Auto-edition et publication d’ebook : récit d’une aventure

Aujourd’hui Florent nous raconte comment il a édité son premier ebook et pourquoi il a ensuite choisi l’auto-édition. Profitez-en ce type de témoignage est rare 😉

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Lorsque je me suis lancé dans l’écriture de mon premier livre « A la découverte du Lean Six Sigma » (http://www.a-la-decouverte-du-lean-six-sigma.fr ), mon seul objectif était qu’il puisse voir le jour au format papier. Je sais que l’e-book est un support qui tend à se démocratiser, mais pour l’amoureux des livres que je suis, l’e-book ne vaut pas un « vrai » livre !

Edition Traditionnelle / Auto-Edition : un choix cornélien !

Donc, dès le départ la question de l’édition s’est posée. Je dois l’avouer ma crainte de voir mon manuscrit retoqué par les maisons d’édition m’a amené à faire des recherches sur l’auto-édition. L’essentiel des informations que j’ai récolté vient des deux sites http://www.auto-edition.com et http://www.imprimermonlivre.com. Mais si j’en savais un peu plus sur l’auto-édition, mon choix n’était toujours pas fait. Après une première étude, il s’avérait qu’il y avait du pour et du contre dans les deux façons de faire :

Edition traditionnelle :

Pour :

  • Notoriété de la maison d’édition
  • Légitimité de l’auteur à être signé
  • Force de vente assurée par une société qui maitrise son métier
  • Référencement automatique auprès des librairies
  • Une supply chain qui favorisera l’accès au livre
  • Un accès plus facile à la presse spécialisée
  • Un potentiel de vente qui paraissait plus important
  • Aucune démarche administrative à entreprendre soi-même
  • Financement de l’édition assuré par l’éditeur

Contre :

  • La rémunération qui paraissait relativement faible au regard du temps consacré à la réalisation du livre (9 mois)
  • L’énergie dépensée à faire accepter son manuscrit
  • Le sentiment de ne rien maitriser

Auto-Edition :

  • Liberté d’action sur le plan marketing
  • Liberté totale sur le contenu du livre

Contre :

  • Défaut de légitimité
  • Imprévisibilité du potentiel de vente
  • Beaucoup de démarches administratives à entreprendre soi-même
  • Méconnaissance totale du marché de l’édition
  • Prise de risque sur le financement de l’édition
  • Méconnaissance du marché de l’édition
  • Difficulté à trouver un prestataire et à juger son professionnalisme
  • …etc.

A ce stade de ma réflexion, je ne savais toujours pas dans quelle direction j’allais dépenser mon énergie… Dans le même laps de temps, j’ai reçu une demande de contact sur viadeo de la part de quelqu’un qui venait d’éditer un livre. J’en ai donc profité pour lui demander s’il pouvait me faire un retour de son expérience, ce qu’il a accepté de faire par téléphone, refusant de transmettre des informations par écrit, argumentant qu’il en était interdit par son contrat d’édition.

Décision sur retour d’expérience ! (Ou l’importance d’élargir son réseau)

Cette conversation a été décisive pour moi ! J’ai appris que la maison d’édition refusait à l’auteur de pour voir utiliser comme bon lui semble son propre texte. L’auteur en question m’a également fait part de sa frustration lorsque la maison d’édition a changé le titre du livre pour que celui-ci soit plus vendeur, malgré que ce titre ne corresponde plus au contenu de l’ouvrage. Je passe sur les modifications apportées sur le contenu même du livre pour qu’il soit moins polémique… Et la cerise sur le gâteau c’était la rémunération qui s’élevait à 8% du prix du livre, bref une misère au vu du travail que cela demande d’écrire un tel livre.

A partir de cet échange mon choix était donc fait, le livre serait autoédité ou ne serait pas ! Pour l’anecdote, une fois que mon livre était finalisé, j’en ai envoyé un exemplaire à un de mes anciens profs (qui  publie en moyenne un livre par an). Il a été tellement emballé par la forme et le fond qu’il m’a proposé de me mettre en contact avec les éditeurs qu’il connaissait avec une lettre de recommandation… Comme vous l’aurez compris, j’ai refusé sa proposition. ;-P

En avant pour l’auto-édition !

Pour évaluer le coût de l’édition, j’ai tout simplement réalisé une demande de devis en ligne sur la base de 500 exemplaires à 300 pages couleur. Résultat de la demande : 10000 Euros :-((((( Ce qui faisait donc 20€ l’exemplaire. A cela devaient s’ajouter l’impression et la gravure et l’insertion du CD-Rom inclus dans le livre… J’aurais certainement pu obtenir des devis moins chers en cherchant un peu plus, mais ça me donnait un premier aperçu des coûts à prévoir pour une édition en France.

En vue de ce qui se faisait sur le marché, j’avais décidé de vendre le livre broché 36€ et l’e-book 28€. Les prix étaient dans la moyenne de ce qui se faisait avec une qualité supérieure de mon point de vue ! ;-P (un livre tout en couleur, avec des outils opérationnels et un CD-Rom qui fournissait de nombreuses ressources complémentaires).

Le nœud gordien de l’édition en France

Avec ces deux éléments, je savais que je devrais vendre près de 400 e-books pour éditer 500 exemplaires papier… Autant vous dire que les chiffres me paraissaient disproportionnés. Et à côté de ça, je ne souhaitais pas courir le risque de contracter un emprunt de 10000 euros…

Ayant lu « La Semaine de 4 heures », la barrière psychologique pour faire éditer mon livre à l’étranger est vite tombée. J’ai posté une annonce sur la plateforme de marché international http://www.alibaba.com. Dans la journée je recevais une quinzaine de réponses de la part d’imprimeurs chinois, tous plus gentils les uns que les autres. Après quelques échanges j’avais une dizaine de devis avec les éléments « à peu près » comparables. Sur la quinzaine de prestataires, j’ai poursuivi les échanges avec les deux moins cher (il m’était difficile de les évaluer professionnellement parlant si ce n’est sur la qualité des échanges par mail). Il faut savoir que les Chinois ne négocient pas. En revanche, ce qui est bien avec les prestataires chinois, c’est qu’ils vous proposent dès le départ le prix le plus compétitif qu’ils puissent vous fournir. Au final, j’obtenais un devis de 7000$ (5000€ avec un taux de change très favorable) pour 1000 exemplaires, ce qui divisait par quatre le prix du livre.

5000 € à financer, cela faisait donc plus ou moins 200 e-book à vendre !

Le challenge…

200 e-book c’est à la fois peu et beaucoup. C’est peu, car je compte une centaine de visites par jour sur mon blog (http://leansixsigma.free.fr) qui porte sur la même thématique. J’avais donc le sentiment d’avoir déjà une vitrine privilégiée pour vendre mon ouvrage. Mais ça faisait également beaucoup, car l’e-book ne me semblait pas le support idéal pour ce type de contenu.

Je me suis donc inscrit comme auto entrepreneur par internet (http://www.auto-entrepreneur.fr/inscription-en-ligne.php ). En moins de deux semaines, j’obtenais mon N° de Siret. J’ai installé une boutique en ligne (logiciel open source prestashop = 0€ / 1 mois de travail pour une première installation – http://www.prestashop.com ) exclusivement pour la vente de mon ouvrage avec un nom de domaine (15€ le tout chez OVH pour 1 an). En parallèle, j’ai fait une demande d’ISBN (code qui permet au livre d’être référencé dans la boutique) auprès de l’afnil (http://www.afnil.org/default.asp?Info=3 ).

3 mois après le lancement en « grande pompe » ;-P de mon livre, 160 e-books étaient vendus et un partenaire professionnel me commandait 100 exemplaires du livre broché en prévente. Voilà comment j’ai pu boucler mon budget et lancer l’édition au mois de Janvier.

Mon angoisse…

Il ne me restait plus qu’à affronter l’angoisse de faire confiance à mon prestataire chinois pour l’édition de mon livre. J’ai fait un premier virement de la moitié du devis qui a permis de lancer le process de fabrication. Ensuite le prestataire m’a envoyé par courrier une version à  valider. Je pensais recevoir un exemplaire du livre mais je n’ai reçu qu’un tas de feuilles imprimées en couleur et découpé grossièrement par rapport à la taille du livre. J’ai envoyé un mail en confiant à mon interlocuteur que je ne savais pas trop quoi valider dans ce qui m’était envoyé. En fait, il s’agissait simplement de regarder s’il n’y avait pas de problème dans la restitution des fichiers pdf que j’avais transmis. J’ai donc validé ce point et s’en était fait, la fabrication était lancée.

Entre la validation du devis et la finalisation de l’édition, il ne s’est écoulé  qu’un petit mois. J’ai donc reçu un premier exemplaire papier vers le 15 février. Je ne vous cache pas que j’ai connu un petit moment de solitude quand j’ai ouvert l’enveloppe… Quel est le niveau de qualité ? Est-ce que l’encre n’a pas bavé de partout ? A quoi ressemble l’insertion du CD-Rom ? Est-ce que le CD-Rom fonctionne ? Est-ce qu’ils n’ont pas inversé quelques pages ? Bref, j’imaginais le pire dans cette enveloppe qui représentait un investissement de 5000€ !

Finalement, le livre est d’une rare qualité ! Sur les 60 livres que j’ai lus sur 2009, en toute franchise, pas un n’égalait la qualité du support physique de mon livre, pour la simple et bonne raison que personne n’édite de livres de management en couleur… ! ;-P

Les barrières qui restent à franchir

En attendant que mes 1000 livres arrivent tranquillement par bateau, il me reste quelques éléments à mettre en place.

Pour commencer, la logistique : j’ai fait le choix de gérer moi-même les expéditions. Il m’a donc fallu ouvrir un compte pro à La Poste. J’ai été surpris du faible avantage consenti sur le prix pour les professionnels. Pour mon plus grand désarroi, le coût de livraison d’un livre sera donc de 5€ soit l’équivalent du prix du papier… 🙁

Vient ensuite le problème de la diffusion du livre. Point que je n’avais pas anticipé, Electre, l’organisme qui gère la base de données utilisée par tous les libraires refuse le référencement des livres autoédités. J’ai envoyé un mail pour argumenter sur mon ouvrage, mais ils se refusent à l’enregistrer. 🙁

Par ailleurs, si je souhaite être référencé chez Amazon, il m’en coutera 50% de remise et un paiement à 60 jours :-((((

Bref, il reste du chemin à parcourir, même si j’ai le sentiment de vous avoir livré l’essentiel… ;-P

Pour conclure…

J’espère que vous excuserez les quelques passages où je vous raconte un peu ma vie, mais il me semblait important qui vous puissiez vous rendre compte de l’état d’esprit qui m’a animé dans cette aventure.

N’hésitez pas à  me solliciter via les commentaires si vous avez des interrogations particulières sur l’auto-édition, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.

Pour finir, si vous êtes intéressé par mon livre qui est un roman d’initiation au lean six sigma (méthode d’optimisation des processus), je vous invite à utiliser le code de réduction de Michaël « AFFADERICHE » pour bénéficier de 4€ de réduction.

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Commentaires 47

  1. Bonjour,
    N’est-ce finalement pas plus intéressant de confier la gestion de l’impression et des envois à un imprimeur à la demande (POD) du genre lulu.com ? Ils peuvent aussi gérer les ebooks…

    Il me semble que ça diminuerait les risques financiers, non ? Évidemment, la marge est peut-être moins grande mais on abandonne pas mal de travail. Ca me semble plus être dans l’esprit de “la semaine de 4h” ! 😉

  2. Merci pour ce retour d’expérience très intéressant !
    @loïc, j’ai pensé aussi à lulu.com, on m’en a dit du bien !

  3. J’ai aussi pensé à Lulu en lisant cet article. Michaël, il me semble que tu proposes tes ebooks en version livre en passant par Lulu, ça serait intéressant d’avoir un retour sur ce service pour compléter ce billet très intéressant de Florent.

    1. Post
      Author

      Le système est pratique mais prend une très grosse commission et représente très peu de ventes me concernant. Bref expérience peu concluante.

  4. (Re!)bravo Florent pour ton aventure de cette édition 😉

    Je reste toutefois dubitatif sur le non-choix d’un éditeur traditionnel, en raison d’un outil de promotion incomparable. Certes, c’est peu flexible, mais si ça peut multiplier par 4 ou 5 tes volumes de vente, ça mérite un petit sacrifice
    D’autant que j’ai cru comprendre que tu ne souhaitais pas t’arrêter là 😉 or les ventes sont bel et bien le nerf de la guerre!?

  5. Génial retour d’expérience !

    Merci, c’est vraiment utile à qui voudrait se lancer dans l’écriture et la commercialisation d’un livre 🙂

  6. Merci à tous pour vos commentaires sympathiques !
    Je vais essayer de revenir sur les différentes questions posées… 😉

    @ Loic : Lulu.com est adapté sur les livres “standards”. Pour un livre en couleur comme le mien avec l’insertion d’un CD-Rom, ça n’est pas jouable ! 😉
    Concernant les risques financiers, si tu as bien lu mon article, il n’y en a aucun puisque c’est la vente des e-books qui a entièrement financé l’édition papier. Par ailleurs, si les e-books se vendent, on peut aisément imaginer que les livres se vendront tout aussi bien, sinon mieux ! ;-P

    Sur le deuxième point : “Ça me semble plus être dans l’esprit de « la semaine de 4h » !”
    Dans la semaine de 4h, avant que la muse soit rentable et permette de ne travailler que 4h par semaine, il y a un gros travail à faire pour mettre en place le système… Comme c’est mon premier livre, le gain n’est pas important, mais il faut considérer le fait que maintenant j’ai un système avec une forte valeur ajoutée. Il me reste à tout standardiser et à tout formaliser pour que la muse devienne autonome (encore que je ne suis pas sûr que ce soit mon objectif final), mais le plus gros est fait ! 😉

    @ Alteriche sur “Je reste toutefois dubitatif sur le non-choix d’un éditeur traditionnel”.
    Je crois qu’il ne faut pas trop fantasmer la force de vente des éditeurs traditionnels… L’éditeur traditionnel ne va pas communiquer sur tous les livres qu’il édite. La seule chose qu’il va pouvoir faire c’est de positionner les livres sur les points de vente importants. Sur cette base-là, c’est sûr que le livre est plus visible, on peut donc imaginer qu’ils se vendent mieux. Mais rien n’est acquis ! Ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’il y a des arrangements entre les grandes librairies et les éditeurs qui autorisent les retours. Si bien que tu peux avoir le sentiment d’avoir vendu tes 1000 livres alors qu’en fin de campagne, 600 te seront retournés. 🙁 En revanche, il est important d’avoir une démarche tout aussi pro que les éditeurs. C’est ce que je m’évertue à faire personnellement. Par exemple, ce mois-ci il y a un article dans Supply Chain Magazine qui est consacré à mon livre (P15 : http://www.supplychainmagazine.fr/TOUTE-INFO/Magazine/Magazine.html) et ça n’est que le début ! Je pense me rendre personnellement dans les librairies, envoyer un dossier presse à la plupart des média concernés…etc. ;-P

    Merci encore de l’intérêt que vous portez à mon projet. Pour terminer, je voudrais ajouter que Mickaël a raison de préciser que ces informations sont rares. D’une part, les éditeurs verrouillent ces informations via les contrats qui les lient aux auteurs. D’autre part, aucun ne livre d’information sur les coûts de fabrication. 🙂

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  8. Fabuleux retour d’expérience, et d’une rare instruction.

    Petite question : est-ce que le choix d’un éditeur t’aurait permis de vendre des ebooks aussi de ton côté ? Ou bien, l’éditeur verrouille-t-il tout les canaux de distribution via un contrat d’exclusivité ??

    Pour ma part, je me ralie un peu à ce qu’à dit Alteriche. Car pour un premier ourvrage, passer par un éditeur reconnu aurait permis de pénétrer et positionner ton nom et la qualité de ton ouvrage sur le marché.
    Par la suite, pour ton prochain ouvrage, tu aurais alors pu choisir l’auto-édition pour des raisons de rentabilité. Qu’en penses-tu ?

  9. @MaxR
    Non je choix d’un éditeur traditionnel ne m’aurait certainement pas permis de vendre l’e-book en directe. Il faut savoir que lorsque nous sommes édités, nous n’avons même pas le droit de réutiliser plus de 10 lignes du texte dans un blog ou quoi que ce soit… Une fois le manuscrit vendu, il ne vous appartient plus ! Et si tous les exemplaires se sont vendus, mais que l’éditeur estime qu’il n’est pas nécessaire de le rééditer sous prétexte que les ventes sont trop “espacées dans le temps”, vous ne pouvez rien y faire. Pour terminer sur ce point, un éditeur n’aurait jamais fait imprimer le livre comme je l’ai fait, en couleur avec une couverture rigide. Il aurait estimé que le manque à gagner aurait été trop important.

    Pour la problématique de la légitimité et des ventes, effectivement j’aurais pu passer par un éditeur pour le premier livre, mais pour moi c’était prendre le risque d’offrir un cygne noir à mon éditeur. Je crois sincèrement dans la réussite de ce livre. J’ai travaillé ardemment à sa rédaction et à la réalisation du contenu du CD-Rom et croyez-moi je vais travailler tout aussi ardemment à le faire connaître.
    Je comprends votre scepticisme, il y a quelque mois je le partageais (d’où le titre de paragraphe “le choix cornélien” dans mon article). Je crois que la meilleure façon de vous démontrer que ce choix était le bon, c’est de revenir dans quelque temps pour vous annoncer la réédition ! ;-P

    Au plaisir.

  10. “Vient ensuite le problème de la diffusion du livre. Point que je n’avais pas anticipé, Electre, l’organisme qui gère la base de données utilisée par tous les libraires refuse le référencement des livres autoédités. J’ai envoyé un mail pour argumenter sur mon ouvrage, mais ils se refusent à l’enregistrer. :-(”

    Est-ce un manque à gagner? il me semble qu’ils ne sont valable que pour la france et que pour tout ce qui est professionnels. Après tout, n’est-ce pas qu’une base de données. le plus important, c’est qu’un nombre important de personnes achètent vos livres. fassent du bouche à oreilles.

  11. @ Coralire
    Pour commencer, désolé pour l’autre jour, je suis arrivé trop tard pour le chat… 🙂
    Pour le référencement dans la base Electre, il est difficile d’évaluer le manque à gagner. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est essentiel d’être référencé dans une de ces bases, car lorsque vous allez en librairie pour demander un livre, le premier réflexe du libraire est de consulter ce type de base. Heureusement, Electre n’est pas la seule base de donnée utilisée (même si c’est la plus utilisée). Je me suis donc référencé chez Dilicom, ce qui m’assure une accessibilité chez les libraires.

    Au plaisir.
    Florent

  12. Ne vous en faites pas (lol).
    Je suis ravi de voir qu’il y a quand même des ouvertures et possibilités si on souhaite s’auto-éditer. Je suis allé voir sur les différents site nommés sur ce forum, d’auto-édition comme Books on Demand. Je ne sais pas ce qu’ils valent du tout mais c’est important pour moi d’avoir la complète liberté quand au sujet de mes (futurs!) livres car, en fonction de ma compréhension, les idées peuvent changés et je ne vois pas en quoi un éditeur est un expert…
    Je ne me suis pas encore lancé mais j’en ai très envie. Aujourd’hui, je suis dans un domaine qui est considéré comme du luxe, bien être et je vois comment ça peut être fluctuant. Je vais retourner à l’université mais je vais garder une activité parallèle et j’ai envie de diversifier mes compétences et apporter un plus aux gens.

    Merci de m’avoir répondu aussi rapidement.
    (comment avez vous réussi à intégrer un smiley?)

  13. Les livres auto-édités ne sont pas référencés dans electre, soit. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas être éditeur ? A moins qu’en France ça soit un métier protégé, n’importe qui peut fonder une entreprise d’édition. Que l’impression soit sous-traitée ne change rien. Et pas besoin de chiffre d’affaire minimum, à moins qu’electre ne le demande.

    J’avais employé cette démarche dans le domaine informatique où il fallait que je sois inscrit comme entreprise pour bénéficier des avantages revendeurs (par contre la majorité des distributeurs demandent un CA minimal).

  14. Peut être fais je une erreur de compréhension mais il me semble qu’Electre ne soit pas une société d’édition mais une base de référence de livres. Aller voir sur http://www.electre.com/.
    L’édition, c’est autre chose. mais ce serait effectivement intéressant d’être éditeur. les technologies d’aujourd’hui le permettent peut être et c’est vrai que je ne veux pas avoir une société qui censure et qui ait le contrôle futur (le monopole?) de ce que je fais. Ce ne sont pas des experts!

  15. @Nicolas
    La question n’est pas d’être éditeur, puisque je suis éditeur… Le critère de Electre c’est que l’auteur soit également le gérant de l’entreprise. C’est sur ce critère qu’il juge que c’est de l’auto-édition et non de l’édition. Par exemple si j’éditais un autre auteur, ça passerait ! Ou même si j’étais passé par un pseudo, ca aurait également fonctionné… Marrant non !? 🙂 🙁

  16. En effet, ce qui démontre bien le ridicule de la procédure chez Electre. Elle est donc simple à détourner:
    – Trouver un prête-nom (famille, amis,…) qui ferait office d’éditeur
    – Echange de bon procédés: sur ce site notamment plusieurs sont concernés par ce problème, donc l’un peut-être l’éditeur de l’autre.
    – Fonder un Sàrl. Le capital de départ sert à financer le livre (ou la part apportée par chacun finance le livre de chacun). Ca permets d’éviter le problème du nom. Si vraiment même au sein d’une Sàrl, ça pose problème prendre un autre gérant (qui ne coûtera rien, puisqu’il n’aura rien à faire).

    Après, est-ce que ça vaut la peine de se battre contre des imbéciles, au vu du gain potentiel ? Je n’en suis pas certain, mais c’est une autre question…

  17. Comment a fait Tim Ferris pour son bouquin: “the 4 hour Workweek”. ? Il se l’ai édité lui-même?
    Est-ce juste en France (encore) qu’on a des problèmes? La culture ici ne semble pas vouloir s’engager pour tout développement que ce soir perso ou professionnel. A moins que ce soit moi qui ait des préjugés.

  18. Vu le buzz que Ferriss a réussi à créer je pense qu’il n’a pas eu beaucoup de difficulté à trouver un éditeur pour son bouquin 😉

  19. ok. Donc comment est-ce qu’on crée un buzz? Est -ce en fonction du thème choisi? En fonction de l’image de marque de l’auteur? tim feriss est good looking , sportif, relaxed et le type même d’un aventurier… Je suis une femme, relativement discrète mais enthousiaste, petite, passionnée mais je n’ai pas son côté get going… Des suggestions?

    1. Post
      Author
  20. @ Coralire
    Tu sais, il n’est pas nécessaire d’afficher la même assurance que Tim Feriss pour faire du buzz…!
    Surtout avec internet où personne n’ira te psychanalyser derrière ton PC. La notoriété et la crédibilité se construisent petit à petit…
    Si tu souhaites savoir comment j’ai fait monter la mayonnaise, je t’invite à consulter un article qui présente la démarche en amont
    (http://www.conseilsmarketing.fr/e-marketing/comment-creer-faire-connaitre-et-vendre-un-ebook)

  21. whooaa! Que d’infos!
    C’est vrai que c’est un processus qui doit se faire étape par étape et consciencieusement. J’en suis encore à létape0 moins une, mais je suis motivée.
    Par contre, je ne serais pas en auto entrepreneur mais j’intégrerais l’activité dans mon EI.

  22. Bonjour Florent
    Merci pour votre retour d’expérience – il va de soi que ce sujet m’intéresse au plus haut point étant dans cette activité.

    Votre démarche est vraiment intéressante – aussi bien dans la réflexion que dans son déroulement.

    Une question me vient : actuellement – ou en êtes-vous au niveau de vos ventes ?
    Frédéric

  23. Merci de ce témoignage, détaillé et très intéressant ! Les échanges dans les commentaires sont extrêmement instructifs eux aussi !

  24. @Florent,
    Pourrais-tu nous indiquer les coordonnées de ton imprimeur chinois, à savoir l’adresse de sa page Alibaba ?

    Merci,
    Hugues

  25. Merci à tous de l’enthousiasme que vous manifestez…
    La barre des 500 ouvrages vendus a été dépassé hier !
    Pour les coordonnées de l’imprimeur, je vous laisse me contacter en direct à partir des mes blogs ou du site d’ALDDLSS… 😉

  26. J’aurais aimé savoir comment choisir un imprimeur asiatique? Comment éviter une arnaque?
    Je suis moi-même tenté de solliciter l’un d’entre eux sur alibaba.com mais ai peur de me faire arnaquer d’autant plus que beaucoup de fournisseurs proposent un paiement par transfert de fonds (Western Union).

    1. Bonjour,
      Etant moi aussi écrivain auto-éditée, j’aimerai savoir si vous pouviez me faire parvenir les coordonnées de votre imprimeur en Chine.

      Cordialement

      Joëlle

  27. C’est beaucoup plus sympa de partager nos expériences que de se taper des centaines de billets qui enfoncent des portes ouvertes.

    Juste deux remarques importantes à mon sens :

    – Attention à Bod. J’ai testé, la qualité est bien, le système ressemble à Lulu SAUF QUE le maintient des fichiers en ligne permettant l’édition à la demande est payant mensuellement. Le retrait des fichiers est un vrai parcours du combattant (plusieurs lettres recommandées dans mon cas). On se retrouve donc très vite avec des frais conséquents à payer régulièrement.

    – Certes Electre qui est entre les mains des éditeurs-libraires ne laisse pas entrer les autoédités. Mais Dilicom gagne beaucoup de terrain, est plus souple qu’Electre et admet les “petits éditeurs”.

  28. Bonjour à tous,

    Je viens de lire de nombreux commentaires, je propose à tout écrivain mes services et mes compétences.

    Je suis auto-entrepreneur depuis plus d’un an maintenant, j’ai une agence de communication, marketing.

    Je travaille pour des petites structures ainsi que pour des particuliers.

    L’avantage que vous aurez à faire appel à mes services c’est qu’en tant qu’ A-E vous n’aurez pas de TVA à payer au moment de me régler. -20% c’est déjà bon à prendre…

    Autre avantage, je peux, si vous le désirez étudier un forfait comprenant :
    * la relecture,
    * la mise en page,
    * la mise au format informatique de votre fichier pour l’imprimeur,
    * mon aide et conseils pour la commercialisation de votre ouvrage,
    * la négociation avec des points de vente,
    * la création d’e-boutique pour la commercialisation en ligne de votre livre ….

    Je vous invite à me rejoindre sur facebook : http://fr-fr.facebook.com/people/Sandra-Acf/100001216805718

    Ou bien à me contacter au 01.77.62.88.11

    Ou bien par mail : acf.sandra@gmail.com

    A très vite.
    Sandra

    Pour

  29. http://www.thebookedition.com/annee-2043–autopsie-d-une-memoire-de-tamim-karimbhay-p-56300.html
    Moi aussi, je crois fortement en l’avenir de l’auto-édition en France… car la vague a déjà fait ses preuves ailleurs aux USA (Etats-Unis), au Canada (Québec), par exemple ! En effet, tout le monde écrit ou aimerait le faire. Le monde évolue à grande vitesse et le nombre des livres autoédités a dépassé en 2009, le nombre de livres édités…! Et si le XXIème siècle littéraire se jouait sur le web ? Et si l’auto-édition était la voie la plus intéressante à long terme ? Car il ne faut pas oublier que c’est une vraie démocratisation de l’écriture ! Justement, des personnes qui écrivent, il y en a beaucoup…et les maisons d’éditions qui ont pignon sur rue et qui croient avoir le monopole des publications, depuis 150 ans préfèrent parfois publier des auteurs connus pour ne pas couler ! Tout est basé sur le business ! Nous les petits écrivains de l’ombre, on n’a du mal encore à se faire connaître mais je crois que le XXIème siècle va marquer ce tournant, cette révolution comme cela s’est déroulée pour la musique et même la politique étrangère lorsqu’on regarde le réveil et la révolution des consciences dont a su faire preuve les peuples des autres pays ! Les maisons d’éditions classiques peuvent très bien publier des navets, ça peut arriver car tout est relatif, tout jugement à l’instant T aussi est à relativiser ! et puisque nous discutons enfin objectivement sur l’autoédition et sur sa démocratisation certaine, ….. il se peut qu’en auto-édition, il existe aussi des livres magnifiques ! Non ? D’après vous ce n’est pas possible ? Rien n’est impossible ! et puis un succès c’est tellement aléatoire, tu peux avoir du succès aujourd’hui et être oublié demain…. l’inverse est aussi vrai…. car tout évolue… rien n’est figé…Voilà ! J’ai sciemment fait le choix de me faire publier par thebookedition.com… pour le moment c’est le plus avantageux et très moderne : C’est écologique (les livres ne sont publiés qu’à la commande), pas de contraintes d’achat (il n’y a pas de stockage de livres, ni d’obligation d’achat pour l’auteur), et intéressant (tu peux avoir jusqu’à 20 à 25 pour 100 du prix de vente au lieu de 1 à 3 pour 100 chez les éditeurs classiques). Par ailleurs, le livre devient visible et accessible via le net…. et cela permet de faire une diffusion qui dépasse les frontières….le livre voyage à travers la toile et comme un phénix renaît de ses cendre !
    Je crois foncièrement en l’avenir de l’auto-édition en France ! Le seul problème c’est que les gens ne sont pas tous encore prêts et synchronisés pour acheter les choses via le web ! Moi je préfère largement l’auto-édition et ne compte pas changer d’avis ! J’incite même tous ceux qui écrivent à se renseigner et à se faire connaître…Je crois que les vrais lecteurs et lectrices humanistes et ouverts savent où se situent les vrais talents ! L’auto-édition est la voie royale du XXème siècle! Elle présente de nombreux avantages ! J’ai publié mes deux livres : un roman autobiographique intitulé Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire et une monographie culturelle et historique de l’espace insulaire de Nosy-Bé intitulé Nosy-Bé : Âme malgache, Cœur français chez the bookedition et j’en suis même très ravi et satisfait par leur efficacité et leur honnêteté. J’incite fortement tous ceux qui écrivent à mettre en avant leur talent et utiliser l’auto-édition qui j’y crois fortement sera le futur et le XXIème siècle des livres… le XXIème siècle en Littérature se jouera sur le WEB et non dans les rayons des librairies et les livres ne seront plus le monopole d’un échantillon de critiques littéraires …Le XXIème siècle sera celui du succès de l’auto-édition et des écrivains libres et indépendants ! J’ai un exemple à donner à ceux qui haïssent les auteurs et surtout les petits auteurs qui essayent de garder leurs indépendances d’esprit et d’écriture. Au XVIIème siècle, Colbert, Lully et Louis XIV se sont tous acharnés sur la Fontaine et ils se sont tous trompés ! car par la suite l’auteur des fables a été immortalisé par l’École de la République 2 siècles plus tard ! J’essaye en tant qu’auteur moi aussi de me faire connaître dans la jungle des publications. C’est vrai que Internet reste un bon moyen moderne pour le faire car la preuve c’est que ce soit en bien ou en mal, le livre fait parler de lui ! Nos livres, nous les petits qui sommes encore à l’ombre, nous les avions écrits avec passion, avec imagination et patience…je comprends que cela puisse irriter quelques criticaillons… d’ailleurs je ne sais pas pourquoi..ça irrite…..;je suis conscient qu’un écrivain n’est pas ou n’a pas été tellement reconnu de son vivant…La vrai reconnaissance vient souvent à titre posthume…..Nous connaissons les cas de Stendhal qui avait dit qu’il ne sera connu qu’à partir de 1935 , de Victor Hugo qui a dû essuyé les critiques poignantes d’un Sainte-Beuve, Honoré de Balzac qui a avait ses détracteurs au XIXème siècle ou la Fontaine au XVIIème siècle, ou encore Musset, les peintres comme Van Gogh ou Monnet, Cézanne, Courbet et Manet..et bien d’autres encore qui ont lutté à contre-courant, et dont les talents n’ont été reconnus justement qu’à titre posthume par des générations qui ont eu un regard plus objectif, Tout est tellement aléatoire ! Tout est tellement relatif ! Et aucune vérité n’est universelle ! La grande révolution littéraire est en marche à travers l’indépendance retrouvée des auteurs et des écrivains ! Les temps changent et les consciences évoluent ! vive l’auto-édition libre !

  30. bonjour,
    je ne comprends pas une chose : si l’on s’édite soi-même, comment fait-on concrètement pour le distribuer ?
    On a ses 1000 livres chez soi qu’on stock ?
    On les expédie comment ? la Poste ? on fait intervenir un expéditeur qui s’occupe de tout ? Si 100 personnes nous commande le livre, l’éditeur fait lui meme les colis un par un et les expédie a chaque adresse ?
    Concrètement : comment fait-on pour distribuer (prendre les commande et expédier les livres) un livre ? est-ce artisanale ou fait-on appelle à des distributeur qui s’occupe des commandes et de l’expédition ?

    1. Concrètement on ouvre une boutique en ligne et on s’enregistre pour être disponible via les librairies.
      Ensuite, soit on envoie les commandes soi-même en achetant des lettres max par 100 par exemple (c’est ce que je fais)… Soit-on passe par prestataire logistique qui prend environ 2€ par commande pour les traiter.

      Au plaisir.
      Florent.

  31. je suis allé sur ton site :
    et tu as ton propre site ? tu utilise un hébergeur ? tu dois payer chaque mois ?
    pour la présentation, le design, tu as tout fait tout seul ou tu as demander des services pour qu’on le fasse à ta place ?
    parce qu’en plus pour faire une boutique en ligne ça doit etre compliqué : connaître les règlementations, permettre la création de comptes, le paiement en ligne etc… tu as été aidé ou c’est plus facile qu’on ne le pense ?
    et je vois : “Numéro de déclaration auprès de la CNIL” qu’est-ce que c’est ?

  32. Bonsoir à tous,

    Je propose à tout écrivain mes services et mes compétences.

    Je suis auto-entrepreneur depuis plus d’un an maintenant, j’ai une agence de communication, marketing.

    Je travaille pour des petites structures ainsi que pour des particuliers.

    L’avantage que vous aurez à faire appel à mes services c’est qu’en tant qu’ A-E vous n’aurez pas de TVA à payer au moment de me régler. -20% c’est déjà bon à prendre…

    Autre avantage, je peux, si vous le désirez étudier un forfait comprenant :
    * la relecture,
    * la mise en page,
    * la mise au format informatique de votre fichier pour l’imprimeur,
    * mon aide et conseils pour la commercialisation de votre ouvrage,
    * la négociation avec des points de vente,
    * la création d’e-boutique pour la commercialisation en ligne de votre livre ….

    Je vous invite à me rejoindre sur facebook : http://fr-fr.facebook.com/people/Sandra-Acf/100001216805718

    visitez mon site http://acf-services.fr
    Ou bien contactez-moi au 01.77.62.88.11

    Ou bien par mail : acf.sandra@gmail.com

    A très vite.
    Sandra

  33. Je viens de terminer l’écriture d’un livre et le sujet m’intéresse.
    Merci beaucoup pour ce retour d’expérience.

  34. Ecrire un livre, quelle aventure ! Mais il reste encore à le vendre après ! Je viens d’écrire mon premier ebook dédié au développement personnel, il s’intitule “Comment transformer sa vie instantanément !”, il est disponible sur amazon.com J’aimerais partager ma petite expérience avec vous, alors n’hésitez pas à me contacter !

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