Beaucoup de Français non-résidents se posent la question d’investir en France. C’est peut-être votre cas. Les conditions de financement y sont en effet particulièrement avantageuses. Et le marché immobilier français est stable et présente encore de bonnes affaires. À cela s’ajoute le fait que l’on se sent généralement plus à l’aise avec l’idée d’investir en France quand on est expatrié. C’est un pays que l’on connait bien et où l’on prévoit peut-être de rentrer tôt ou tard.
Pour des raisons professionnelles ou personnelles, vous êtes amenés à vivre ailleurs que là où vous voulez investir et vous vous demandez comment ça marche dans ces cas-là. Je vais vous donner des repères et vous allez voir qu’il y a plein de possibilités pour investir en France quand on est non-résident.
Dans mon groupe de coaching et mastermind, dans lequel j’accompagne les gens pour investir dans l’immobilier notamment, j’ai pas mal de membres qui sont expatriés justement. En effet, il y a assez peu de solutions concrètes et, celles qui existent sont assez méconnues.
En tant qu’expatrié, vous allez devoir vous faire aider sur chacun des aspects de l’immobilier.
- La recherche du bien, parce que vous n’êtes pas sur place et que vous n’avez pas envie de venir à chaque visite, surtout si vous êtes à l’autre bout du monde.
- La recherche de financement, qui est souvent ce à quoi les expatriés pensent alors que c’est peut-être l’étape la plus simple.
- La gestion au quotidien.
- La fiscalité.
Trouver un bien pour investir en France quand on est expatrié
D’après ce que me disent les personnes que j’accompagne, c’est un peu la jungle parmi les services disponibles.
Les services clé en main : on sacrifie la rentabilité et le cashflow
Il existe des services clé en main, qui s’occupent de tout de A à Z : la recherche, l’achat, les travaux de rénovation, l’ameublement et la location. Le problème de l’investissement locatif clé en main, c’est que les tarifs sont tels qu’il est très difficile d’en retirer une quelconque rentabilité. Il est bien souvent difficile d’atteindre ne serait-ce que l’autofinancement.
Bien sûr, on peut se dire que c’est toujours mieux de faire de l’immobilier dans ces conditions plutôt que de ne rien faire. Toutefois, c’est un investissement locatif qui va vous coûter de l’argent tous les mois, donc ce n’est pas forcément la solution la plus adaptée.
Les chasseurs et agents immobiliers : il faut quand même se déplacer une fois
Vous pouvez aussi mandater un chasseur immobilier que vous démarchez individuellement ou un agent immobilier de manière tout à fait classique. Cette solution peut vous permettre de trouver de meilleures opportunités.
La limite, c’est que vous allez devoir vous déplacer pour visiter le bien à un moment donné quand même. Mais si vous développez une bonne relation avec lui et que vous lui exprimez clairement vos critères, ça peut vous permettre de ne venir qu’une fois pour un bien rentable et intéressant.
Je connais des non-résidents qui ont fonctionné comme ça, en venant carrément d’Asie ! Et ça a très bien fonctionné. Ils ont évidemment joint l’utile à l’agréable et en ont profité pour aller voir leur famille par la même occasion.
Dans ce cas, il est évident que vous n’allez pas venir faire 40 visites, mais c’est une très bonne solution. Je vous invite d’ailleurs à lire l’interview de Laurent, l’un des membres de ma formation immobilier, pour qui investir en France en étant expatrié n’a plus aucun secret. Ce non-résident a mis en place un système avec son artisan de confiance. Celui-ci va valider les biens en même temps qu’il estime le coût des travaux nécessaires. Cela permet à Laurent de ne se déplacer que si le bien en vaut véritablement la peine. Il explique sa méthodologie dans l’interview.
Il faut donc passer par votre réseau. C’est là qu’on voit que le réseau est indispensable, que ce soit pour apporter des contacts ou même des opportunités.
Trouver un financemement pour investir en France quand on est expatrié
Côté financement, quand on est expatrié, il faut obligatoirement faire un apport. On ne peut pas investir dans l’immobilier sans aucun apport en étant non-résident. Par contre, ce que j’observe, c’est qu’avec le bon partenaire bancaire, les membres de mes formations arrivent à se faire financer en mettant seulement 10 % d’apport.
C’est donc quasiment comme si vous viviez en France. Vous pourrez faire financer les travaux et le prix du bien et n’aurez qu’à apporter les frais de notaire. Ce sont de bonnes conditions.
C’est pour cela qu’il est important de trouver le bon interlocuteur et la bonne banque. Car en règle générale, les banques demandent aux expatriés d’apporter 20 % et refusent même parfois de financer les travaux.
Encore une fois, c’est un ensemble. Avoir un bon projet, trouver le bon contact, avoir un bon dossier et savoir bien le présenter pour obtenir ce type de conditions.
Gérer ses investissements locatifs à distance quand on est expatrié
Pour la gestion locative, que tu sois à 50 km, à 200 km ou à 2.000 km, ça ne change pas grand-chose ! Le fait d’être expatrié, en soi, ne change pas la donne. C’est simplement de la gestion à distance.
Il va donc falloir développer des contacts pour trouver quelqu’un de fiable sur qui tout va reposer. C’est l’essentiel. Jean-David n’est pas expatrié mais il possède et exploite des biens dans plusieurs régions de France. Il explique comment il s’y prend pour tout gérer à distance avec différents types de partenaires.
Que ce soit via une agence, une conciergerie ou un professionnel indépendant (le système que j’ai mis en place pour mes biens), il faut quelqu’un de fiable. C’est donc beaucoup de travail en amont pour bien sélectionner cette personne.
Optimiser la fiscalité de ses investissements locatifs quand on est expatrié
Ici, il est difficile de vous expliquer quoi faire exactement car, comme vous le savez, la fiscalité dépend énormément de la situation de chacun et de l’évolution de cette situation. C’est impossible de faire une réponse personnalisée dans le cadre de cet article. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il faut tenir compte de la date de retour prévue.
Vous pouvez en effet être amené à choisir un mode de fiscalité adapté tant que vous êtes non-résident mais qui s’avère très défavorable une fois rentré en France. Prévoyez-vous de revenir ? Et si oui, à quelle échéance approximative ? Cela vous permettra de faire des choix et de piloter votre fiscalité pour que ce soit valable dans les deux cas : pendant que vous êtes expatrié et quand vous redeviendrez résident en France.
Pourquoi investir en France quand on est expatrié ?
Dans tous les cas, je pense que c’est une bonne idée d’investir en France quand on est expatrié. Comme je le disais précédemment, la France a l’avantage d’être un marché calme, stable et encadré. Cela reste l’une des forces de ce marché par rapport à de nombreux autres pays. Ceux-ci présentent parfois des opportunités intéressantes sur le papier mais demandent aussi de prendre beaucoup de risques. Parfois, il est également impossible d’y obtenir du financement.
Investir en France quand on est expatrié reste donc une très bonne option et je vous invite à mettre en place ces quelques conseils pour y parvenir.
Peut-on investir en France quand on est expatrié ?
Si vous vous posez cette question et que vous avez des doutes, sachez que c’est tout à fait possible d’investir en France quand on est expatrié. Je le vois justement au quotidien avec des membres de mes formations ou de mon programme de coaching.
J’espère que cela vous a redonné envie d’investir dans l’immobilier en France ! Et j’aurai plaisir à vous accompagner si vous le souhaitez.
Regardez-la vidéo et dites-moi ce que vous en pensez !
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