priver car nos envies ne sont pas soumises à contraintes. Je pratique assez naturellement cette approche depuis longtemps et j’ai simplement réalisé à quel point il était facile de procéder ainsi.

L’avantage de cette pratique, c’est qu’il est assez déculpabilisant de dépenser de l’argent pour les choses dont on a envie tout en étant économe sur le reste. C’est un mode de consommation qui d’ailleurs se développe : on remarque que de plus en plus de personnes sont capables de faire leurs courses chez ED tout en achetant un sac chez Louis Vuitton (un vrai).

La plupart des conseils de frugalité sont idiots

C’est bien pour ça que je ne les aime pas. Je lisais encore récemment un conseil qui disait “débarrassez vous de votre voiture, une voiture représente une dépense de 5000 € par an qui, placée à 5 %  vous rapporteront x euros dans x ans”. C’est mathématiquement vrai mais c’est profondément idiot : allez-vous pour autant revendre votre voiture demain et commencer à prendre les transports en commun (pour peu qu’ils existent) ? En fait, ceux qui font ça le font parce qu’ils n’ont plus le choix mais tant que vous l’avez, il existe d’autres solutions.

Dans la même veine, j’ai aussi lu “Arrêtez de fumer et économisez x euros par semaine” ou encore “Vivez en collocation et mettez de côté x euros par mois” : si vous le pouviez, vous l’auriez déjà fait non ?

Ce que je n’aime pas dans tous ces conseils, c’est qu’ils sont généraux et qu’ils ne prennent pas en compte la réalité.

Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ?

Aussi, j’ai décidé de me lancer dans une série de conseils pour faire des économies à “ma façon”. Je pense qu’il existe un espace entre le conseil qui consiste à ne plus avoir de voiture et celui qui consiste comparer les prix des 3 supermarchés à la ronde pour savoir où l’on peut trouver le prix le plus bas.

Tous les conseils que je vais donner vont respecter 2 règles :

– ils seront peu gourmand en temps : comparer les prix, pourquoi pas, tenir un index de l’ensemble des prix, certainement pas. Je me concentrerais sur des conseils qui produisent un bon résultat en peu de temps (Pareto inside).

– ils s’attacheront au 80 % des dépenses les plus importantes : imaginons que vous rouliez 30 kilomètres par semaine, les conseils sur les économies de carburant n’ont aucun intérêt dans votre cas alors que ceux sur l’assurance automobile en ont. J’essaierais de me concentrer sur l’essentiel.

Il n’existe aucun secret pour devenir riche

L’action est la seule solution autant pour augmenter ses revenus que pour faire des économies. Je me souviens avoir lu de nombreux conseils pour faire des économies que je n’appliquais pas par la suite. Le seul résultat visible, c’était que je me sentais un peu mieux, comme si la seule lecture du conseil avait amélioré mes finances personnelles : il n’en est rien. Tous les conseils que vous lirez n’ont de valeur qui si vous faites quelque chose (même mal).

Dans cette série de conseils je vais donc m’intéresser aux économies qui peuvent être faites mais gardez à l’esprit que ce n’est une petite partie du chemin. Les économies consistent à dépenser moins mais n’oubliez jamais qu’il faut surtout consacrer ses efforts sur les moyens de gagner plus !

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Commentaires 8

  1. Mouais…

    Je crois surtout qu’être ‘frugal’ doit se faire sur les deux types de dépenses, mais pas de la même façons :

    Pour les dépenses nécessaires mais non désirées, l’essentiel est dans la rationalisation et la limitation des dépenses : Budget, optimisation,… Et c’est vrai que beaucoup de conseils pour économiser tiennent de cet aspect de la frugalité.

    Mais pour les dépenses d’envie, celles qu’on désire faire, il est important de se rendre compte du choix qu’elles représentent.

    Se ‘forcer’ a ne pas faire une dépense d’envie parcequ’on choisit de garder cet argent pour satisfaire une autre envie, plus importante, est en fait bcp plus facile que de s’interdire toute dépense. Et risque moins de nous entrainer a vivre au dessus de nos moyens parcequ’on se refuse a frustrer ses envies…

    Mais si ces deux moteurs de dépense ne se contrôlent pas de la même façons… Encore faut-il savoir faire la différence entre envie et nécessité. (La voiture est un parfait exemple d’hybride d’envies et besoins)

  2. Pour moi, la frugalité n’est pas une question d’économie à tout prix (!). Il s’agit de redéfinir ce qui est vraiment important.

    Réaliser que le bonheur ne s’achète pas, qu’il peut être dans des choses simples… et que la surconsommation ne rend pas plus heureux. Bien sûr, cela permet d’économiser, mais cela ne doit pas être source de frustration ! 🙂

  3. Moi je suis plutôt d’accord avec l’état d’esprit du billet. La séparation entre le nécessaire et le désir est une bonne idée. Et je suis impatient de voir le résultat de la loi de Pareto sur un tel domaine.

  4. Post
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  5. Bonsoir,

    Sur le principe je pense que cela fonctionne uniquement la premiere fois que l’on met en place le système: ce que j’ai fait en 1997.
    Depuis force est de constater que le plancher ne peut être baissé (pour les dépenses subies), sauf à remanier la structure de l’existence (ex: pour baisser le montant de la taxe d’habitation, demenager pour un appartement plus petit ou aller vivre à Puteux).

    Ensuite, il y aussi la complexité de poser la frontière entre dépense plaisir/ subie.
    Par exemple: le midi je déjeuner pour raison professionnelle à la cantine inter-entreprise (je suis encore salarié), c’est une dépense subie acr je dois me nourrir le midi (si si), mais si je prend un dessert, c’est une dépense plaisir?
    Je pousse le trait, mais souvent le tri, indispensable au pilotage reste en partie arbitraire.

  6. Post
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    Vous soulignez un point important : il est difficile de tenir sur la durée.
    Pour cela, je recommande de clairement définir ce sur quoi il faut être souple et le reste. Comme vous le dites, si la frontière n’est pas claire, des hésitations naissent en permanence et il est très usant de devoir refaire tout le raisonnement à chaque décision (cela mène éventuellement à changer de décision!).

    Dans le cas du repas du midi, je définirais une somme maximum à dépenser par semaine que je ne dépasserais pas. La différence peut être très grande ici (de 5 € à 12 € par jour par exemple) mais il est important de toujours savoir où s’arrêter.

  7. Bonjour,

    Je suis journaliste pour l’émission 100% mag diffusée sur M6. Je vais bientôt réaliser un reportage sur les personnes pour qui il n’y à pas de petites économies jusqu’à celles qui assument clairement leur coté “radin”.
    Si le sujet vous touche et que vous désirez témoigner n’hésitez pas à me contacter!

    A bientôt

    journaliste1@stpprod.com
    01 44 09 03 68

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