La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Le RER est en panne le matin avant d’aller au travail, le comportement de telle ou telle personne en réunion est toujours aussi négatif, le banquier me refuse un prêt immobilier, le frigo est vide alors que je suis assoiffé, mon fils ne respecte pas son engagement à ranger sa chambre, etc, etc. C’est minant tout ce qu’une journée peut comporter comme problèmes, certains à résoudre, d’autres qui ne dépendent pas de nous, d’autres encore tellement récurrents qu’on a envie de rester au lit plutôt que de les affronter. Qu’est-ce qui nous permet de qualifier un événement comme étant un problème ? Tout simplement les émotions que l’on éprouve : colère et frustration quand il y a un obstacle entre nous et nos buts, peur lorsqu’on pressent un danger réel ou imaginaire, tristesse lorsqu’on a perdu quelque chose ou quelqu’un auquel on tenait.
En fait, le véritable problème, c’est ce dernier point : notre lecture des faits et notre ressenti. Le reste, ce sont des circonstances qui ont appuyées sur un point sensible ou parfois même sur une blessure profonde. Nous sommes responsables de nos émotions. Quand le TGV est en panne, certains s’énervent et d’autres en profitent pour discuter aimablement avec leur voisin (j’ai décroché il y a quelques années une mission de coaching dans ces circonstances !). La panne est juste un déclencheur.
Pour sortir de ces problèmes, la meilleure piste est de faire un pas de coté en mettant à jour les 3 composantes suivantes du « problème ».
La situation : c’est l’exposé le plus complet et le plus objectif des faits, de ce qu’on constate, décontaminé de toute coloration émotionnelle. Il faut imaginer comment un observateur neutre, planant au dessus de la situation, la décrirait. Habituellement, on ponctue chacune de nos perceptions. Récemment, un patron me disait : le problème, c’est qu’il est impossible de faire confiance à mes collaborateurs, ils ne prennent aucune initiative. Lorsque j’interrogeais ces mêmes collaborateurs, ils déclaraient avec assurance : le problème avec notre patron, c’est qu’il ne délègue pas, alors on est limité dans nos actions. Le problème est la définition partiale que nous donnons d’une situation. L’Observateur dirait : d’un coté le patron voudrait que ses collaborateurs prenne des initiatives et de l’autre, ces collaborateurs se sentent limités dans leurs actes et, au final, ils n‘arrivent pas à trouver de solution satisfaisante pour les uns et les autres. Décrire la situation vise à séparer les émotions du reste, avoir un regard plus global (systémique) sur ce qui se passe, éviter de poser des coupables et préparer la suite.
Le défi : c’est ce qui est en jeu pour moi dans la situation. Etre conforme à mes habitudes ou en changer ? Baisser les bras ou exercer le pouvoir qui est le mien, dans ma zone d’influence ? Maintenir une image de moi ou me donner une occasion de progresser ? Le défi du patron cité ci-dessus serait de mettre en place une réunion de travail où chacun parle librement de ses ressentis. Cela le mettrait dans une zone d’inconfort importante, car il risquerait d’être remis en question, et ça, son petit égo en a très peur ! En même temps, s’il ne fait rien, il prend un risque encore plus grand, c’est que rien ne change et que la frustration généralisée impacte directement les résultats et le climat. Le défi est donc personnel et répond à la question : dans quelle zone d’inconfort (et donc de progrès) dois-je aller pour traiter la situation ?
L’opportunité : derrière chaque situation, il y a une possibilité, une chance, un risque positif de faire mieux, vivre mieux. Pourquoi avoir des discussions inconfortables si ce n’est pour définir des modalités de fonctionnement pérennes et satisfaisantes : pas besoin d’être maso ! Définir l’opportunité consiste à préciser le but commun, le vouloir ensemble, les possibilités nouvelles, les avantages collatéraux dont on pourrait avantageusement tirer profit. Ce 3ème point est particulièrement crucial quand notre marge de manœuvre est nulle pour faire évoluer la situation (vous n’avez pas le pouvoir de faire redémarrer le train si vous êtes un simple passager, mais vous avez le choix d’utiliser à votre profit le temps supplémentaire qui vous est donné).
Souvent, face aux problèmes, on veut apporter des solutions. Ça marche bien pour des problèmes mécaniques : votre roue est crevée et vous la changez. En ce qui concerne des problèmes plus complexes, impliquant notamment les autres, ce que nous avons à chercher est une réponse. La réponse tient en 3 points : quelle est la situation, quel est le défi personnel, quelle est l’opportunité qui se cache derrière ? Alors ? vive les problèmes !
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Commentaires 4
Voilà une manière bien pensée de traiter les problèmes.
Ce que j’aime quand il y a un problème c’est le défi qui se cache derrière.
De quelle manière ce problème, cette situation peut tourner à mon avantage.
Quand cela marche c’est génial.
Exemple qui me vient à l’esprit :
J’ai une vie professionnelle bien chargée, une famille avec trois enfants, que du bonheur, mais très peu de disponibilité (Le problème).
Je voulais entreprendre et gagner en indépendance financière.
Le défi : comment faire.
La solution : mon blog
Un problème de disponibilité ne doit pas nous empêcher d’entreprendre, il faut s’organiser. Un blog on le fait quand on a le temps pas de d’obligations.
Le plaisir est immense et la satisfaction totale.
Pingback: Ma revue du web #10 | Deviendra grand
Super analyse! Savoir rebondir sur chaque difficulté, trouver la pépite d’or dans la pierre banale…..Quelle bien belle aventure que la vie tout de même! : )
j apprécie cet article,j apprends encore plus sur le développement personnel.