Immobilier 2013 : Acheter ou louer voire investir ?

Photo de Copenhague de votre serviteur

Photo de Copenhague de votre serviteur

L’immobilier, ce placement présenté comme le préféré des français, vit une phase particulière. Voici le point du marché pour savoir s’il faut acheter ou louer en 2013.

Que cela soit pour se loger et acheter sa résidence principale ou pour utiliser l’effet de levier du crédit pour investir, l’immobilier est omniprésent dans nos vies aussi voici un nouvel article sur la situation du marché en 2013.

En 2011 et 2012, la bulle immobilière montraient des signaux contradictoires avec d’un côté certains marchés qui ignorent la crise financière et de l’autre des baisses parfois violentes avec des réductions de 20 ou 30 % (voir 50 à 60 % depuis 2008 comme expliqué ici) : n’oublions jamais l’importance de l’emplacement pour un bien immobilier. C’est ainsi qu’en province reculée, les prix ont parfois silencieusement accusés des baisses ahurissantes mais ailleurs, tout semble tenir.

La question qui est sur de nombreuses lèvres est : “l’immobilier va-t-il baisser ?” et sa suite logique, si oui, jusqu’à quand ?

L’investisseur avisé sait qu’un risque lorsque l’on a une idée en tête est de ne chercher que les sources qui confirment notre idée. C’est une erreur classique mais pourtant dans laquelle il est facile de tomber.

Si par exemple vous voulez vous former à l’investissement au Forex, une brillante idée pour se faire tondre d’ailleurs, vous pouvez faire l’erreur de ne chercher que des sources positives à ce sujet, sources dont l’honnêteté ne sera évidemment pas remise en cause.

Conscient de ça, je vais tâcher d’être vigilant quand à mon idée que vous, lecteurs fidèles (et dévoués ?), connaissaient bien : l’immobilier, globalement, est trop cher.

J’ajoute un autre point pour couper des discussions aussi inutiles qu’ennuyeuses : je ne suis pas contre l’investissement locatif, loin de là. Je ne suis pas contre l’achat de sa résidence principale dans l’absolu. Pour chacune de ces situations il y a des conditions appropriées et des moments où il aurait mieux fallu se casser une jambe plutôt que d’aller chez le notaire.

J’ai investi dans un meublé en 2011 après la première baisse et je reste locataire de ma résidence principale car dans ma situation, cela me coûte beaucoup moins cher que d’acheter. Je considère l’immobilier comme un bon moyen de s’enrichir lorsqu’on a pas de capital et de rendre un service concret à de vrais gens. Et surtout, l’immobilier est un marché local d’où la difficulté extrême d’en parler en terme génériques, exercice auquel je me risque ici.

La situation d’un habitant à Paris n’est pas du tout la même que celle d’un habitant à Angers autant pour l’achat de sa résidence principale que pour investir dans du locatif : Investir dans l’immobilier locatif : 10 conseils pour réussir

Allez, on y va !

La situation du marché

Les taux sont au plus bas avec une baisse consécutive de 6 semestre d’après l’ANIL. Conséquence directe, l’essentiel de la production de crédit est… du rachat de crédit !

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Source: CGEDD d’après DGFiP, bases notariales, indices Notaires-INSEE et INSEE

La photographie du marché selon Friggit donne ceci : les prix restent élevés, le nombre de transactions est faible.

Et si l’on prenait du recul ?

Prendre du recul par rapport à notre jus franco-français donne ceci : pour le magazine The Economist qui publie régulièrement un comparatif international des marchés immobiliers dans le monde, la France est un mauvais élève où les prix de l’immobilier sont le plus déconnectés du niveau de revenus par personne ainsi que par rapport à la location : il vaut mieux louer qu’acheter.

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Ce second graphique illustre un phénomène constaté dans 3 pays ayant vécu une bulle immobilière récente : l’Espagne, l’Irelande et les USA. Dans ces 3 pays, la bulle s’est dégonflée avec plus ou moins de violence.

Évidemment, la question est : le marché français va-t-il suivre la même tendance ?

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Vous voulez savoir (en partie) pourquoi les Allemands vivent beaucoup mieux que les Français ? Leur immobilier est adapté à leur niveau de revenus. Voici un graphique généré à partir du site The Economist qui compare le prix du logement :

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Pourquoi l’immobilier reste si cher ?

Qui ça intéresse ?

Si j’étais payé au mot ou à l’article, j’imagine que je pourrais pondre des lignes et des lignes sur les raisons économiques, les choix politiques et la couleur de la cravate du premier ministre mais dans le fond, ça n’a pas beaucoup d’intérêt pour une seule raison :

vous ne pouvez décider de rien !

Je sais, ça ne fait pas très démocratie, république et voix du peuple mais vous n’avez aucun recours face au niveau des prix. Ce qui compte, c’est de rester un investisseur pragmatique qui ne cherche ni à expliquer le passé, ni à prédire l’avenir. L’investisseur pragmatique s’adapte et laisse les autres discuter dans le vide.

Alors faut-il investir ?

Investir est et reste toujours possible. C’est simplement plus difficile de trouver de bonnes opportunités ou de se faire financer et cela reste une décision personnelle qui doit être basée sur le fruit de vos propres conclusions.

Même avec un risque significatif que le marché immobilier baisse, un investissement rentable représente une opération intéressante. C’est quoi rentable ? Pour moi, c’est au moins 10 % de rentabilité brute. Cela justifie la peine et le risque pris, en dessous ce cela, je n’en vois pas l’intérêt.

Acheter sa résidence principale, à quel prix ?

Les critères d’un achat raisonnable restent pour moi :

  • envisager de rester 10 ans minimum dans le bien (prévoir arrivée des enfants)
  • crédit sur 15 ans maximum
  • Endettement à 33% maximum

Au delà de ces conditions, c’est généralement le signe que l’on va payer beaucoup trop cher son bien. Je sais que pour beaucoup de gens, posséder sa résidence principale est un objectif incontournable. Je ne suis pas contre mais il y a des conditions qui sont favorables et d’autres… qui le sont beaucoup moins.

Tout comme en bourse, acheter une action simplement parce qu’elle monte est un réflexe de débutant, en immobilier acheter pour ne pas louper la hausse est un raisonnement similaire qui n’augure rien de bon.

 

Vidéos à voir

Les sources que j’aime bien parce qu’elles confirment ce que je pense 🙂  :

Jean-François Filliatre (rédacteur en chef de « Mieux vivre votre argent »)

Retrouvez mes formations ici :

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Commentaires 45

  1. Le niveau de prix actuel fait que l’achat sur 15 ans maximum me parait difficile pour de nombreux Français.

    Sauf s’ils disposent d’un apport important, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

    herve d’Argentinvestir.com

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        2. Michael, suivre la tendance est un adage boursier bien connu tout comme ne pas mettre tout ses oeufs dans le même panier ou acheter au son des cannons et vendre au son des clairons.
          Entends tu le son des cannons ?

        3. Salut Michael,

          Ce que veut dire Alexandre, c’est qu’il est souvent beaucoup plus facile et moins risqué d’investir en bourse en suivant une tendance haussière plutôt que d’avoir une attitude contraire ou anti-conformiste en allant contre la tendance des marchés ou d’une action en particulier.

          Ben

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          Merci pour l’éclairage 😉
          Aucune de ces 2 approches ne me semble intelligente ou en tout cas corresponde à mon style d’investissement.

  2. Salut à tous,

    Je suis régulièrement ce blog, merci infiniment pour le contenu et ton bouquin Michael.

    J’aimerai votre opinion. je viens d’investir dans un immeuble de rapport avec une renta de 9%. Composés de 5 meublés.
    Il y avait également une cave et un grand garage non loués que je revends actuellement histoire de refaire un peu de cash (et de “ressortir” 80% de mon apport).

    Mon questionnement est le suivant:
    -soit je ne revend que la cave + garage, 23 k€ net, bonnes renta des locations mais exposition au risque immo importante
    -soit je revend en plus du garage + cave un des meublés (environ 50 k€) SANS REMBOURSMENT ANTICIPE, sachant je reste équilibré à peu près sur l’ensemble de mes prêts.

    Les données:
    Pret de l’immeuble: 1170€
    Loyer de 4 meublés sur 11 mois: 1200 €
    Je place la somme des ventes de (cave+garage+meublé=75000 euros), qui me permet de me défragiliser de l’immobilier et me prévaloir d’une éventuelle chute..
    Les intérets de cette somme peuvent éventuellement me servir à compléter le remboursement de prêt si nécessaire.
    En gros, j’ai un différentiel de 120 euros entre une mensualité de l’appart’ (300 euros net d’impot et en comptant 11 mois de loc’) et les intérets du placement de 75 k€ (environ 180€ net en plaçant à 3,5 net ), moins les embêtements du locatif.

    Que feriez-vous à ma place??? Merci pour vos opinions éclaires. Je penche fortement pour la seconde option, mais j’ai besoin d’avis éclairés. Un grand merci par avance à vous.

    1. Pourquoi ne pas le garder? Dans tous les cas vous êtes sécurisés, en quelques sortes, d’un baisse des prix de l’immobilier de par vos loyers qui sont bien supérieurs au crédit. Donc, où est le risque? Et in fine vous profiterez des rentes.

      Si vous souhaitez dégager du cash pour d’autres projets, dans ce cas vendez ce dont vous avez besoin. Qu’en pensez vous?

  3. Ah ça faisait longtemps que j’avais pas vu d’article sur l’immobilier sur ce site!

    A noter que la bulle est bien plus importante à Paris qu’en province (indice 2.5 contre 1.7 sur la courbe de friggit au T4 2012) donc la baisse sera potentiellement plus forte. D’ailleurs si on se réfère à la bulle de 1990 elle a touché seulement Paris, la province n’a pas été impactée.
    Donc je pense qu’il vaut mieux acheter en province, dans une ville où la rentabilité est encore correcte et le risque de baisse moins important. Pour acheter à Paris il faut vraiment être sûr de son coup.

    En règle générale, j’ai l’impression que le marché immobilier retient son souffle depuis quelques années : tout indique que ça va baisser mais la baisse concrète tarde à venir. Il faut croire que ça ne va plus tarder.

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  4. L’immobilier est trop sacralisé en France pour qu’on assiste à une chute comme aux US ou en Espagne. En plus les multiples aides de l’état ont contribué à cette hausse des prix et en ralentissent la baisse.

    Ce qui va probablement se passer sur le marché immobilier dans les prochaines années c’est l’apparition d’un cycle en forme de tôle ondulé. Chaque baisse va resolvabiliser une partie des candidats à l’achat qui se précipiteront et contribueront à faire remonter les prix.

    Reste à savoir si la remontée des prix compensera la baisse ou pas. Pour faire un parallèle avec l’analyse technique on aura un range oblique soit à la baisse soit à la hausse.

    Pour qu’il y ait vraiment une baisse il faudrait une forte remontée des taux (peu probable vu la politique de la BCE car on est en crise de confiance dans l’économie) et que l’état arrête ses aides (là y’a plus de chance mais c’est pas gagné).

  5. Tout a fait d’accord avec @julien,

    Les crédits en France sont bien encadrés, les aquéreurs ne sont pas pris a la “gorge” il peuvent encore vivre avec un crédit immobilier.

    En france le manque de logement est toujours d’actualité, En Espagne trop de logement on était construits et qui leurs reste sous les “bras” ce qui amène a une chute violente des prix.
    Au USA crise des subprimes crédit octroyé a n’importe qui! et spéculations a tout va, on connais maintenant le résultat!!

  6. Bonjour,

    Je parcours depuis quelques minutes les différents articles de ce site. Tout d’abord, félicitation pour les articles et la qualité des contributions.

    L’immobilier, un vaste sujet. J’ai récemment vendu un bien qui m’a fait m’intéresser de près à l’immobilier. Bien qui intéressait des promoteurs, très difficile à valoriser (grande surface, pas d’équivalent), finalement acheté par une ville. Une expérience fort enrichissante et mouvementée.

    Quelques conclusions en vrac:
    – Le prix de la construction d’un bien de qualité, environ 1500 €/m² pour de la haute qualité. Le reste constitue le prix de la spéculation.
    – Le manque d’information. Est-ce une volonté sournoise, une complexité extrême, la médiocrité ou un patchwork de ces raisons, il est difficile de rationaliser un prix.
    – L’état et les acteurs du marché semblent privilégier la spéculation à l’amélioration de l’habitat. Est-il normal d’investir autant d’argent sans améliorer l’efficience énergétique / sonore / etc…? Mais bon, ce n’est pas forcément propre au secteur.
    – Les professionnels du secteur cloisonnent le marché. Difficile de monter seul un projet. On ne vous y encourage pas.

    Aujourd’hui, après avoir payé ma dîme à l’Etat, je me pose la question d’investir mon argent (pour l’instant, assurance vie en attente de meilleur projet). J’ai découvert le site car je me posais la question d’investir en Allemagne (l’herbe est plus verte ailleurs). Histoire de ne pas soutenir la spéculation en France que je considère irrationnelle et contre-productive. Et de façon plus pragmatique/égoïste, parce qu’un prix du foncier moindre constitue pour moi un risque moindre : prix du foncier = prix du matériau + incorporel. Les matériaux étant les même, je limite la valeur de l’immatériel.

    Aujourd’hui, je me rends compte que nous partageons beaucoup sur les forums, mais nous nous débattons chacun dans des initiatives individuelles. Les professionnels de l’immobilier sont les catalyseurs de nos investissements. A qui bénéficie cette situation ?

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      Merci et bienvenue !

      Même si je comprends le souhait de chercher un coupable, cela ne vous fera pas avancer.
      Ce qui compte c’est de s’adapter aux conditions et un élément important est simplement que l’immobilier est un sujet vaste qui peut rapidement devenir complexe d’où l’intervention de multiples acteurs. Une erreur peut vite coûter des milliers d’euros.

      Pourrait-il être plus simple ? Sans doute si l’on simplifie les exigences et les règles.
      Le marché Allemand a un avantage de poids : il est sain dans un pays en bonne santé…

  7. Moi je pense que tant que le marché de l’immobilier stagnera, le prix des loyers ne va faire qu’augmenter.
    Pourquoi aujourd’hui les particuliers louent. Parce que pour le moment ils n’ont pas les moyens d’acheter où le marché ne leur donne pas envie d’investir leur argent.
    Si de plus en plus de particuliers se dirigent vers la location aujourd’hui, on a donc une demande plus élevé de ce fait les propriétaires peuvent faire jouer la concurrence et augmenter leur prix. Ils savent très bien que leur bien va trouver un locataire. Deux marchés vont se créer. D’une part un marché immobile avec des propriétaires vendeurs et de l’autre, un marché de la location qui va être de plus en plus faste avec une demande toujours plus grandissante.

    1. Sauf que les loyers sont déjà assez élevés. De plus en plus de locataire déménagent pour les surfaces inférieures ou négocie une réduction de loyer sous menace de partir.

      Et n’oublie pas de prendre en compte l’inflation, la stagnation des salaires dans le privé comme dans le public et la hausse du chômage.

      Des exemples dans un article récent de rue89 : http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/06/18/baisse-loyer-locataires-or-proprios-realistes-sentendent-243352

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        Il y a de multiples facteurs. D’un côté les prix des loyers sont limités par le niveau des revenus mais la part du logement dans les dépenses d’un ménage peut encore augmenter. Elle est d’environ 30 %, fut un temps cela représentait 50%. Ca ne veut pas dire que c’est souhaitable ni que c’est ce qui va arriver mais c’est une option qui laisse la porte ouverte.

  8. Salut Michael,

    J’aime beaucoup le comparatif international des marchés immobiliers dans le monde publié par The Economist. Ces écarts entre prix de l’immobilier et revenus me rappellent la situation de plus en plus difficile sur la Côte d’Azur, et plus particulièrement sur Sophia Antipolis, où les actifs sont obligés de s’éloigner toujours plus de leur travail pour pouvoir acheter leur résidence principale. Les prix sont sérieusement tirés vers le haut à cause de la forte demande étrangère au pouvoir d’achat bien meilleur.

    J’habite actuellement à Londres, les maisons dans ma rue coûtent entre £800,000 et £900,000, donc environ 1 million d’euros. Il facile d’imaginer revendre sa maison sur Londres et partir s’installer en France ou en Espagne pour prendre sa retraite avec de tels écarts…

    Ben

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      L’argument des prix tirés vers le haut à cause de la demande étrangère est très discutable : ces riches étrangers ne cherchent pas le même type de bien que le local qui veut loger sa famille. Même à Paris, ça ne représente que 5 à 7 % des transactions dans certains quartiers du centre.
      Cela va jouer sur le montant moyen des transactions certainement mais guère plus.

      1. Pour reprendre mon exemple d’un anglais possédant une maison aux alentours de 1 million d’euros, il va la revendre en partant à la retraite pour en racheter une autre dans les 300,000€ à 400,000€ dans une région comme la Côte d’Azur et garde le reste pour couler de beaux jours. Il se confronte ainsi directement aux actifs de la région. À tel point que certaines communes comme Valbonne ont crée des nouvelles résidences limitées aux actifs de la région.

        Je ne parlais évidemment pas des biens immobiliers à plusieurs millions voire dizaines de millions d’euro…

        Ben

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  9. Bonjour,
    C’est un débat fort intéressant, presque sans fin…
    Le bon investisseur misera sur une baisse pour s’enrichir davantage (il l’espérera). Certains pourraient en revanche y laisser des plumes…
    J’estime, peut-être à tort, que certains secteurs ont des prix déconnectés de la réalité. Les prix de l’immobilier ont plus qu’explosé ces dix dernières années. Un exemple : dans la métropole lilloise. Pour s’offrir une maison individuelle, avec un brin de terrain, il faut compter bien plus de 300 K€ (plutôt près de 400 K€). Je penche, pour ce secteur, pour un réajustement.
    Paris (et sa petite couronne), à mon sens, est un marché bien à part. Et je ne pense pas que les prix baisseront beaucoup.
    Dans certaines villes “moyennes” comme Bourges, Troyes, Angers… les prix se sont largement stabilisés ces dernières années. A Troyes ou dans l’agglomération, il est possible de trouver de très belles maisons individuelles entre 150 et 180 K€. Des prix qui me semblent cohérents avec les capacités d’emprunt des habitants. Certains, dans ce secteur, ont acheté leur maison très cher. Et ne récupéreront pas leur mise en cas de revente. A la campagne, les transactions se raréfient. Certains biens restent très longtemps en vente. Car les vendeurs n’ont pas compris qu’ils ne sont pas au prix du marché (ben oui, quand on achète cher, on ne peut pas toujours espérer revendre plus cher).
    Enfin, certaines zones sont, toujours selon moi, préservées d’une grosse baisse alors que les prix sont déjà bien élevés. Je pense à la Haute-Savoie (le marché de l’emploi s’y porte bien ; les Suisses, Anglais, Italiens participent au maintien des prix ; des villes comme Annecy attirent toujours de nombreux retraités). Je songe encore à des villes comme Bordeaux, Toulouse ou La Rochelle qui accueillent nombre d’actifs et retraités…

  10. Bonjour,

    Effectivement, débat très intéressant et qui ne manque pas de déchaîner les passions ! C’est un peu comme la composition de l’équipe de France de foot : la plupart a son avis et le défend vivement !

    Comme Ludovic, nous sommes convaincus de l’hétérogénéité du marché immobilier. Sous couvert de moyennes et données globales, on masque quelques spécificités locales. Oui une stabilisation voire baisse est constatée mais quelques pépites existent.

    Comme l’indique Michael, il faut plus chercher pour trouver ces biens à 10% (qui constituent aussi pour nous le minimum à partir duquel nous nous intéressons à une affaire).

  11. Bonjour,

    En France, je pense que l’immobilier reste un bon investissement car ce secteur est relativement bien encadré même si tout n’est pas parfait. Il suffit de de bien s’informer auprès de professionnels pour réaliser ce qui est réalisable en terme d’objectifs.

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  12. @ Michael : pour moi aussi, 10% est le minimum pour que cela vaille le coup. Et encore on parle la d’un produit qui aurait des atouts certains ( ville attractive, en centre ville, etc…).
    J’ai tendance à penser que 12, voir 15% doit être la norme a rechercher. Ça ne court pas les rues mais cela existe. En plus, cela vous garantira de ne pas faire une trop mauvaise affaire.

    Sinon n’oublions pas l’intérêt majeur de cette catégorie d’actif : l’effet de levier. En investissant sans apport, même les 10% sont intéressant car en réalité mon rendement devient alors quasiment infinie…

  13. Bonjour,
    Etre proprietaire de chez soi est rassurant pour les vieux jours…
    Si l’on aime bricoler, le mieux est d’acheter un bien pas chere a retaper et de proceder a des reventes de residences principales pour acheter de plus en plus grand avec les substantielles plus values…

  14. Bonjour,

    Il y a un vrai travail d’investigations pour mesurer la rentabilité d’un investissement immobilier. Par exemple,, pour le PTZ (prêt à taux zéro) si un propriétaire souhaite quitter ou louer son habitation alors il devra rembourser intégralement son PTZ sauf pour des cas justifiables et qui restent soumis à de fortes contraintes. L’investissement peut alors très vite tourner au cauchemar !

  15. Bonjour Michael,

    effectivement cela fait un moment que l’on n’avait pas vu d’article sur l’immobilier sur ER. On partage toujours le même point de vue aussi bien pour la résidence principale que pour un investissement.

    Quand on n’est pas en mesure d’influencer les évolutions, on fait ses propres choix en conséquence et on ajuste au fur-et-à-mesure en fonction de l’évolution de la situation.

  16. Bonjour,
    La décision d’acheter ou de louer sa résidence principale est très personnelle et dépendra évidemment de la situation de chacun. Plusieurs critères peuvent cependant orienter son choix: apport personnel, projet de déménagement, montant des remboursement, etc…
    Aurore

  17. Le marché de l’immobilier s’est bien cassé la geule depuis 2008, des baisses jusqu’à 40 % tout dépend des cas d’urgence de la vente / la revente. Le marché semble revenir à l’état normal peu à pu depuis début 2013.

  18. Bonjour à tous,
    En effet, depuis 2008, une baisse décroissante du marché a été remarqué ces cinq dernières années. Et par ailleurs, le marché semble prendre son envole du côté des diagnostiqueurs immobiliers.

  19. Merci pour cet article pertinent.

    Je me permets de commenter ce que vous présentez en ajoutant qu’il existe également des possibilités d’investissements à fort rendement à l’étranger.

    Je cherchai moi aussi a placer un certain capital et je me suis tourné vers les Etats-Unis ou les prix d’achat des maisons sont encore très bas et donc très intéressant en terme de performance.

    Ne connaissant pas grand chose au marché, je me suis tourné vers un cabinet spécialisé qui a su me conseiller et me proposer les meilleures opportunités.

    Si vous souhaitez également profiter de ces opportunités, j’invite ceux qui le souhaite à consulter cette page:

    http://www.myusinvestment.com/

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      J’espère que vos investissements sont plus fins que le commentaire publicitaire “masqué” n’ayant aucune substance comme celui que vous laissez ici.

  20. Michael,

    A défaut d’être “fin” ou “pertinent” je serai ravi d’évoquer avec vous les différents avantages d’un investissement à l’étranger. Point que, de surcroît, vous n’abordez à aucun moment dans votre article.

    Alors certes, il est plus facile d’investir directement en France mais la facilité n’est pas toujours payantes et nombreux sont les investisseurs qui ont fait face à de grandes déconvenues une fois leur projet mis en place.

    Mon commentaire peut sembler un peu promotionnel effectivement mais j’ai simplement pris la peine de compléter un argumentaire déjà solide qui méritait d’être approfondi par toutes les possibilités existantes.

    Enfin, je ne fournis effectivement pas beaucoup d’informations dans mon commentaire précédent mais c’est précisément la raison pour laquelle j’ai choisi d’y ajouter un lien direct afin que chacun puisse se faire son propre avis sur la question et trouver toutes les informations nécessaires.

  21. Bonjour à tous,
    Vos échanges sont intéressants .notamment les exemples concrets.
    J’ ai 36 ans et ai décidé d’investir dans l’immo depuis 2 ans.
    J’ai hésité entre l’ Espagne ou la Grèce mais finalement la France est belle et attractive la petite province..
    Mon coup de cœur c’est le Limousin
    J’ ai acheté une ancienne Poste, une maison de 70 m2 et une autre de 110 ainsi que 7 garages pour la modique somme de 100.000 euro frais de notaire inclus. A cela s’ajoute 25.ooo euro de remise aux normes
    Je rembourse 1000 euro par mois et mes loyers rapportent 2500 .Mes rendements sont bons.
    Ma recette : acheter en centre ville de 5000 à 10000 habitants mais surtout je mise sur les campagnes
    Il faut aussi faire preuve de bon sens.
    J’ai acheté ma résidence principale sur Lille en 2002 80000 euro, la même dans un état identique coûte aujourd’hui 190000 euro. Pour être certain de faire un bon placement, il ne faut surtout pas investir dans ce secteur surtout avec mes moyens.
    Je mise donc sur une région qui ne peut que progresser.
    D’ailleurs je viens d’apprendre que les aéroports de Limoges et de Châteauroux s’agrandissent et qu’ Areva prévoit d’embaucher 3000 personnes au nord de Limoges .
    Assez des discours “ça baisse , ça stagne, c’est la crise” il y a certes des problèmes mais il faut avancer.
    Lorsque j’ai acheté en 2002, on me disait “tu as tort , il faut attendre ça va baisser”……

  22. Connaissez vous l’investissement en SCPI, il permet d’investir dans la pierre en profitant d’une meilleure mutualisation des risques. En 2012 les SCPI ont profitées d’un rendement de 5,30%. Ce taux est élevé par rapport à la sécurité et la pérennité du placement. Pour plus de détails sur le sujet jetez un oeil sur ce site : http://www.meilleurescpi.com/

  23. Bonjour, je suis un jeune cherchant à investir, je suis actuellement en projet sur un lot immobilier ( local commercial+ un studio) le local commercial est vendu loué avec un bail de 9 ans juste reconduit et un loyer de 460e/an ( une affaire de toiletage canin) , cela à 500m du centre ville d’une ville de province (50 000) habitants. Le studio en bon état proche de 2 lycée se louant au alentours de 320 euros, vendu non loué. Pensez vous que cela peut être rentable? Quel charge doit-je prendre en compte au niveaux des impôts , étant mon premier investissement locatif je suis amateur et j’essaye de m’informer le mieux possible. Merci de votre aide.

  24. Bonjour,
    J’ai 23 ans je comptais acheter un bien immobilier avec ma femme dans la région Île de France d une valeur de 240 000 euros
    Apport 50 k€
    Credit sur 25 ans taux 3,5%
    Mensualité 1100 €

    Ayant un loyer de 300 euros et arrivant à mettre de côté à l heure actuelle 1200 euros de côté tous les mois et ma copine 750 euros tous les mois, je me suis poser la question s’il ne valait pas mieux économiser pendant 4 ans et acheter un appartement d’une valeur de 140 000 euros en bénéficiant d’un Ptz de 20k€.
    Cette hypothèse veut si mes calculs sont exacts que l’on achète cet appartement sans crédit au bout de 4 ans et qu’ensuite nous pouvons toujours mettre de l’argent de côté car nous n’aurions pas de crédit à payer ni de loyer.

    Qu’en pensez vous ? Est ce la meilleur solution? Ou vaut il mieux tout de même privilégier un crédit ?

  25. Moulin de Ferth rue de la Neple Aixe/Vienne 15 km limoges

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    site internet http://pagesperso-orange.fr/haute-vienne

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