Ce sera un réel plaisir de vous retrouver lundi soir. Le sujet des croyances et de leur impact sur nos vies est très riche (!), les croyances sont la partie immergée de l’iceberg, celle qu’on ne voit pas mais qui supporte l’ensemble. Il est très difficile d’atteindre des objectifs quels qu’ils soient sans avoir les croyances qui vont avec : très dur d’être prospère si on croit qu’on est bloqué à 1500 € par mois, difficile de progresser dans son job si on croit que c’est mal d’avoir de l’ambition, quasiment impossible d’élever son chiffre d’affaire si on croit que les impôts vont tout piquer (cas véridique !). Soit.
Fort de ce constat, un internaute a posé une question qui revient régulièrement lorsqu’on parle des croyances. De mémoire, cette question était : penser et croire qu’on peut gagner plus fait-il effectivement gagner plus. Si on généralise, cela donne : suffit-il de changer ses croyances pour obtenir des résultats différents de ce qu’on obtient aujourd’hui ? J’aimerai répondre oui, mais l’honnêteté fondée sur mon expérience personnelle et celle de l’accompagnement de mes clients m’oblige à répondre par la négative. Pourquoi ?
Les croyances font vraiment partie de notre disque dur, elles ont été façonnées par de longues années de répétition et confirmées par de nombreuses auto-validation (en gros sélectionner dans les informations disponibles celles qui confirment la croyance et éliminer les autres). Ces croyances se manifestent dans nos comportements (paroles et actes) les plus habituels depuis des années et des années. Elles correspondent à des circuits neuronaux qui fonctionnent en mode automatique. Leur place est dans le cerveau néo-limbique qui gère et entretient tout ce qui est connu et est très déstabilisé par le nouveau. Comment croire (même si tout est possible concernant le cerveau !) que tout cet échafaudage cohérent par rapport à une vision du monde puisse disparaitre en quelques secondes, pour être remplacé par de nouvelles croyances, toutes fraiches et adaptées à ce qu’on désire être dans ce monde ? Franchement, je n’ai jamais vu de cas où cela s’est produit, mais il y en a peut-être et je serai ravi de les lire dans les commentaires !
Identifier une croyance limitante et la transformer en croyance ressource est fondamental, c’est monter le premier étage pour gravir la Tour Eiffel. Ensuite, ce qui va lui donner consistance et lui permettre de grandir au point de remplacer les anciennes, ce sont les expériences, les actes, les paroles et les gestes qui vont être accomplis en cohérence avec cette nouvelle croyance. Si d’un côté je définis par une affirmation « je mérite la réussite financière » et qu’à chaque fois que je parle d’une personne vivant cette réussite, je la critique, alors il y a une incohérence. Si je veux faire évoluer la croyance que je suis timide mais que je ne traverse pas l’inconfort de parler en public, peu de chances que la croyance et les résultats de la timidité évoluent.
Vivre des expériences impliquant des émotions, en phase avec les nouvelles croyances, est la meilleure manière de les faire évoluer. A ce titre, la sensation d’inconfort, de maladresse (propre à tout apprentissage) est un indicateur précieux qu’on est sur la bonne fois. Il n’y a que le premier pas qui coute, les autres rapportent ! Encore faut-il persévérer, faire face aux éventuels ratages, recommencer, ne pas céder aux pressions du statu quo et agir avec détermination. Le succès passe par là. Et par un lâcher prise quant au résultat : difficile de prévoir le moment de bascule. Pour certains et dans certains cas, c’est très rapide, pour d’autres, il y a plus de travail, mais jamais rien d’irrémédiable en suivant les bonnes pratiques que nous renouvellerons lors de la conférence de lundi.
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